Renouveau

Chapitre 12

PDV Ken

La sonnerie de mon téléphone me fais sursauter me sortant de longues heures d'écriture coupé du monde. Je le prend et décroche sans regarder qui m'appelle.

- Oui ?

- Hum Ken ?

- Euh ouais ?

- C'est Rachida la grand mère de Leo.

Je me redresse les sourcils froncés. Je décolle le téléphone de mon oreille, et, lorsque que je constate qu'elle m'appelle du téléphone de Cassiopé, l'incompréhension envahie encore plus mon corps.

- Euh... Comment vous... Enfin..

- Le code du téléphone de Cassiopé est la date de naissance de Leo. Il est assez simple à trouver.

Je ricane légèrement.

- Que puis-je faire pour vous ?

- Aujourd'hui ça fait 4 ans qu'Amir nous a quitter. Ce matin Cassiopé est partie sans son téléphone, sans nous dire où elle allait, avant même qui nous nous levions. Il est maintenant 17h et on commence réellement à nous inquiéter. Leo commence à réclamer sa maman. Je sais qu'elle doit avoir besoin d'être seule, nous n'avons pas peur qu'elle fasse une quelconque bêtise mais nous sommes inquiet. Nous ne connaissons pas beaucoup Paris, alors partir la chercher est compliqué.

- Vous voulez que je le fasse ?

- Si ça ne te dérange pas.

Le soulagement s'entend dans sa voix. Cette femme a l'air d'énormement tenir à Cassiopé.

- Non au contraire.

- Merci beaucoup.

- C'est normal. Et je réellement désolé pour vous. Amir avait l'air d'un homme extraordinaire.

- Merci, oui il l'était.

Je vais pour raccrocher après l'avoir salué quand elle m'interpelle.

- Oh Ken ? Prend soin d'elle s'il te plaît. Vous méritez tout les deux d'être heureux.

Et elle raccroche. Je met mon téléphone dans ma poche et enfile mon manteau avant de partir de chez moi. Je monte dans ma voiture et réfléchis quelque instant. Après cinq minutes je décide d'aller à la salle de danse où elle travail. Elle ne peut être que là.

Après quinze minutes de route j'y arrive. Le portail est ouvert alors je me permet de rentrer. Quand je passe devant les fenêtre les rideaux sont fermer mais j'entends de la musique. Je rentre et me dirige vers la salle de danse. Là je vois Cassiopé entrain de danser seule au milieu de la salle.
À la fin d'un tour elle se retrouve fasse à moi. Quand elle pose ses yeux bleus sur moi elle ne semble pas surprise. Elle penche la tête sur le côté et me tend la main. J'hésite puis me décide à aller vers elle.

- Enlève t'es chaussures.

Je le fais rapidement et en profite pour retirer ma veste. J'attrape la main qu'elle me tend.

- Suis mes mouvements.

- Je suis mauvais danseur.

- Personne ne danse mal si il se laisse porter par la musique.

Elle positionne une de mes mains dans son dos et prend l'autre dans la sienne. Elle place son autre main au niveau de mon épaule. Elle fait un pas en avant, alors, instinctivement je fais un pas en arrière.

- Détend toi. Dit elle.

Je souffle légèrement puis je décide de ma laisser faire. Je recule quand elle avance et avance lorsqu'elle recule. Nous tournoyons au rythme de la musique. Ses yeux sont fermer. Sa poigne sur ma main se resserre au fur et à mesure. À la fin de la chansons une larmes coule le long de sa joue pour atterrir dans son cou. Je la tire doucement contre moi en continuant à me balancer d'un pied sur l'autre comme pour la bercer. Je passe la main dans ses cheveux sans rien dire. Elle a dû passer sa journée à danser, à vouloir oublier et là elle craque. Elle s'accroche de toutes ses forces à moi, comme ci elle allait tomber, comme ci la terre se derrobait sous ses pieds.