Chapitre 446 :
Les jours suivants sont les pires que j'aie jamais vécus. Je ne sais pas comment je fais pour tenir... Sans Maxime, je n'ai plus aucun goût à la vie... Et je sais que c'est horrible de dire ça alors que j'ai une fille... La pauvre, ça lui fait énormément de peine de me voir aussi triste, mais elle a fini par arrêter de vouloir comprendre mes raisons, qui sont stupides, selon elle. Et elle est aux petits soins pour moi.
Étonnamment, Maxime n'a pas cherché à me revoir, ou à m'appeler. C'est que j'ai été suffisamment catégorique... Je n'ose pas me l'avouer, mais je suis un peu déçue. Et je m'en veux immédiatement de ressentir ça... Si je l'ai laissé partir, c'est pour qu'il m'oublie et vive sa vie. Manifestement, il m'a prise au mot.
Vendredi... Ça fait déjà une semaine que j'ai rompu avec le seul homme que j'aie vraiment aimé... Et la douleur est toujours aussi insupportable. Mais j'ai promis à Garance que j'allais sortir de l'appartement aujourd'hui. Toute seule. Comme une grande. J'avoue que j'ai été tentée de revenir sur ma parole lorsque j'ai reçu un énième appel de l'hôpital... que j'ai laissé aller directement sur ma messagerie, comme tous les autres. Je ne peux pas gérer ça en ce moment...
Alors je mets ces soucis dans un coin de ma tête, j'enfile mes baskets et je sors me balader. Sans but précis, je parcours les rues de la ville, mais je finis par me retrouver près de la Paillote. Est-ce que je me suis dirigée inconsciemment vers la plage ? Parce que cet endroit est tellement lié à Maxime ? Heureusement, aujourd'hui, c'est son jour off. Il ne travaille pas. Alors je m'installe à une table dans un coin bien tranquille et je commande un verre. J'ai bien besoin d'un remontant. C'est Charlie, une ancienne élève, qui vient me servir.
Charlie : Vous vous êtes pris la tête avec votre mec ?
Je suis sidérée... Les nouvelles vont vite.
Clémentine : Il t'en a parlé ?
Charlie : Non, mais comme il est assis là-bas et que vous ne l'avez pas rejoint...
Choquée, je regarde dans la direction que m'indique Charlie, et je l'aperçois... en train de rire avec Margot et César. Et j'ai l'impression qu'on m'enfonce un poignard dans le cœur.
Chapitre 447 :
Je ne veux pas que Maxime me voie, alors je me fais toute petite et j'attends... sans pouvoir m'empêcher de les observer. Ils ont l'air si heureux... Insouciants. Finalement, je me dis que j'aurais dû laisser partir Maxime bien avant... Il n'était peut-être pas si épanoui que ça dans notre couple... Et ça m'attriste. Comme je ne peux pas m'en aller sans passer devant eux et être vue, je commande un deuxième verre, puis un troisième... Sans réfléchir. Et je ne peux même pas dire que ça me fait du bien, ce serait mentir.
Et enfin... après plus d'une heure, ils se serrent dans les bras et chacun part de son côté. C'est déjà ça... Enfin, il ne me doit plus rien, en même temps... Si Margot lui plaît toujours... Stop ! Je ne veux pas penser à ça. Il peut faire ce qu'il veut, mais je ne veux rien savoir !
Il faut absolument que je me change les idées, parce que je ne suis pas loin de craquer, je le sens... Et je laisse mon regard dériver vers la mer, où je vois plusieurs personnes s'adonner au kitesurf. Ils ont l'air de voler sur les vagues... Quoi de mieux pour s'évader, en fait ? C'est ce qu'il me faut... Évidemment, je ne veux pas m'avouer que si je suis attirée par le kite, c'est parce que c'est l'activité préférée de Maxime... Sans y réfléchir davantage, je me dirige vers le cabanon afin de louer ce qu'il me faut, c'est-à-dire l'équipement complet. Tom, un collègue de Maxime, s'avance vers moi avec un sourire. Il n'a pas l'air de me reconnaître, ce qui me va très bien, et il me fournit combinaison, harnais, planche et voile.
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Once Upon A Clemax Story
FanfictionRencontre entre Maxime Delcourt et Clémentine Doucet de « Demain Nous Appartient ».