Once Upon A Clemax Story

Partie 48 - 18 ans

Chapitre 414 :

Lorsque j'ouvre les yeux ce lundi 15 juillet, il est encore très tôt et le soleil se lève à peine. Maxime dort profondément à côté de moi... ce qui est parfait. Je me lève sans faire de bruit pour ne pas le réveiller, et je me rends dans la cuisine pour me lancer dans la confection d'un petit-déjeuner digne d'un hôtel 5 étoiles. Ou presque. Parce qu'aujourd'hui est un jour particulier : Maxime a 18 ans.

C'est une étape importante pour lui... et pour notre couple. Enfin, Maxime s'en fiche royalement je crois, mais pour moi, ça signifie quand même ne plus sortir avec un mineur. Même si j'avoue que depuis la soirée à la plage il y a un peu plus d'une semaine, je vis notre relation bien plus sereinement. Parce que j'ai vraiment été étonnée de l'accueil qui nous a été réservé, à Maxime et à moi. On nous a traités comme un couple normal... et ça m'a fait un bien fou !

Bref... Puisque j'ai sympathisé avec les amis de Maxime, ils m'ont mise à contribution pour lui organiser une fête surprise pour son anniversaire. Enfin, mon rôle consiste surtout à faire en sorte qu'il ne se doute de rien. Et de le conduire tout droit dans la gueule du loup ce soir. J'ai hâte de voir sa tête quand il verra tous ses amis et sa famille réunis pour lui.

Mais d'ici à ce soir, on va fêter ses 18 ans rien que tous les deux. Donc, après avoir dressé une table splendide, préparé des pancakes, des œufs au bacon, et ma compote de pommes maison qu'il aime tant, je me faufile dans la chambre pour aller le réveiller. Je me glisse sous les draps et je l'enlace avant de lui murmurer à l'oreille : « Joyeux anniversaire, mon cœur. »

Maxime remue légèrement, signe qu'il m'a entendue, et sans ouvrir les yeux, passe ses bras autour de moi et niche amoureusement sa tête dans mon cou.

Maxime : Mmm... et c'est toi mon cadeau ? J'adore...

Et il me donne un baiser étourdissant qui ne laisse aucun doute sur le fait qu'il ne compte pas s'arrêter là. Alors je m'écarte doucement de lui.

Clémentine : Mais le petit-déj' est prêt.

Maxime : Si tu savais comme je m'en fiche.

Et il reprend ma bouche avec gourmandise, bien décidé à fêter son anniversaire de la plus belle des manières.

Chapitre 415 :

Épuisés, comblés, on se laisse tous les deux retomber sur le matelas en luttant pour essayer de reprendre notre respiration. Je tourne la tête vers Maxime, mais mes cheveux retombés sur mon visage m'empêchent de voir quoi que ce soit. D'un souffle, j'essaie de repousser ces mèches rebelles, mais sans succès. Et j'entends le petit rire de Maxime avant de sentir ses doigts sur mon front qui écartent mes cheveux. Et je croise enfin son regard pétillant.

Clémentine : T'avais raison : on s'en fout du petit-déjeuner.

Maxime : Tu sais que j'ai toujours de bonnes idées.

Je fais une petite moue dubitative et Maxime prend un air offusqué.

Maxime : Je veux un exemple d'une idée pourrie que j'aurais eue.

Pendant que je fais mine de réfléchir, il plonge sa tête dans mon cou et laisse courir sa langue sur ma peau, laissant une trace humide qui me fait frissonner.

Clémentine : Comment veux-tu que je réfléchisse ?

Mais Maxime relève brusquement la tête et je sens qu'il se fige. Je cligne des yeux en revenant à la réalité lorsque j'entends du bruit au salon. Prise de panique, j'ouvre la bouche pour hurler, mais Maxime est plus rapide que moi et plaque sa main sur ma bouche avant de me faire signe de ne pas faire de bruit. Il saute du lit, prêt à aller affronter la personne qui s'est introduite dans notre appartement, mais je n'ai pas l'intention de le laisser faire. Je lui attrape fermement le bras et je lui fais comprendre que je trouve que c'est trop dangereux. Mais évidemment, il n'en fait qu'à sa tête. Il se dégage de ma prise, et, sur la pointe des pieds, sort de la chambre. Eh bien la voilà, son idée pourrie...