Chapitre 645 :
Les semaines passent et se ressemblent. Mes cours avec Victor évoluent dans le bon sens, et j'avoue que je suis étonnée de le voir aussi bien progresser. Parce que malgré ses tentatives continues de drague, il fait vraiment des efforts, et ça commence à payer. Peut-être aussi parce qu'il a une prof exceptionnelle ! Finalement, je ne suis pas mécontente de mon travail avec lui, et ça m'a bien redonné confiance en moi.
Aujourd'hui, j'ai dû avancer son cours d'une heure, et bien qu'il ait lourdement insisté pour en connaître la raison, je n'ai rien lâché. Je lui ai juste dit que j'avais un rendez-vous important, en refusant de lui donner des détails.
En fin d'après-midi, lorsque je rentre à l'appart, Maxime m'attend déjà, tout excité.
Maxime : Ah, te voilà ! J'étais à deux doigts de t'envoyer un message.
Clémentine : Tu ne croyais quand même pas que j'avais oublié ? Et il n'est pas question qu'on arrive en retard à ce rendez-vous.
On a notre premier entretien avec une assistante sociale en vue d'obtenir l'agrément pour l'adoption. Lorsqu'on a reçu le courrier, on ne s'y attendait tellement pas ! Finalement, c'est allé super vite. Tant mieux. Autant savoir le plus rapidement possible si ce rêve pourra devenir réalité ou pas.
Je vais me préparer, et j'entends Maxime au salon qui ne tient pas en place. Au bruit qu'il fait, j'ai l'impression qu'il déplace les meubles pour s'occuper. Lorsque je le rejoins, 30 minutes plus tard, je le trouve assis à table, littéralement en train de se ronger les ongles. Je tire une chaise, je m'assois tout près de lui et je pose ma main sur la sienne pour le calmer.
Maxime : Désolé. Je suis sur les nerfs. J'ai tellement peur qu'on foire cet entretien.
Clémentine : Il suffit qu'on reste nous-mêmes.
Maxime : Oui, mais... Tu ne crois pas qu'on devrait cacher ta grossesse ?
Clémentine : Ce serait compliqué... Si jamais on a un autre entretien dans 6 mois et que j'arrive avec mon énorme ventre, ça passera mal. Par contre... Mon cancer, on pourrait éviter d'en parler.
Maxime : Hmm... Tu crois ? Oh, je sens qu'on va s'emmêler les pinceaux !
Clémentine : Oui... Le mieux, c'est qu'on soit sincères.
Chapitre 646 :
Lorsqu'on quitte le bâtiment lugubre dans lequel on vient de passer une demi-heure à voir nos espoirs réduits en miettes, aucun de nous deux n'a le cœur de briser le silence qui s'est installé entre nous. On marche simplement en direction de la voiture qui est stationnée trois rues plus loin. Mais à mi-chemin, je sors un peu de ma torpeur, et je tourne la tête vers Maxime. Il est blanc comme un linge et semble être sur le point de craquer. Doucement, je lui prends la main et j'exerce une pression... Et je sens une légère pression en retour. Cela nous suffit. Les mots sont finalement inutiles en un tel moment. À quoi bon ressasser ce qui vient de se passer ?
Arrivés à la voiture, il m'ouvre la portière et je m'installe côté passager. Je m'attends à ce qu'il vienne prendre place au volant, mais je le vois s'adosser à la voiture. Ça me crève de cœur de le voir aussi déçu. Et je ne peux rien y faire.
Soudain, un énorme bruit retentit, je sens la voiture bouger et j'entends Maxime pousser un cri de douleur.
Clémentine : Maxime ?
Sans attendre qu'il me réponde, je sors et contourne rapidement la voiture. Maxime a l'air de souffrir, mais je ne comprends pas pourquoi.
Clémentine : Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Dis-moi !
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Once Upon A Clemax Story
FanfictionRencontre entre Maxime Delcourt et Clémentine Doucet de « Demain Nous Appartient ».