Partie 2 - Chapitre 10

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Quand la fin des cours sonna et que je rentrai chez moi, je dois avouer que j'avais vraiment la flemme. La flemme de me faire belle, de ranger mon appartement - car on ne reçoit personne dans une porcherie -, la flemme de me coucher tard pour travailler demain. Une bonne flemme généralisée.

En arrivant chez moi, je reçu un message.

Alexandre : "Urgence au travail. J'aurai une petite demi-heure de retard. Ça tient toujours pour toi ?"

Je soufflai et réfléchis. Il allait arriver dans 2 heures donc. Il me prenait vraiment pour un plan cul. Et bien soit.

Antonia : "OK, pas de soucis."

J'enfilai mes affaires de sport et sorti courir un peu. Défoulée, je pris une douche, séchais mes cheveux et mis simplement un grand pull et un short de pyjama.

Mon téléphone vibra, un appel d'Alexandre.

- Allo ?

- Salut ma belle. Je sors du métro.

- Ok, bah tu peux marcher tout droit pendant cinq minutes. Je viendrai t'ouvrir.

- Noté.

Je raccrochai. Quelques minutes après il était là.

Il se tenait dans l'encadrement de la grande porte en bois dont il prenait toute la place. Ses cheveux blonds brillaient sous la lumière de l'entrée et il me fit un grand sourire. Il portait bien un costume bleu marine et une chemise blanche de comptable qui tranchait avec ses bagues imposantes en argent. Il était très beau, il m'impressionnait un peu mais je n'en laissais rien paraître.

- Hello, dis-je simplement.

- Tu vas bien ?

- Oui et toi ?

- Ça va. Dure journée mais ça me fait plaisir de te voir.

- Moi aussi.

Je le laissai rentrer et il s'assit sur le canapé. Je le suivis, comme si je n'étais pas chez moi, il avait l'air plus à l'aise que moi. Il me regardait avec attention.

- Tes pointes de cheveux sont encore mouillées, me dit-il.

- Eh oui Sherlock. Avec ton retard j'ai eu le temps d'aller courir, et comme une personne civilisée je me suis douchée.

- C'est trop aimable de ta part.

Il joua avec une mèche de cheveux. Je le regardais en attendant la suite. Il faisait de même.

Impatiente, je pris les devants et m'assis au-dessus de lui, les genoux de chaque côté de sa taille. Il agrippa mes cuisses et nos nez se frôlèrent$.

- Désolée, je suis pas très cheat chat, dis-je.

- Moi non plus.

Il m'embrassa comme s'il en avait rêvé toute la nuit, pensé toute la journée. Ses lèvres dévoraient les miennes et je le laissai faire. Je fermai les yeux pour sentir chaque parcelle de ma peau se réveiller à son contact, s'émoustiller, se réchauffer.

Laisse tomber j'ai plus malOù les histoires vivent. Découvrez maintenant