𝐋'𝐡𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐏𝐚𝐫𝐟𝐚𝐢𝐭

42.🍃

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NOELLA

On arrive sur le lieu. Je me gare, on descend, on court jusqu'à l'entrer. On le voit assis sur la chaise il cacher son visage tout en sanglotant. Il avait à ses côtés un autre mec qui était avec lui on lui dit bonsoir et il s'en va. Il était avec lui pour éviter qu'il fasse une connerie. Je viens vers lui je dépose mon sac et je le serre dans mes bras.

- c'est un homme fort ton père, il va se réveiller. Il s'est toujours battu pour avoir ce qu'il voulait dans sa vie surtout devenir policier. Il ne va pas vous lâcher maintenant.

- Alonso : Noella je dis quoi à ma sœur ? Ma mère elle nous à quitter plus jeune tu le sais putain et maintenant mon père ? Je te jure je fais toujours l'homme fort mais je ne sais pas si je vais me relever ! C'est ma fierté, je l'aime mon père !

Je le serre encore dans mes bras, ça me tuer de le voir comme ça. Il à perdu sa mère quand il avait douze ans, elle est morte d'un cancer de l'œsophage et c'était une période très dure pour eux trois, Alonso, sa sœur et son père.

- Bénédicte : de ce que j'ai vue de ton père avant c'est un homme courageux. Il vous a déjà élevé vous il n'a jamais baissé les bras ce n'est pas aujourd'hui qu'il va le faire. Il ne va pas vous abandonner.

On le rassurer, c'était tellement dur je n'étais vraiment pas bien. Voir un homme pleurer ça fait tellement mal, même une femme pleurer aussi ça fait mal. Mais un homme, je ne sais pas, ce n'est vraiment pas pareil.

- enfaite il s'est passé quoi ?

Il prend une forte inspiration.

- Alonso : il y'a eu un vol dans un événement et c'est la bande que je t'avais parlé l'autre fois qui sont dans le coup. Une personne les à dénoncer au téléphone, on à hésiter à y aller parce qu'on pensait que c'était un canular, mais il avait donné des détails précis et nous sommes partie.

- Alonso : on arrive sur le lieu c'était un carnage. Ils étaient là, ils y'avait des coups de feu dans tous les sens jusqu'à ce que j'entende les derniers coups de feu. Et j'ai vus mon père s'écrouler au sol sous mes yeux. Apparemment avant qu'il soit touché il aurait vu le visage d'un des leurs.

- putain, j'espère que ton père à bien retenue son visage comme ça quand il se réveillera ça sera fini pour lui.

- Alonso : ouais il n'est pas prêt avec moi, putain j'attends ce jour-là ! Mes collègues ils ont déjà commencer à le rechercher avec son équipe, demain je vais faire de même !

- Bénédicte : imaginer le gars qui a fait ça il quitte le pays ?

- carrément quitter le pays ? Je ne pense pas non ?

- Alonso : il ne peut plus quitter le pays. S'il le quitte il doit le faire dès ce soir, s'il attend demain c'est un homme mort !

- tu vas lui faire quoi ?

- Alonso : il y'a tellement de choses que j'aimerais lui faire pour avoir fait ça à mon père...j'ai juste hâte de l'avoir en face de moi.

Il continue de parler et on lui propose d'aller manger, il n'avait rien avaler depuis l'intervention. Il ne voulait pas au début mais il a accepté. J'avais forcé, il ne pouvait pas rester comme ça sans rien dans le ventre.