Chapitre 31

8.5K 360 47
                                    

PDV Cassiopé

Je sors de la chambre de Ken pour aller me prendre un café. Il est maintenant vingt heures et je refuse toujours de partir. Les médecins on finit par me laisser rester. Ils ont comprit que je ne partirais pas temps qu'il n'aura pas ouvert les yeux.
Après avoir récupérer mon café je retourne dans la chambre de Ken. Je m'assois sur la chaise à côté du lit, repliant mes jambes contre mon buste, le regard rivé sur le monitoring.

Dans la journée Sneaz est passé. Il m'a dit cette phrase qui tourne en boucle dans ma tête "Ken n'est pas Amir, il va s'en sortir". Je sais que Ken n'est pas Amir mais je ne peux m'empêcher d'avoir peur. Et si ma vie n'était qu'un éternel recommencement ? Et si à chaque fois que j'aime un homme il lui arrive quelques choses ?
Un grognement de frustration m'échappe. Je passe rageusement la main dans mes cheveux avant de finir d'une traite le café infâme du distributeur.

Je pose mes coudes sur le lit, lâchant enfin des yeux la machine pour les poser sur le visage pâle de l'homme que j'aime allongé que ce lit. Délicatement je retire une mèche de cheveux tombant négligemment sur son front. Je laisse mes doigts parcourir son visage. Je pousse un légé soupir.

- Aller Nek, s'il te plaît.

Je croise mes bras sur le matelas et y dépose ma tête. Le sommeil me gagne. Je n'arrive pas à lutter.

Des doigts passent fébrilement dans mes cheveux me sortant de mon sommeil légé. Je pousse un petit grognement avant de me redresser et de m'etirer. Mon dos craque bruyamment m'arrachant une grimace. J'ouvre les yeux mais les referme aussitôt aveuglée par la lumière artificielle beaucoup trop blanche de la chambre. Je me frotte légèrement les yeux et les ouvre à nouveau.

- Salut beauté.

La faible voix de Ken me réveil immédiatement. Je pose les yeux sur lui, il me fixe un petit sourire aux lèvres.

- Oh mon dieu Ken ! Dis je la voix tremblante.

Je lui saute presque dessus. C'est quand il pousse un petit gémissement de douleur que je me rappel de son torse plein de bandages. J'essuis maladroitement mes joues humides.

- Doucement Cassie.

- Oh mon dieu désolée !

Il ricane légèrement avant d'attraper ma main.

- Tu nous a fait tellement peur ! J'ai bien cru te perdre ! Je te jure que si tu n'étais pas déjà dans un sale état je t'en collerais une tellement tu m'as foutue la peur de ma vie.

Il se met à rire mais se stop assez rapidement en posant les mains sur ses côtés grimaçant de douleur.

- Je suis tellement soulagée que tu sois enfin réveillé.

À ce moment là une infirmière arrive. Quand elle voit que Ken est réveillé elle se met à lui faire faire tout un tas de tests dont je n'ai pas compris le quart. Mais là tout ce qui importe c'est que Ken soit enfin réveillé. Une fois la jeune femme partie Ken tourne la tête vers moi. Comme un enfant, il me réclame un baiser. Je ris légèrement avant de grimper sur le lit à ses côtés. J'évite un maximum de le toucher, pour ne pas lui faire mal et attrape son visage entre mes mains avant de déposer délicatement mes lèvres sur les siennes.

- Je ne pourrais pas vivre sans toi. Dis je.

- Parce que tu crois que moi je pourrais vivre sans toi ?

- Je t'aime. Dis-je soudainement.

- Moi aussi beauté.

Son sourire enfantin me fait légèrement ricaner a travers mes larmes. Je l'embrasse encore une fois avant de me rassoir sur la chaise.

Renouveau Où les histoires vivent. Découvrez maintenant