Chapitre 39

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PDV Cassiopé

Ce soir c'est le grand soir, je remonte enfin sur scène. Il y a quelques semaines je suis entrée en contacte avec mon ancienne troupe de danse, ils m'ont rapidement proposé de revenir parmi eux et c'est avec un immense plaisir que j'ai accepté. J'ai tellement hâte.
Je n'ai pas arrêté de baratiner Ken avec cela, le pauvre, il a bien faillit devenir fou à cause de moi. Il était partagé entre le ras le bol de m'entendre constamment parler de ça et la joie de me voir aussi heureuse.

C'est donc avec stresse, joie, excitation et une pointe de mélancolie que je m'appraite à monter sur scène, après trois ans, en compagnie de Julian. Julian est un de mes ancien compagnon de danse, c'est avec lui que je faisais la plupart de mes représentations, alors, ça nous a parut tout à fait naturel de danser ensemble ce soir, pour mon grand retour au seins de la troupe. Lorsque j'ai dis à Ken que j'allais danser avec un homme, ça ne lui a pas forcément plu, mais il ne m'a rien dit. Il me fait confiance, et puis il sait que c'est important pour moi et que surtout c'est grâce à lui.

- Prête ?

Je tourne la tête vers Julian un sourire rayonnant aux lèvres. Je le détail rapidement avant de hochet la tête.

- Toujours.

Mon ami attrape ma main et me tire avec lui sur scène. La chaleur des projecteurs m'arrache un long frisson qui ne fait qu'accentuer mon sourire.
Après avoir echangé un regard entendu avec Julian nous nous plaçons au centre de la grande scène. Je m'allonge délicatement au sol alors que lui se place au niveau de ma tête, yeux dans les yeux nous attendons que la musique commence.

"Be alright" de Dean Lewis résonne dans la salle. Mon cœur accélère. Mon corps connaît les mouvement par cœur. Je ne me soucis plus de rien.

Chaque saut, chaque porter, chaque tours me fait revivre. La musique résonne jusqu'au fond de mes entrailles. Ça faisait longtemps que je ne m'étais pas sentie aussi bien. Ayant une confiance aveugle en mon partenaire je me laisse complètement aller. Je vie littéralement l'histoire que nous avons imaginer pour la chorégraphie. Je vie ce combat, cet acharnement, cette douleur que nous avions imaginer, que nous voulions faire ressentir au publique.

Nous finissons au centre de la scène, l'un en face de l'autre. Julian tient mon visage entre ses mains et, comme convenu lors des répétitions, il colle son front au miens. Toujours comme convenu lors des répétitions, je me détache de son emprise avant qu'il n'amorce un mouvement vers mes lèvres et pars en courant vers les coulisses, signant la fin du combat et donc la fin de la chorégraphie.
Julian me rejoint quelques instants plus tard. Je lui saute dans mes bras. Il tourne sur lui même me faisant rire aux éclats.

- T'as été merveilleuse Cass' bordel comment j'ai fais pour danser trois ans sans toi ?

Je ne répond rien et ressers mon étreinte autour de ses épaules. Je me détache ensuite de lui. Tous mes anciens compagnons de danse me félicitent et m'intiment de rester parmi eux. De toute façons, après avoir ressenti à nouveau cette euphorie procuré par la scène, il est inconcevable de ne pas rester dans la troupe.

Je me dépêche de me changer pour rejoindre Ken, les gars et mes frères qui m'attendent dehors.
C'est toujours un sourire éclatant collé aux lèvres que je les retrouve. Maya se précipite vers moi.

- Oh mon dieu, tu as été si belle, si douée ! Ça m'a bouleversé ! Je suis totalement fan de toi !

Je rigole en la prenant dans mes bras, je lui glisse dans l'oreille que c'est surment à cause des hormones si elle est dans cet état, ce qui la fait rire. Emy arrive rapidement à son tour me couvrant elle aussi de compliment. Les garçons me félicitent, mes frères me complimentent. Il n'y a que Ken qui est à l'écart. Je n'ai pas le temps d'aller le voir, Deen passe son bras autour de mes épaules me retenant.

- Eh, t'as géré ! J'aime pas la danse mais dire que t'as fait de la merde ça serait mentir !

Je lui souris tendrement.

- Merci Deenou, dis, tu sais ce qu'il a Ken ?

- Il a pas trop kiffé la fin, genre le baiser que tu ves-squi au dernier moment. Mais t'inquiète, tu l'as fais rêver.

J'attrape ma lèvre entre mes dents. Deen embrasse délicatement ma joue avant de me dire au creux de l'oreille d'aller voir Ken ce que je fais rapidement une fois que Deen m'a lâché.

- Mon cœur ?

Ken lève la tête vers moi. Il me tend la main, je l'attrape et je me retrouve plaquée contre son torse. Ses bras se referment aussitôt autour de moi et ses lèvres se pose, presque durement, sur les miennes.

- T'es putain de rayonnante sur scène.

Je souris doucement et place ma main sur sa joue.

- T'as aimé ?

Il hoche doucement la tête.

- Sauf la fin.

Je ricane légèrement. A sa place je n'aurais surment pas aimé non plus, je ne peux donc pas lui en tenir rigueur. C'est vrais que ça ne doit pas être agréable de voire sa copine si proche d'un autre homme.

- Il y avait les regards de tout ses mecs braqués sur toi. Ils avaient tous un air un peu rêveur. J'avais me lever et de lui dire avec arrogance "vous voyez la bombe qui vous fait rêver là ? Et bah c'est ma meuf".

Je le fixe quelques instants avant de rire de bon cœur. J'attrape ses joues en coupe entre mes mains et plaque mes lèvres sur les siennes.

- J'aurais aimé que les enfants soient là. Dis je doucement.

Ken me sourit tendrement en replaçant une mèche de cheveux derrière mon oreille.

- Ils seront là la prochaine fois.

Je souris et l'embrasse une nouvelle fois. Sa prise autour de ma taille se ressert. Il n'y a plus aucun centimètres qui sépare nos corps. La tension monte petit à petit entre nous, tant et si bien que j'oublierais presque le fait que nous soyons au beau milieu de la rue.

- Bon au lieu de vous pecho au milieu de la rue venez non ?

La voix de Sneaz nous ramène sur terre. Ken lui envoie un regard assassin alors que je ris en lui prenant la main.
Arrivés à nos voitures respectives, on se salut tous et, après avoir promis à Emy que je viendrais la voir pour son prochains ballet, Ken et moi montons dans la voiture.

À peine sommes nous arrivés chez Ken que je me retrouve plaquée contre la porte. Les lèvres de Ken se pose brutalement sur les miennes m'arrachant un gémissement.

- T'es pas que rayonnante quand tu danses, t'es aussi super sensuelle et séduisante. J'ai cru exploser en te voyant comme ça.

Je ricane. J'attrape alors sa nuque et le tire vers moi. Ses mains descendent sous mes fesses et d'une impulsion il me soulève. J'entour mes jambes autour de sa taille.

Notre échange est pressé, brutal, enivrant. Ses lèvres sur ma peau me brûlent. Il connait tous les points sensibles de mon corps. Quand sa bouche se pose sur la fine peau de mon cou, juste en dessous de mon oreille, je réprime difficilement un gémissement. Je le sens sourire contre ma peau, fière de l'effet qu'il me fait.

Ken me décolle de la porte et se dirige vers sa chambre, en poussant de petits grognements sous la douce torture de mes lèvres dans son cou. J'embrasse, mords son épiderme. Il me plaque durement sur le matelas. Fébrilement il me retire mon pull et mon t-shirt. Ses mains sur ma peau me font frissonner, ses lèvres sur ma poitrine me font perdre la tête.

Rapidement tous nos vêtements volent à travers la pièce. Ken arrête alors tout mouvement et m'observe les yeux sombres de désire.

- Mais qu'est ce que tu fou ? Dis je fébrilement.

- T'es belle.

J'ai à peine le temps de comprendre ce qu'il m'a dit qu'il fond sur mes lèvres en unissant nos corps.

Renouveau Où les histoires vivent. Découvrez maintenant