Chapitre 67 :
J'ai été d'une humeur massacrante toute l'après-midi. Je m'en veux de m'être défoulée sur mes élèves, mais il fallait bien que ça sorte. Mais bon sang, ça me rend dingue d'être jalouse d'une gamine ! Je ne sais même pas comment j'en suis arrivé là. Y a même pas 12 heures, Maxime m'embrassait langoureusement. Mais je me fais peut-être des films. Mais pourquoi alors était-il aussi gêné ? Ça me rend folle !
J'ai évité Maxime autant que possible. J'ai bien vu qu'il voulait me parler, s'expliquer, mais il y avait clairement trop de monde autour de nous.
Je suis encore en haut des pistes et je veille à ce que chacun descende une dernière fois et retourne au chalet. Comme d'habitude, je suis la dernière à arriver, et ce que je vois me laisse bouche bée... Maxime et Margot... Ils s'embrassent ou est-ce que c'est mon imagination qui me joue des tours ? Mes jambes flageolent.
Et je croise le regard de Maxime. Il a l'air choqué. Tu m'étonnes. Pris en flagrant délit avec son ex. Sans réfléchir, je tourne les talons et je trace à toute vitesse pour m'éloigner le plus possible d'eux.
Maxime : Clémentine !
Il m'a donc suivie. J'accélère. Je ne peux pas lui parler maintenant. Tellement aveuglée par la colère, et par les larmes, je ne me suis pas rendue compte que je me suis aventurée dans la forêt. Et la nuit qui commence à tomber... Mais je n'arrive pas à me raisonner, ni à prendre en compte le danger auquel je nous expose, Maxime et moi.
Maxime : Clémentine, attends-moi ! C'est pas ce que tu crois !
Il arrive enfin à ma hauteur et m'attrape le bras, mais je me dégage violemment.
Maxime : Il ne s'est rien passé avec Margot !
Je ricane et je continue à avancer à l'aveugle. Et en même temps, je me sens stupide. C'est normal qu'il craque pour Margot. Et ça m'énerve de m'être faite avoir. Maxime insiste et cette fois, il m'attrape les deux bras, se plante devant moi et n'est pas décidé à me lâcher avant d'avoir pu s'expliquer.
Maxime : Je t'aime !
Sous le choc, toute ma colère s'envole instantanément. C'est bien la dernière chose que je m'attendais à entendre...
Chapitre 68 :
Je suis sous le choc. Trop d'émotions... Je ne sais pas comment gérer ça... Je secoue la tête, comme si je ne voulais rien entendre. Maxime ne dit plus rien. J'ai l'impression qu'il est lui-même choqué par ce qu'il vient de dire. Il en a même relâché mes bras. J'en profite pour m'éloigner à nouveau de lui.
Maxime : Clémentine... s'il te plaît... écoute-moi. J'ai rien fait !
Il marche à deux mètres derrière moi. Il n'a pas l'air de vouloir lâcher l'affaire. Alors que tout ce que je veux, là, tout de suite, c'est qu'il me laisse seule ! Et qu'il arrête de me prendre pour une conne. S'il croit qu'avec un « je t'aime », il va m'amadouer... Bon, j'avoue, ça a failli marcher.
Clémentine : Rentre au chalet.
Maxime : Hors de question que je te laisse toute seule ici. Et arrête, bon sang ! Dans 10 minutes, on ne verra plus rien. Il faut qu'on fasse demi-tour.
Je réalise soudain qu'il a raison. La nuit est tombée super vite et on y voit presque plus rien. Je sors mon téléphone pour allumer la lampe de poche. Super, plus de batterie...
Maxime : Margot voulait juste me parler.
Clémentine : Tu fais ce que tu veux. C'est de ton âge.
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Once Upon A Clemax Story
FanfictionRencontre entre Maxime Delcourt et Clémentine Doucet de « Demain Nous Appartient ».