Chapitre 347 :
Les jours suivants s'enchaînent à une vitesse folle. Pendant que Maxime se concentre sur ses révisions pour le bac, moi j'avance dans mes recherches de reconversion professionnelle. Je me dis que je pourrais avoir mes chances en tant que coach sportif. Faire de la remise en forme, ou préparer quelqu'un avant une compétition, je suis sûre que c'est un boulot pour moi. J'ai adoré entraîner Maxime... Alors pourquoi ne pas faire ça, mais en étant payée ?
Je suis tellement plongée dans mes recherches que je ne vois pas les heures défiler. Lorsque je regarde enfin ma montre, il est déjà 18 h 30. Maxime devrait déjà être rentré depuis plus d'une heure ! Je prends mon téléphone, et je vérifie au passage s'il m'a envoyé un message, mais non. Je l'appelle, mais il ne me répond pas. Bizarre, ça ne lui ressemble pas... Je lui laisse donc un message : « Coucou mon cœur ! Je n'ai pas vu le temps passer, et je me demandais si tout allait bien de ton côté... comme tu n'es pas encore rentré. Je t'attends. Et je nous prépare un petit dîner sympa. Je t'aime. »
Ce n'est qu'une heure plus tard, au moment où je mets le gratin au four que Maxime me répond par texto : « Désolé, je suis allé réviser chez Bart. Il ne va pas bien, alors je vais rester pour dîner. Ne m'attends pas. Je t'aime. »
Mmm, il aurait au moins pu me prévenir avant... Je n'aurais pas préparé un gratin pour moi toute seule. Mais bon, je comprends qu'il veuille passer un peu de temps avec Bart. Alors je dîne toute seule, comme avant... et c'est d'un triste ! Je résiste à l'envie de lui envoyer un message pour lui demander quand il compte rentrer... Je ne veux pas qu'il se sente obligé de me rendre des comptes. Et finalement, épuisée, je vais me coucher à minuit.
Je suis réveillée par le matelas qui s'enfonce quand Maxime se couche à mes côtés.
Maxime : Désolé, je ne voulais pas te réveiller. Rendors-toi, il est tard.
Clémentine : Et Bart, ça va ?
Maxime : Mmm.
Il approche son visage du mien pour m'embrasser, avant de s'allonger sur le dos et de fermer les yeux.
Maxime : Bonne nuit.
OK...
Chapitre 348 :
Lorsque je me réveille le lendemain matin, je suis seule dans le lit.
Clémentine : Maxime ?
Pas de réponse. Mais il n'est même pas 9 h, et on est samedi... OK, hier, il est rentré super tard, et il est reparti super tôt ce matin... Je ne comprends pas. Et soudain, je me détends et je me sens stupide. Il a simplement dû partir à la boulangerie pour me préparer un bon petit déjeuner.
Je saute du lit et je me dépêche de me préparer avant son retour. Mais au bout d'une demi-heure, en ne le voyant toujours pas revenir, je me résous à l'appeler.
Maxime : Allô ?
Allô ? Mais il se moque de moi ? Genre il est étonné que je l'appelle ? Mais je prends sur moi, parce que j'espère qu'il a une bonne explication, et je ne veux pas me comporter en femme possessive avec lui.
Clémentine : J'étais étonnée de ne pas me réveiller dans tes bras ce matin... J'espérais un petit câlin...
Maxime : Excuse-moi, je comptais t'appeler un peu plus tard, mais je ne voulais pas risquer de te réveiller.
Clémentine : OK... Et donc ? T'es où ?
Maxime : J'suis chez Bart. Je n'ai pas pu t'en parler hier soir, vu l'heure à laquelle je suis rentré, mais on a mis au point un programme de révision assez intense jusqu'au bac.
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Once Upon A Clemax Story
Hayran KurguRencontre entre Maxime Delcourt et Clémentine Doucet de « Demain Nous Appartient ».