Partie 23 - Olivier

537 10 2
                                    

Chapitre 171 :

Ça fait déjà cinq jours que Maxime a décollé pour les États-Unis avec ses parents. Il me manque terriblement, mais heureusement qu'internet existe ! On ne s'est jamais envoyés autant de messages... dont énormément de sextos. Encore une première pour moi... mais j'avoue que je me suis prise au jeu. J'arrive même à être plutôt audacieuse, et je trouve ça très excitant. Évidemment, je prends toujours soin d'effacer nos conversations, juste par précaution. L'idée que quelqu'un puisse tomber sur nos échanges m'angoisse.

On est jeudi soir, et Maxime atterrit samedi soir, soit dans deux jours. Probablement les deux plus longs jours de ma vie. Je sais que je pourrais profiter de mon temps libre pour chercher une solution vis-à-vis de Chloé... mais je sais très bien qu'il n'y a pas de solution. Si elle l'apprend, ce sera un carnage.

Plutôt que de tourner en rond, je décide d'aller me coucher. Au moins, le temps passera plus vite. Alors que je m'apprête à me glisser sous les draps, mon portable vibre. Je souris car je sais qu'à cette heure tardive, ça ne peut être que Maxime. Effectivement, j'ai un message de sa part : « Je suis en manque. De toi. De nous. » S'il savait à quel point c'est réciproque... Je m'installe confortablement dans mon lit avant de lui répondre : « Mon corps frissonne d'impatience, je n'en peux plus d'attendre. J'ai envie de toi. » On enchaîne les messages pendant plus de deux heures, et je commence à m'endormir. Je lui envoie un dernier message pour le prévenir : « Mes yeux se ferment peu à peu. Je t'imagine près de moi, tes mains sur mon corps, tes lèvres sur mes épaules et ton souffle dans ma nuque. Bonne nuit... Je compte bien rêver de toi. »

J'ai dû m'endormir sans savoir s'il a répondu à ce message car la matinée est déjà bien entamée lorsque je suis réveillée par quelqu'un qui s'acharne sur la sonnette de la porte d'entrée. Avant d'aller ouvrir à ce mal élevé, je regarde mon téléphone et je vois un dernier message de Maxime : « Bonne nuit, mon cœur. Hâte de te retrouver dans tes rêves. » Je soupire de bonheur...

Chapitre 172 :

Je passe rapidement les vêtements que je portais la veille et je me dirige vers l'entrée. On sonne à nouveau plusieurs fois. Franchement, qui fait ça ? Et la politesse dans tout ça ? J'ouvre la porte avec force, prête à remettre cette personne à sa place, mais les mots se bloquent dans ma gorge. En face de moi, le visage rouge de colère, se tient Olivier.

Olivier : Tu m'expliques ?

Sous mon nez, il me secoue un papier. Sans me laisser le temps de réagir, il me pousse pour entrer dans l'appartement. Il jette un rapide coup d'œil autour de lui avant de focaliser toute son attention sur moi. Il me détaille de la tête aux pieds. Immédiatement, je me sens coupable de porter une jupe et un chemisier légèrement transparent... Jamais je n'aurais porté ça quand j'étais en couple avec Olivier. Il ne l'aurait pas toléré.

Olivier : Je vois que tu te lâches... J'imagine que c'est pour te trouver un nouveau mec que tu t'habilles comme ça ? D'où cette demande de divorce ?

Je comprends enfin la raison de sa colère. Il tient les papiers du divorce à bout de bras devant lui, et très lentement, les déchire en deux.

Olivier : Tu croyais que j'allais te laisser partir ? Juste comme ça ? Tu sais que tu n'es rien sans moi. J'ai accepté de te laisser un peu d'espace pour que tu t'en rendes compte, mais manifestement, c'était trop compliqué pour toi. T'as rien compris, comme d'habitude.

J'essaie de prendre sur moi pour lui faire croire que je suis très sûre de moi, alors qu'au fond, je suis en panique totale.

Clémentine : Quand je t'ai quitté il y a 2 mois, c'était de façon définitive. Je pensais que c'était clair.

Once Upon A Clemax StoryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant