Chapitre 75 :
Lorsque je me réveille, il est déjà midi. Je me douche tout en repensant à la nuit dernière. Il faut que parle à Maxime. Je ne veux pas tomber sur Chloé si je ne sais pas quelle excuse il a inventé. Alors que je sors de la salle de bains, j'entends la porte s'ouvrir doucement et je vois Chloé jeter un coup d'œil dans la chambre.
Chloé : Oh, je suis désolée. Je ne voulais pas frapper et risquer de te réveiller. Je suis là avec Maxime. On peut entrer ?
Clémentine : Bien sûr.
Pourquoi Maxime est-il venu avec sa mère ? Je ne sais jamais comment me comporter avec lui en sa présence. Chloé s'approche et me serre dans ses bras.
Chloé : Tu t'es remise de tes émotions ? Maxime m'a tout raconté. T'aurais vraiment pu mourir. Mais quelle idée de vouloir s'approcher d'un élan dans la forêt !
Un élan ? C'est ça son excuse ? On n'est pas au Canada... Mais si elle y a cru, tant mieux. Je m'assois au bord du lit avec Chloé, alors que Maxime reste debout et s'appuie dos au mur. Je lui jette un regard, il a le visage fermé. J'ai un pincement au cœur, et ça m'agace de ne pas pouvoir lui parler librement.
Clémentine : Ça va, Maxime ? T'as réussi à te reposer ?
Maxime : Mmm...
Décidément, quelque chose ne va pas.
Chloé : Il a insisté pour m'accompagner. Il voulait absolument savoir comment tu allais.
Clémentine : C'est gentil. Mais on a eu plus de peur que de mal.
Maxime : Oui, vous avez juste failli mourir...
Avec Chloé, on se regarde et on comprend ce qui ne va pas. Évidemment, ça a dû être traumatisant pour lui. Ma survie reposait uniquement sur ses épaules... J'ai envie de le rassurer, de le serrer dans mes bras.
Clémentine : Chloé, ça te dérange de me laisser discuter avec Maxime ? Je crois que ça lui ferait du bien de parler de ce qui s'est passé.
Chloé : Non, bien sûr ! Et la pause déjeuner est terminée. On m'attend sur les pistes. Comme toi, Maxime est dispensé de ski pour la journée. Profitez bien !
Je la regarde refermer la porte de la chambre, et je me tourne vers Maxime qui n'a pas bougé. Il est toujours appuyé contre le mur, les bras derrière le dos. Mais je vois que ses yeux se remplissent de larmes...
Chapitre 76 :
Maxime a les larmes qui coulent sur ses joues, mais son visage est toujours impassible.
Clémentine : Oh, Maxime... Je suis tellement désolée.
Je me lève et je m'approche de lui. Je l'embrasse là où ses larmes ont coulé. Sur ses joues. Elles ont un goût salé. Et je le serre dans mes bras. Il se détend enfin et me rend mon étreinte.
Clémentine : Je comprends que tu aies eu très peur la nuit dernière. Mais tout va bien maintenant.
Je lui caresse lentement le dos pour le réconforter du mieux possible. Je m'en veux tellement de lui avoir fait vivre ça.
Maxime : J'ai cru que j'allais te perdre... À chaque fois que tu t'endormais, je ne savais pas si t'allais te réveiller.
Clémentine : Je sais. Je suis désolée d'avoir été aussi inconsciente. Maintenant, il faut oublier tout ça et penser à autre chose.
Il se redresse pour plonger son regard dans le mien. On se regarde un long moment, toujours enlacés, puis il me prend le visage entre ses mains et m'embrasse avec une lenteur affolante. Il passe ses mains dans mes cheveux, sur ma nuque, puis descend le long de mon dos jusqu'au creux de mes reins. Et il exerce une délicate pression pour me rapprocher de lui.
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Once Upon A Clemax Story
FanfictionRencontre entre Maxime Delcourt et Clémentine Doucet de « Demain Nous Appartient ».