Chapitre 113 :
On est mercredi et je dois retrouver Maxime sur la piste d'entraînement pour préparer le semi-marathon qui a lieu maintenant dans moins de deux semaines. C'est la dernière ligne droite. Lorsque j'arrive, Maxime est déjà en train de s'échauffer en faisant des mouvements d'étirements. Il me tourne le dos et j'en profite pour l'observer.
Maxime : Je t'ai vue arriver, tu sais.
J'éclate de rire et je le rejoins.
Clémentine : Prise en flagrant délit !
Maxime : Si ça te permet de respecter notre règle et pas te retrouver à moins de deux mètres de moi... mate-moi autant que tu veux ! Je suis à ta disposition.
Clémentine : Oh oh oh, t'inverserais pas un peu les rôles ? Moi je sais garder mes distances. C'est moi qui ai inventé la règle.
Maxime : Et on est bien d'accord qu'elle n'est valable que jusqu'au 15 juillet, date de mon anniversaire, et où tu ne seras plus ma prof, donc plus hors la loi ?
Je pince mes lèvres, incapable de lui dire que je suis d'accord avec ça.
Maxime : Eh, t'as promis !
Clémentine : Mmm, j'ai dit que c'était le minimum.
Il s'avance vers moi.
Clémentine : Deux mètres !
Il s'arrête net, et lève ses deux mains.
Maxime : OK. Mais t'es bien d'accord qu'à partir de cette date, on aura juste à gérer nos familles. Faire en sorte qu'ils acceptent notre relation.
Clémentine : Genre ça va être super facile.
Maxime : Ce ne sera pas facile. Mais ça vaut le coup, non ?
Il me fait un sourire super charmeur... et forcément, je ne peux pas le contredire. Je sais qu'il a raison... Ça vaut la peine qu'on se batte pour notre couple. C'est juste que j'ai peur. Peur de perdre l'amitié de Chloé. Peur que Maxime gâche la belle relation qu'il entretient avec ses parents. Peur que ma fille ne comprenne pas que je puisse aimer un garçon de son âge et qu'elle me rejette. Peur de passer pour une perverse aux yeux de tous. Mais d'ici à juillet, je peux essayer de préparer le terrain pour faire accepter cette relation... inhabituelle. Il faut que je reprenne confiance en moi. Et je sens que ce sera possible grâce à Maxime.
Clémentine : Oui. Notre amour vaut le coup.
Chapitre 114 :
Maxime termine sa course en faisant un temps catastrophique. Mais qu'est-ce qui lui arrive ? Il est essoufflé et a du mal à reprendre sa respiration. Je lui tends une bouteille d'eau.
Clémentine : Tu peux m'expliquer ? Même lorsqu'on a commencé à s'entraîner ensemble, tu ne faisais pas des temps pareils. T'as perdu presque deux minutes. C'est énorme.
Maxime : Sérieux ? Putain, pourtant j'étais à fond.
C'est peut-être la pression... La date du semi-marathon approche et il panique ? Et là, je vois qu'il baille.
Clémentine : Mais tu fais quoi de tes nuits ? Tu dors, au moins ?
Je vois ses lèvres qui se retroussent lentement en un sourire. Oh, je sais ce qui lui passe par la tête en cet instant. Je ne peux pas m'empêcher de rire.
Maxime : C'est la faute de mon matelas. Je préfère le tiens, alors pour mettre toutes les chances de mon côté pour le semi, t'en dis quoi que je vienne me « reposer » chez toi cette nuit ?
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Once Upon A Clemax Story
FanfictionRencontre entre Maxime Delcourt et Clémentine Doucet de « Demain Nous Appartient ».