Chapitre 20: Faut qu'on se voit c'est urgent.

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Mardi 26 janvier 2016- 17h33- Magasin Jules Avenu du Canada Rennes.

Je sors à peine de magasin, je suis éclatée entre le stresse se faire un truc de travers à la boutique, le stresse de faire un truc de travers à l'appart avec les garçons.  Je dors pas très bien aussi donc je suis d'une humeur massacrante parfois. Donc hier avec Lucas on s'est un peu embrouillé, donc j'ose plus trop lui parler. Et j'ai décidé d'appeler Sully pour qu'on se voit parce que ça fait longtemps que j'ai pas vu mon binôme vu qu'il est avec Eve, que je taff et que je vis avec les gars.

-Alors petite nerveuse? Demanda Jason.

-Ben je lui ai pas parlé depuis hier et j'ose pas. Avouais-je.

-Lui non plus il ose pas te parler. Genre il a peur d’avoir fait ou dit un truc de mal. Me dit-il.

-Nan juste entre le stresse du taff, de l'appart et la fatigue et tout je suis pas de super bonne humeur. Lui dis-je.

-Ouais je vois mais t'inquiète il t'en veut pas. Me rassurat-il.

-J'espère. Je lui enverrai un message ce soir pour tâter le terrain.

-Mais  t'inquiètes pas. Il t'en veut pas ton Lucas. Me dit-il en me prenant par l'épaule.

-C'est pas mon Lucas.

-H24 ensemble, ça couche ensemble, ça se parle au tel et tout. Ajoutat-il.

-Ouais. Dis-je un peu trop froidement.

-Qu'est-ce qui ce passe ?  Demandat-il soucieux.

-Rien désolée. Faut que je passe à la pharmacie avant de rentrer. Tu me le rappelle? Lui dis-je pour changer de sujet.

-Ouais.

On prend ma voiture et on fait un tour dans Rennes.

-Y a la parapharmacie là. M'indiqua Jason.

-Putain ouais je vais y aller en deuspi tu m'attends. Lui dis-je en me garant.

-Ouais je vais fumer du temps. Me dit-il en souriant.

Je sors de la voiture et me dirige vers la parapharmacie. Je mets 56 ans à trouver le bon rayon.

-Putain tu en mets du temps. S'exclama Jason en débarquant derrière moi.

Je me retourne brusquement. Et puis je vois son regard changer, quand il vit dans quel rayon il m'a retrouvé.

-Putain de merde Camélia, je comprends mieux ton humeur massacrante maintenant. Dit-il choqué mais sur un ton moqueur.

-Te moque pas s'il te plaît. Le suppliais-je honteuse.

-Je suppose que tu lui as pas encore dit.

-Non c'est pour ça que je vais prendre mon courage à deux mains et le voir demain et lui dire. Dis-je au bord des larmes.

-Mais c'est sûr au moins? Demandat-il.

-Non justement mais y a des chances. Répondis-je.

-Prends ce qu'il te faut et on y va et on sera fixé. Me dit-il sur un ton rassurant

-Ouais tu as raison. Dis-je en prenant l'objet qui me dira si je suis dans la merde ou non.

-T'inquiète pas si il faut tu flippe pour rien.

Temps électrique (TOME 1) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant