Clémence et Gabin n'étaient pas destinés à se rencontrer. Pourtant, suite à la menace d'un certain Louis, l'étudiant que l'on appelle aussi le « séducteur vengeur », se voit obligé de se mettre sur la route de la jeune femme. C'est désormais officie...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou télécharger une autre image.
Les mains de Gabin se baladent dans mon dos avant de glisser sur mes hanches puis sous mes fesses. J'ai à peine le temps de reprendre mon souffle que je sens mes pieds quitter le sol. Par peur de tomber ou par automatisme je l'ignore, mes bras et mes jambes s'enroulent autour de lui.
Quelques secondes plus tard, je suis posée sur un de ses meubles.
— Gabin, soufflé-je entre deux baisers totalement enivrants.
Il ne m'écoute pas, trop occupé à être partout sur mon corps. J'ai chaud. Terriblement chaud. Et moi aussi, j'ai envie de fermer les yeux sur l'instant discussion, seulement je sais que c'est important.
— Gabin, répété-je avec un peu plus de dureté cette fois-ci.
Je peine à ne pas perdre la tête. Il est en train de me rendre folle et pourtant, je sais que c'est moi qui ai raison actuellement.
— Il y a ta mère et tes frères à côté.
Cela ne semble pas le préoccuper. Comment fait-il ? Et comment peut-il ignorer ma réplique ? Nous n'allons pas coucher ensemble alors que nous sommes chez sa mère quand même ! Ça ne se fait pas. C'est... c'est gênant. Et si elle nous entend ? Et si...
Ses doigts remontent le long de ma taille et s'arrêtent à quelques centimètres de ma poitrine. Ses lèvres me frôlent, son souffle se mêle au mien et mes yeux ont le malheur de s'ancrer dans les siens. Aussitôt une vague de bleu, de douceur et de désir me saisit.
Ça y est, c'est perdu pour moi.
— J'ai envie de toi, murmure-t-il en collant son front contre le mien pour reprendre son souffle, car je ne suis pas la seule à m'être emballée.
Mon Dieu !
Je ne peux pas ignorer ce que son annonce fait naître en moi. J'ai l'impression de fondre, et d'être grignotée de l'intérieur. À moins que ce soit ce que l'on appelle avoir des papillons dans le ventre. Je ne sais pas.
Pourtant, une question me trotte tout de même en tête : s'y est-il pris de la même façon avec les autres ? Il a dit que je l'avais changé, mais adopte-t-il le même comportement qu'avec ses ex ? Est-il en train de suivre un schéma classique avec moi ?
— J'ai envie de toi, répète-t-il en déposant des baisers dans mon cou.
Ma respiration accélère tandis que ses caresses repoussent à grands chassés mes doutes. Mes mains se perdent dans sa chevelure dense avant que les siennes ne retirent mon pull. La différence de température me surprend. Même si je m'enflamme, j'ai froid à la fois. Muette, je reste attentive à la réaction de Gabin qui laisse courir ses yeux sur moi. J'ai l'impression que son regard me brûle chaque parcelle de ma peau qu'il observe.
