J'avais un peu de retard quand je partais de chez moi, la journée de travail avait été plus longue que prévu et j'avais mis du temps à me préparer. J'étais stressée.J'allais retrouver Federico chez lui. Je ne savais pas ce qui se passait entre nous mais je ne désirais même pas me poser la question. Ses parents arrivaient le lendemain après-midi.
J'arrivais vers sa maison, enfin plutôt vers le "lieu dit" vu la taille du domaine. Le Uber m'avait emmené sur une route qui montait vers la colline. Nous avions passé plusieurs maisons toutes plus grandes, plus design, plus luxueuses les unes que les autres, protégées par des immenses portails, des caméras, et parfois même des agents de sécurité.
- C'est ici mademoiselle ? demanda le chauffeur.
- Oui, je pense...
Je sortis de la voiture en le remerciant. Et je m'arrêtai devant l'immense demeure. A côté du lac Léman que je pouvais voir en contrebas, une allée pavée bordée de lanternes blanches et de buissons bien taillés me dirigea vers une maison elle-même éclairée par des lanternes un peu partout. Un grand escalier de pierre menait à l'entrée. Je pouvais déjà voir que derrière la maison principale s'étendait un grand terrain avec piscine, grandes baies vitrées, pelouse impeccable et des arbres déjà en fleurs. C'était somptueux.
Je fis sonner le téléphone de Federico, je n'osais pas toucher la sonnette.
- Allo ?
- Je suis là.
- J'arrive princesse.
A peine une poignée de seconde après il était là, me tenant la porte. Il était pied nu, devant cette immense porte. Il semblait ne pas voir à quel point sa maison était immense. Son sourire s'illuminait quand il me vit.
- T'es magnifique.
- A parce que tu crois que je me suis apprêtée pour toi ? C'est mignon.
- Tu me fatigues.
Je passais le pas de la porte et me postai devant lui. Il s'approcha de moi, passa un bras autour de ma taille et posa sa bouche sur la mienne. Il m'avait manqué, mais c'était hors de question de lui dire. Sa main resta posée sur ma hanche alors qu'il me fit entrer chez lui et que je posais mes affaires. Nous étions encore seuls.
Je te fais faire le tour du propriétaire.
Je me perdis au boût de la troisième salle de bain, qui n'était pas vraiment une salle de bain mais un endroit pour "se rafraîchir" avait-il dit.
C'est là que tu pourras vomir ce soir si tu bois trop, me dit-il avec un clin d'oeil me ramenant à notre première soirée en Hongrie.
Il finit par me montrer sa chambre. Et je n'étais vraiment pas étonnée de ce que je voyais : des affaires sur le sol, des assiettes sales sur son bureau, le lit défait. Je m'approchai de sa fenêtre d'où il m'avait envoyé une photo de Genève une fois. Il faisait encore un peu jour mais on voyait déjà les lumières de la ville et le jet d'eau éclairé.
Il s'approcha de moi et me prit dans ses bras.
- C'est vraiment beau. Tu te rends compte que tu es privilégié ?
- Oui, mais mes parents l'ont bien mérité.
- Tu me diras un jour ce que tu fais vraiment ?
Il marqua un silence, et m'embrassa la tempe.
- Oui, bien sûr. Un jour.
Son téléphone vibra.
- Allô.
- Oui, monsieur Federico, vos courses sont arrivées.
- Merci Luisa, mettez-les dans le salon d'été, et vous pourrez y aller après. Prévenez Matthias.
- Bien monsieur. Je vous souhaite une belle soirée.
Il rangea son téléphone et je l'attirai vers moi. Je l'embrassai et il passa sa main autour de mes cuisses pour me porter. Il me fit tomber sur son lit et tomba ensuite sur moi. Il poussa mes cheveux éparpillés sur mon visage.
- Je n'ose même pas te demander combien de filles ont souillé ces draps.
- Tu seras ravie de savoir qu'aucune.
- Les draps sont neufs ?
- Non, mais je ne ramène pas de filles ici. Mes parents ne pouvaient pas saquer Sarah, alors vraiment, ce lit est très sage.
Je sentis sa main glisser sur ma joue et s'emmêler autour de ma chevelure. Il m'embrassa tout en collant son corps contre le mien. J'avais terriblement envie de lui à cet instant. Je plaçais mes mains derrière son crâne pour le plaquer contre moi. Il serra le bras qui encadrait ma taille, tellement que je manquais d'air.
Sa langue jouait avec la mienne. D'une façon extrêmement sensuelle et excitante, nos bouches se mêlaient encore et encore. Je pressais mes lèvres contre lui avec de plus en plus de force. Je lui mordais la langue parfois, serrais ma main dans ses cheveux. Il embrassait mon cou, mordillait ma carotide, léchais ma nuque jusque ma clavicule puis remontait jusqu'à ma bouche délaissée.
La sonnerie retentit, et Federico se releva.
- On a tout notre temps Tony, dit-il en me tendant la main pour m'aider à me relever.
- Oui. Bien sûr.
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Laisse tomber j'ai plus mal
RomanceIl me court après, je le vois bien. Les hommes se liquéfient souvent face à une jolie courbure de reins. Mais non il ne m'intéresse pas. Bien sûr que non. Après oui, j'aime bien sa bouche il faut se l'avouer, ses rides rieuses, ses chaussures touj...