-Qu'est-ce que tu leur a fait ?
-Du mal. Je penses que j'irais les voir pour me faire pardonner.
-Si tu as fait du tort à un frère, répare-le avant qu’il ne soit trop tard. Le Messager d’Allah Saws a dit : Celui qui a lésé son frère dans son honneur ou de quelque autre manière, qu’il s’en acquitte immédiatement (en réparant le tort causé ou en s’excusant) avant que ni le dinar ni le dirham ne soient de quelque utilité (jour du jugement). Sans quoi, s’il a quelques bonnes actions à son actif, on en prélèvera selon la gravité de son injustice, et s’il en est démuni, il supportera, en compensation, une partie des péchés de son frère. Un croyant doit être désireux de se libérer du droit de son frère en le lui rendant ou en demandant sa grâce. Si quelqu’un viole l’honneur d’un autre, il devra lui demander pardon si c’est possible. Sinon, si la personne repentante a peur des conséquences ou des dommages d’affronter la partie lésée, elle doit demander le pardon d’Allah pour l’autre, supplier Allah en sa faveur, et mentionner ses mérites au lieu des médisances qu’elle a mentionnées à son sujet dans les rassemblements au passé. Le repenti doit laver les mauvaises actions par des bonnes actions, en citant et en parlant au sujet des mérites de l’homme envers lequel il a fait du tort et en demandant le pardon d’Allah pour lui.
-Il est plus facile de demander pardon que de se faire pardonner.
-En réalité Momo moi je ne sais pas comment peux-tu fermer l'oeil avec cela sur la conscience.
-Qu'est-ce que tu veux dire par là ?
-Omar Ibn Khattab a dit: La larme de celui qui subit une injustice peut paraître comme une simple goutte d'eau mais auprès d'Allah, elle est telle une foudre qui frappe en plein milieu de la nuit. Méfie toi de l'invocation de l'opprimé contre toi car toi tu dors pendant que lui veille, il pleure et invoque contre toi, et Allah ne dors jamais. Une bonne action efface une mauvaise action.
-Je crois que j'ai tellement fait de mauvaises actions qu'il n'y en aura jamais assez pour les effacer.
-Ça c'est ce que tu crois. Viens on va quelque part et viens avec de l'argent sur toi, ton propre argent ! Rajoute t'elle.
-Traites moi de voleur tant que tu y es. Dis je en me levant pour ranger le tapis pendant qu'elle riait de ma réplique.
-Allez fais vite. Quand Sheytan ne peut plus te faire commettre des péchés, il te fait perdre ton temps.Je me dépêchais alors de m'habiller en t-shirt et jean avec des sandales Nike. Je ne pouvais pas y aller seul avec elle alors Salma nous suivit aussi. Oumou Salama m'indiqua un orphelinat où je m'arrêtais en clignant des yeux. Qu'est-ce que je peux bien faire ici ?
Nous descendons tous de la voiture et entrons dans le petit bâtiment.-C'est un orphelinat mais les enfants n'y sont pas bien entretenus. Ils crèvent de faim a longueur de journée et parfois même tombent malade jusqu'à en perdre la vie.
-Et les employés ?
-Ils ne reçoivent jamais assez pour les nourrir.Dès mon entré, je vis un petit garçon allongé au sol se tenant le ventre et qui pleurait à de chaudes larmes. Moi qui d'habitude n'aime pas trop les enfants, j'ai pas pu m'empêcher de presser le pas vers lui.
-Bonhomme qu'est-ce que tu as ?
-J'ai mal au ventre. Dit il aussitôt comme s'il ne s'attendait pas à cette question.
-Viens je vais te porter, on va à l'hôpital d'en face.Je le pris dans mes bras et l'amena directement à l'hôpital d'en face. Sur le moment j'avais complétement oublié Oumou Salama et ma sœur mais bon elles comprendront. Le médecin le prend aussitôt en charge et croyant que j'étais son père étant donné qu'il était aussi clair de peau, il se mit à me sermonner parce que d'après lui j'ai été très négligeant avec mon fils.....
J'ai souris puis je me suis excusé de cela. Ensuite il m'a permit d'aller le voir après m'avoir donné un ordonnance à acheter.-Tu vas mieux ?
-Oui, un peu !
-Comment tu t'appelles ?
-Amir.
-Amir quel est ton nom de famille ?
-J'en sais rien.
-Tu as quel âge ?
-6 ans.
-Ils sont où tes parents ?
-Ils sont mort. Dit il lorsque des larmes coulérent de ses joues.
-Non. Non. Pleures pas, ça ira. Je suis là moi. Le réconfortais je en lui effaçant son visage endolori de larmes.
-Est-ce que tu vas m'emmener avec toi ?
-Euh...je...
-S'il te plaît, ne me laisses pas ici. Ils sont méchants, ils ne me donnent pas à manger ni à boire et ils ne s'occupent même pas de moi.
-D'accord. Je reviens. Je vais aller voir ce que je peux faire.
-Non. Me tient il la main.
-Je reviens, je te le promets. Tiens je te donne les clés de ma voiture et de mon téléphone portable pour que tu puisses avoir confiance que je vais revenir.
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L'insaisissable.
General FictionIl était une fois, un fils conçut exprès pour l'argent...... ##Tous droits réservés.##