Chapitre 109 :
J'applique une dernière touche de maquillage lorsqu'on sonne à la porte. Maxime ! C'est fou quand même. J'ai des papillons dans le ventre à l'idée de le voir. C'est une chouette sensation. Je cours jusqu'à la porte et je lui ouvre rapidement.
Maxime : Oh, quelqu'un a l'air impatiente de me voir !
Je rigole et je l'agrippe au pull pour le tirer à l'intérieur de l'appartement. Il claque la porte derrière lui avant de m'embrasser avec ardeur. Je me presse contre lui et noue mes bras autour de son cou. C'est lui qui met fin à notre étreinte, ses mains encadrant toujours mon visage.
Maxime : Devoir te croiser sans cesse aujourd'hui sans pouvoir te toucher, t'embrasser, ça m'a rendu fou.
Clémentine : Oh, mais tu t'es si bien rattrapé à l'instant que j'en ai presque oublié l'histoire du maître chanteur.
Maxime : Pas moi. Faut absolument qu'on trouve qui c'est.
Je passe mon bras autour de sa taille pour l'entrainer vers le canapé. Il s'assoit et je me love dans ses bras, ma tête sur son épaule.
Clémentine : Je sais qui c'est.
Maxime : Quoi ? Et tu me dis ça comme ça, l'air de rien ? C'est qui ? Attends, pas Arthur quand même ? C'est pour ça qu'il a disjoncté en cours tout à l'heure ?
Clémentine : Gagné. Il y avait un peu de jalousie derrière tout ça.
Maxime : Oh mais je vais le massacrer !
Clémentine : Non, s'il te plaît.
Maxime : Mais tu vas pas laisser passer ça ! T'es pas sérieuse !
Je sens tout son corps se raidir. Il n'a pas l'air de prendre bien la nouvelle. Je bascule ma tête sur son épaule et d'une main, j'attire ses lèvres vers les miennes. Je souris en même temps que je l'embrasse, parce que je sens son corps se détendre immédiatement.
Clémentine : Écoute, je sais pourquoi il a écrit ce mot, et j'ai mis les choses au clair avec lui. J'ai insinué le doute en lui, mais... il va vraiment falloir qu'on fasse attention. Faut qu'on se fixe des règles. Tu ne t'approches pas à moins de deux mètres de moi quand on est en public. Pas de regards appuyés non plus. D'accord ?
Il me regarde un long moment avant de me répondre.
Maxime : Non.
Chapitre 110 :
Je fixe Maxime avec étonnement, et lui continue à me regarder très calmement, mais n'a pas l'air de vouloir en dire plus.
Clémentine : Non ? Comment ça, non ?
Maxime : J'en ai assez de cette situation.
Mon cœur fait un bond dans ma poitrine et j'ai l'impression qu'il se brise en mille morceaux. Ça y est, le moment que je redoutais est arrivé. Maxime est revenu à la raison et il me quitte. Je n'arrive pas à trouver mes mots. C'est peut-être pas plus mal. Est-ce que je veux seulement essayer de le retenir ? Il mérite mieux que moi. Malgré moi, je sens mes yeux s'embuer de larmes.
Maxime : Eh ! Qu'est-ce qui te met dans cet état ? C'est moi ? Ce que je viens de dire ?
N'arrivant pas à parler, je hoche simplement ma tête. Il approche son visage du mien et son souffle effleure mes lèvres.
Maxime : Excuse-moi... C'est juste que... cette situation est intenable sur le long terme. Tu t'en rends compte, non ?
J'acquiesce, et cette fois, les larmes coulent sur mes joues. Je sais qu'il a raison, mais ça n'en est pas moins douloureux. Je l'aime tellement. Mais je savais bien, au fond de moi, que ça ne pouvait pas durer.
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Once Upon A Clemax Story
FanfictionRencontre entre Maxime Delcourt et Clémentine Doucet de « Demain Nous Appartient ».