l'hôpital

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Lentement, j'ouvre les yeux. Ça fait un moment que je n'entends plus aucun bruit. Je me redresse sur mon lit et constate qu'effectivement ma chambre est vide. Mes parents ont dû rentrer à la maison se changer. Ils auraient aumoins pu me prévenir.

Je me sens encore un peu endormie. Ça doit être à cause des médicaments qu'ils me donnent ici. Je n'ai rien de grave pourtant. Mais le docteur a décidé de me gaver de médicaments. En plus, j'ai du avaler la potion de mon père. Heureusement que je me suis habituée à son goût étrange. N'empêche, ça marche car je n'ai presque plus mal. Combien de temps vais-je séjourner à l'hôpital ? Je crois que ça fait déjà deux jours que je suis là, non.

Je n'aime pas l'ambiance qui règne dans cet endroit. Ça me rappelle le jour où Sado avait été interné aux urgences vétérinaires. Je souffle un bon coup pour éloigner ce mauvais souvenir. Au lieu d'y penser, je jette un coup d'oeil autour de moi. Rien ni personne à perte de vue. Je suis dans une chambre avec plusieurs lits. Cependant, je suis la seule à être hospitalisée dans cette dernière. Je suis contente de ne pas avoir à partager mon espace personnel. En plus de ça, je vais pouvoir m'échapper incognito. Je veux et je vais voir mes co-équipiers, quoi qu'en disent les infirmières.

J'enlève la couverture sur mes jambes, enfile mes chaussons et quitte le lit chaud et douillet. Grâce aux chaussons, mes pas sont inaudibles. J'avance à pas lents vers la porte que j'ouvre ensuite doucement. À ma grande et bienheureuse surprise, il n'y a personne dans les couloirs. C'est quoi cet hôpital où les patients sont laissés sans surveillance ? C'est ma chance !

Je continue ma traversée des couloirs sans vraiment savoir où je vais. Je me disais qu'en regardant partout je finirais par trouver mais en fait c'est plus compliqué que prévu. En plus, je tombe parfois sur les infirmières. Elles n'ont pas l'air commode du tout. Je ferais mieux de rester discrète. Cet hôpital est plus grand que ce que j'avais imaginé. Pourtant, rares sont les chambres occupées. Dis-donc, il doit chaumer le personnel soignant.

- Tu comptes continuer de tourner en rond jusqu'à ce que tes parents reviennent ? m'arrête quelqu'un derrière moi.

Cette voix me dit quelque chose. Je me retourne vers cette personne qui n'est autre que Shisui. Je suis soulagée et soupire même. D'un autre côté, je suis si heureuse de le voir alors je me jette dans ses bras.

- Quelle joie de te voir ! Tu m'as tellement manquée, dis-je contre son torse.

- Et moi donc. j'étais si inquiet lorsqu'Itachi m'a dit que t'avais été kidnappée. À présent je suis rassuré de voir que tout va bien.

Son menton est posé sur ma tête et ses bras entourent mes épaules. Je ne peux m'empêcher de sourire à cause de ce qu'il dit. Toute fois, je ressens un pincement au coeur.

- Et Itachi, tu as des nouvelles de lui ? En fait, je suis sortie de ma chambre parce que je...

- Je venais te rendre visite quand je t'ai vu sortir. Je t'ai suivi jusqu'ici. Tu n'as pas besoin de t'expliquer. Je t'emmène le voir si tu veux, me coupe-t-il.

À ma grande surprise, il ne m'a pas sermonnée.

- Eh bien, Si on pouvait y aller tout de suite... J'aimerais le remercier de m'avoir sauvée. Tu... Tu ne vas pas me gronder ? demandai-je.

- En tant qu'amis, c'est normal de s'inquiéter pour lui, pas vrai ?

J'acquiesce discrètement.

- Ce serait cruel de ma part de t'empêcher de le voir. Allons-y ! Mais avant, déclare-t-il tout en me soulevant du sol, Je te ferais remarquer que tu es en convalescence et donc tu n'es pas autorisée à faire le moindre effort. C'est pourquoi je vais te porter jusqu'à leur chambre. J'espère que tu n'y vois aucune objection.

Mon Amour Pour Itachi [ Partie 1] TERMINEEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant