Il devait être quatre heures du matin quand je me réveillais. J'étais seule dans son lit et j'entendais encore une musique, moins forte qu'avant, venant du salon.Je me levais, et descendis les escaliers. La plupart jouaient au poker ou étaient en train de regarder la télé.
- Hello Princesse. Déjà réveillée ? Tu veux boire un truc, manger, ou autre chose ? s'enquit-il.
Effectivement, j'avais la gorge sèche et pas vraiment avalé grand chose de la soirée.
Federico se leva et revint en me tendant une assiette avec une pizza entière découpée en parts.
- Une pizza pour madame la parisienne.
- Merci Switzerland. Mais tu m'appelles encore comme ça et t'es pas prêt de me revoir.
Je croquais dedans avec plaisir, observant les joueurs et joueuses et jetant un oeil aux cartes de Federico. Je n'avais pas encore remarqué le tas de billets posés devant eux. On ne jouait pas aux mêmes jeux avec mes amis.
Un des invités avait lancé Fakear à plein régime dans les enceintes. Je me dirigeais vers la table et me servis un verre de Coca pour me remonter un peu.
- Hey Fedz, regarde ce que Teddy vient de nous montrer ! L'appela Judas.
Federico contourna la table pour aller voir. Anaïs se dirigea vers moi pour venir me parler. Je vis du coin de l'œil la mâchoire de Federico se contracter alors qu'elle posait sa main sur mon bras. Elle me proposa une cigarette et me l'alluma.
Je bu mon verre et Silver résonnait dans les enceintes. J'aspirais sur le petit cylindre que je tenais entre mes doigts et décalait au milieu de la pièce. Mes mains commencèrent à bouger sous le rythme des basses, puis mes bras, mes épaules. Mes hanches ondulaient sous le rythme de l'artiste français.
- Alors Fedz, on fait quoi ? Demandait Teddy.
Les amis de Federico attendaient une réponse suite aux messages qu'il lui avait montré. Mais lui n'avait d'yeux que pour moi.
- Attends mec, je suis déconcentré là.
Je décidais d'échapper à son regard mi réprobateur mi jaloux. Il me voulait, mais pour lui uniquement. Aucun de ses amis n'oserait faire de commentaires ou me regarder, mais c'était plus fort que lui.
Il arrivait derrière moi, surement pour cacher mes sous-vêtements mis à découverts par le tee-shirt qui remontait. Il léchait ma nuque alors que ses mains se baladaient sur mon tee-shirt.
- Remonte dans la chambre, j'arrive bébé, murmura-t-il à mon oreille.
- Non. Je veux m'amuser maintenant.
- Alors cache tes fesses. Sinon tu remontes.
- Macho, machoman, chantonnais-je.
Il retourna vers Teddy et Judas, et quelques minutes plus tard, alors qu'il avait donné ses instructions, il revint vers moi.
- Qu'est-ce que tu veux faire princesse ?
Je me retournai vers lui avec un regard explicite. Je l'embrassai langoureusement puis me décollais. Il gémit et se leva pour me prendre dans ses bras. Ses amis ne nous regardaient même pas, comme à Budapest. Ils continuaient leur partie. Décidément, Federico aurait pu me prendre en doggystyle sur la table du salon qu'ils n'auraient même pas jeté un coup d'œil.
Je le regardai avec désir. Je ne sais même pas s'il avait compris mes pensées ou s'il partageait juste exactement les mêmes. Il me prit la main et m'emmena dans sa chambre.
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Laisse tomber j'ai plus mal
RomanceIl me court après, je le vois bien. Les hommes se liquéfient souvent face à une jolie courbure de reins. Mais non il ne m'intéresse pas. Bien sûr que non. Après oui, j'aime bien sa bouche il faut se l'avouer, ses rides rieuses, ses chaussures touj...