62 - Anniversaire surprise

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Ce n'est que lorsque j'entends la porte d'entrée se refermer, que m'autorise enfin à reprendre mon souffle

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Ce n'est que lorsque j'entends la porte d'entrée se refermer, que m'autorise enfin à reprendre mon souffle.

Mon Dieu ! J'ai l'impression qu'il est parti avec le peu d'air qu'il restait dans ma chambre. Mes jambes, encore flageolantes, menacent de m'abandonner. Mon cerveau et mon corps tout entier se souviennent de chacune de ses caresses. Quelle idée d'accepter qu'il vienne chez moi aussi ! Et cette fichue fermeture !

Ma main passe nerveusement sur ma joue. Elle est brûlante, super brûlante.

Je devrais aller me préparer. Il reste encore ma coiffure compliquée à faire, mon maquillage, mes talons à retrouver parmi mes chaussures, et le cadeau, à ne surtout pas oublier. Mais pourtant, impossible pour moi de bouger. À chaque fois, c'est pareil. Gabin a un pouvoir sur moi. Je ne sais pas comment il fait, seulement en un claquement de doigt, il arrive à me faire perdre la tête.

Un coup contre le mur me fait sursauter. Je crois que les « amis » de mon voisin agaçant qui se prend pour le roi sont déjà arrivés. Au moins, cela a le mérite de me refaire tomber sur Terre en quelques secondes top chrono.

Je dois amener la star de la soirée à sa fête surprise.

Quand Axel s'infiltre dans ma voiture, trois quart d'heure plus tard, je remarque que je ne suis pas la seule à m'être changée.

— Eh bien Axou ! m'exclamé-je en résistant à l'envie de passer ma main dans sa chevelure.

Ce geste avorté me rappelle aussitôt mon instant de tout à l'heure avec Gabin et je me force à mettre tout cela de côté.

Pense fête surprise Clémence.

Fête surprise.

Fête surprise !

Bien, c'est mieux.

— Tu as sorti ton nœud papillon ! remarqué-je tandis qu'il s'attache.

Son costard lui va comme un gant. Il est beau comme un Dieu ainsi. Si Axel n'était pas mon meilleur ami, que je n'étais pas sortie avec lui et que je ne savais pas qu'il aime les hommes, je serais sûrement sous le charme.

— Oui, tu as dit que l'on allait au restau, alors j'ai voulu jouer le jeu à fond...

Ses yeux en amande se posent sur moi, son sourire mutin apparaît et je le vois, de la main, montrer ma robe.

— Tu l'as mise, enfin ! note-t-il ravi. Tu es sublime dedans. Exactement comme je l'avais imaginé.

Je rigole, gênée par son compliment. Durant trente bonnes secondes, je roule sans rien dire. Parce que c'est tellement rare que je conduise et ne prenne pas le bus que je dois me concentrer sur la route. Et encore, j'ai mis mes baskets spéciales route à la place des talons. Sans quoi, je serais incapable de conduire.

Campus, Love & Obsession 1 - Double visage (Terminée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant