Je me réveillais en sursaut. Il était là, je le savais. Je sentais son odeur partout, son regard sur moi, sa présence envahissait toute la chambre. Je ne pris pas le temps de me demander où j'étais car rien n'importait. Il était là. Je voyais sa silhouette à côté de la fenêtre. Il ne bougeait pas, il ne disait rien.
Je repoussais les draps lentement et les entendis glisser sur le sol. Mon tee-shirt remontait au-dessus de mes hanches et mes cheveux en bataille chatouillaient ma chute de rein. Je posais un pied sur le sol froid de ma chambre et lentement je me glissais jusqu'à lui et ne dis rien. Je posais ma tête sur son épaule et soupirais. Il était là. Il était avec moi. Enfin.
Il ne disait toujours rien et cela m'étonnait. J'allumais la lumière et m'effondrais sur le sol. Bien sûr qu'il n'était pas là. J'étais de retour dans ma chambre à Paris. J'étais désespérément seule à côté de mon fauteuil en cuir. Il n'était pas là. Il ne serait plus jamais là, avec moi. Je ne mettrais plus jamais ma tête sur son épaule. Toute cette merde était finie.
Je sentis mes jambes se courber et mon diaphragme se contracter. Un liquide tiède coula sur mes joues silencieusement alors que je m'effondrais par terre. Je rabattais mes genoux contre mon buste, enfouis ma tête et laissais ma peine s'écouler avec mes larmes.
Une minute après, j'essuyais mes larmes, me relevais et retournais me coucher. C'était fini de pleurer. Je ne suis pas le genre de femme qui pleure. J'allais me reprendre en main.
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Laisse tomber j'ai plus mal
RomanceIl me court après, je le vois bien. Les hommes se liquéfient souvent face à une jolie courbure de reins. Mais non il ne m'intéresse pas. Bien sûr que non. Après oui, j'aime bien sa bouche il faut se l'avouer, ses rides rieuses, ses chaussures touj...