Épilogue

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PDV Ken

22h15

Cassiopé a mes côtés s'étire longuement avant de me suivre à l'extérieur de l'avion.
Je pousse un petit soupire satisfait lorsque nous posons enfin les pieds sur le sol parisien après plus de 24h de vol et deux semaines de voyage. J'ai adoré ce voyage, je crois qu'on ne pouvait pas rêver mieux mais je dois avouer que Paris a fini par me manquer. J'avais vraiment hâte de retrouver toute ma famille.

Nous récupérons nos valises et cherchons des yeux si quelqu'un est là pour nous ramener comme ils nous l'ont promis.
Au loin je remarque rapidement Deen, Mekra et Framal. Lorsqu'ils nous voient ils se mettent à nous faire tout un tas de grands signes ridicules pour être sûr qu'on les remarque. Tout le monde les regarde étrangement, regard auxquels Haks répond par son fameux regard sombre. Cette scène m'arrache un petit rire. Ils m'avaient réellement manqué.

Cassie lâche sa valise, que je rattrape maladroitement, pour sauter dans les bras de Deen. Leur relation aura toujours le dons de m'épater. En peu de temps ils ont créé un lien si fort, on dirait presque qu'ils étaient fait pour être amis, mais je suis loin, très loin d'en être jaloux. J'ai pleinement confiance en Cassie et en Deen. Je sais qu'en dehors d'un fort amour amical, voir même fraternel, il n'y a rien d'autre entre eux et il n'y aura jamais rien d'autre.

Alors que Cassiopé prend Mekra puis Framal dans ses bras, je frappe joyeusement dans la mains de Deen qui m'attire ensuite vers lui pour me donner une légère accolade.

- Alors la Nouvelle Zélande ? C'était comment ? Eh mais vous êtes bronzés ! Dit Fram' en touchant la joue de Cassie.

- C'était beaucoup trop bien, vous êtes vraiment les meilleurs ! Dit Cassie un énorme sourire aux lèvres alors que je salut les deux autres.

Nos trois amis bombent le torse de fierté avant de se retourner pour aller vers la sortie de l'aéroport, prenant au passage la valise de Cassie en me laissant galerer avec la mienne. Ma femme et moi échangeons un regard amusé avant de les suivre. Je passe le bras autour des épaules de Cassiopé alors que nous sortons de l'aéroport. Nous montons dans la voiture de Mekra et partons en direction de notre appartement.

Après plus d'une heure de route, ponctué par les embouteillages parisien,qui ne m'avait, par ailleurs, absolument pas manqués, nous arrivons enfin en bas de chez nous. Cassie et moi sortons et les garçons nous suivent. Ils échangent un regard complice avant de nous pousser vers la porte du hall en ne nous laissant pas le temps de prendre nos affaires.

- Mais on a pas.... Dis je.

- On s'en occupe. Dit Mekra. Montez.

Il nous lance un regard insistant pour que nous entrons dans le bâtiment. Cassie et moi échangeons un regard surpris avant d'entrer dans la hall sous les yeux de nos amis.
Je ne sais pas quel plan foireux ils ont encore prévu mais Cassiopé et moi sommes mort de fatigue et nous n'avons qu'une envie c'est de dormir pendant une semaine entière. Si ils ont prévue quelque chose, nous ne serons pas très open.

Nous montons rapidement et arrivons devant la porte. Cassiopé l'ouvre et une bande de sauvage nous saute dessus en criant. Cassiopé rit aux éclats en serrant Emy contre elle. Ils commencent à tous parler en même temps, tant et si bien que nous ne comprenons absolument rien. Je regarde Cassiopé en riant. Ma femme hausse les épaules alors que Sneaz la prend dans ses bras.

- Doucement on comprend rien les gars ! Dis je en riant.

- Alors on est pas les meilleurs potes de tout l'univers ? Dit Mo.

Cassie rit avant de le prendre à nouveau dans ses bras.

- Les meilleurs des meilleurs. Dit elle.

Ils se mettent tous à hurler dans le petit appartement. J'espère que les voisins ne sont pas là sinon ils ne vont pas aimer. Ils sont vraiment bruyant quand ils s'y mettent, et puis surtout l'heure qu'il est leur importe peu.

Deux petites têtes brunes se faufilent entre les garçons. Leo saute sur sa mère et Sara sur moi. Je m'accroupi devant elle et sers le plus fortement possible ma fille dans mes bras et je lui embrasse longuement le front. Elle m'a tellement manqué.

- T'as été sage chez maman ?

Sara hoche la tête en me détaillant un instant le regard pétillant. Elle finit par m'envoyer un grand sourire en m'embrassant la joue avant d'aller enlacer Cassie. Leo se plante alors devant moi et profite du fait que je sois accroupie pour entourer ses bras autour de mon cou. Il me sert fortement contre lui.

- Ken ? Dit il dans mon oreille.

- Ouais ?

Il soupire légèrement avant de parler.

- Je suis vraiment content que maman et toi vous soyez marié. Tu sais j'ai rêvé de papa quand j'étais chez papi et mamie et dans mon rêve il m'a dit qu'il t'aimait bien et que il était content pour maman et moi.

Je me détache du petit garçons, le regarde longuement attendre avant de lui embrasse le front et de le serrer à nouveau contre moi. Je ne lui répond rien un peu trop ému par ce qu'il vient de me dire. Cet enfant est vraiment incroyable.
Maya arrive ensuite avec Elea dans les bras. Notre fille semble à peine réveiller et surtout de mauvaise humeur. Les hurlements de hyènes des garçons ont dû la tirer de son sommeil.

- Oh non elle a tellement grandit.

Je ricane légèrement en voyant Cassie faire la moue en regardant notre fille. Elle finit par la prendre dans ses bras. Je me rapproche alors d'elles. Elea nous observe un instant avant de nous envoyer un grand sourire édenté. Nous rions légèrement avant de l'assaillir de baiser.

Tout le monde s'installe dans le salon. Nous prenons le temps de leur raconter comment c'est passé notre séjour avant qu'il ne prennent pitié de nos visages fatigués. Après une longue série d'accolade ils partent nous laissant tous les cinq.
Je décide alors d'aller prendre une douche. Lorsque je reviens dans le salon, tout le monde dort. Sara et Leo sont lovés contre Cassiopé et Elea dort dans son transat. Je les regarde un sourire niais aux lèvres. Il n'y a rien de plus beau à voir que ce genre de scène, croyez moi.

Qui l'aurait cru ? Qui aurait cru que la façons dont on s'est rencontrés aller faire naître une si belle histoire ? Qui aurait cru que j'allais tombé sous son charme aussi violemment ? Qui aurait cru que nous allions en être là aujourd'hui ?
Jamais, jamais je n'y aurais crus, mais jamais, oh grand jamais, je ne le regretterais parce que maintenant, grâce à elle et à tout cela je suis heureux.

Notre histoire est un renouveau, le renouveau d'un amour, d'une famille, d'une femme. Mon renouveau, son renouveau, notre renouveau.

THE END

Renouveau Où les histoires vivent. Découvrez maintenant