J'ai l'impression que ça fait une éternité que je suis dans cette salle d'attente. Elle est froide, peu réconfortante. Je suis seule avec ma peine et mes démons. Mes démons, ces petites voix dans ma tête qui ne cessent de répéter que tout est de ma faute.
Si je n'avais pas été si faible, Sado n'aurait pas eu à me protéger. Sa vie ne serait pas dans en danger en ce moment. Oui, Tout est ma faute. Et cette fichue porte des urgences qui ne s'ouvre toujours pas. Et cet écran qui clignote en affichant " urgence " si fièrement, Comme si je ne me sentais pas assez fautive comme ça. Mais j'ai confiance au docteur. Je sais qu'il fera tout son possible pour le sauver. Mon père m'a toujours dit que c'était le meilleur de tout le village et au-delà. Et mon père se trompe rarement.
Avec le temps, mes larmes ont tari. Soit parce que je n'en ai plus, soit parce que je n'ai plus de force. Je ne sais pas et je m'en fiche. Je veux juste que Sado s'en sorte vivant. Rien que ça.
Un brouhaha provenant de l'entrée me tire de mes sombres pensées. Puis mes parents entrent dans la salle et me rejoignent. Ils ont des Visages tristes. Voilà qui arrange ma situation * ironie *. Ils me serrent fort dans leurs bras. Cette chaleur familiale a l'effet escompté. Je me sens tout de suite beaucoup mieux, rassurée, mais la tristesse est toujours là. Alors je fonds en larmes. C'est comme si elles les attendaient.
Papa : Oh ma chérie, Shisui nous a tout expliqué. Nous sommes vraiment désolés de ce qui est arrivé à Sado. Il resserre son étreinte. Et toi tu n'as rien ?
Je hoche négativement la tête.
Maman : on l'a vu te suivre quand tu es rentrée dans la forêt. On ne pensait pas que tu serais attaquée. Mais on savait qu'il te protègerait. Sois fière d'avoir un ami comme lui.
Leurs paroles sont réconfortantes mais cela ne soulage pas complètement ma peine.
Moi : il a risqué sa vie pour moi, parce que je suis faible. Je suis pathétique. *fond en larmes*
Mes parents me serrent jusqu'à ce que je me calme de nouveau. Ils ne savent pas quoi faire et n'ont rien d'autre à ajouter. Une question me vient en tête.
Moi : où est Shisui ?
Maman : il est resté expliquer tout ça aux coordinateurs du rite. Pour que les enfants qui vous ont attaqués payent pour ça. Sinon il serait revenu, tu penses bien.
J'acquiesse. Elle a raison. Quelqu'un doit les dénoncer. Et comme je suis occupée ailleurs, Il est le mieux placé pour ça. Je ne le remercierai jamais assez.
L'attente est interminable, angoissante, mais on tient le coup. Mes parents ont pris place, à ma gauche pour ma mère et à ma droite pour mon père. Ainsi ils m'encadrent et me donnent tout leur amour et leur soutien. Quelque chose attire mon attention. Le panneau lumineux a cesser de clignoter. La porte s'ouvre enfin, laissant place au docteur. Son visage est sombre, fermé. Puis un rictus au coin de sa bouche le trahi. Il nous souri et vient vers nous.
Docteur: c'est vous les maîtres de Sado n'est-ce pas ? Nous acquiessons. Il reprend la parole : Cesser donc de vous tourmenter. Il y'a eu plus de peur que de mal. Il prend une grande inspiration. Votre compagnon va bien. Il est un peu sonné, mais rien grave. Nous n'avons pas eu à l'opérer.
Ses mots m'enlèvent tout le poids qui me pesait sur les épaules. Mes parents poussent des soupires de soulagement.
Moi : Merci... Merci beaucoup. Est-ce que... Je peux le voir ?
Docteur : non. Malheureusement, Il a encore besoin de repos. Il est sous sédatifs. Mais d'ici quelques heures tu pourras le voir et même le ramener chez toi. Ton chien est combatif, Il va s'en sortir.
Son sourire m'éclaire dans ce tourbillon d'angoisse. Voilà qui est fait. Je suis plus que rassurée. Mes parents aussi ont le sourire aux lèvres. Enfin, on voit le bout du tunnel. (ㄒoㄒ)
Un mois plus tard...
Assise sur mon tabouret, j'observe Sado qui mange dans sa gamelle. Nous sommes dans la cours, près de sa niche. Après sa sortie de la clinique, Il me grognait dessus. Comme s'il ne voulait plus que je l'approche. Il le faisait aussi à tout le monde, mais je me sentais plus visée. La culpabilité s'était emprise de moi, et je me suis peu à peu éloignée de lui.
Il a fallu du temps mais grâce à Shisui, Il fait de nouveau confiance à nous les humains. Pour se faire, Shisui l'a promené à chaque fois qu'il pouvait avec moi à ses côtés. Puis, Mes parents ont dû le laisser dormir à l'intérieur, dans ma chambre plus exactement, pour qu'il se réhabitue à nous. Suite à tous ces efforts, on est de nouveau les meilleurs amis du monde.
Pourtant, je ne peux faire disparaître ce poids sur mon cœur qui me consume de jour en jour. La culpabilité. Oui, je n'ai pas fait exprès de me retrouver dans cette situation. Mais si j'avais au moins pu me défendre, au moins pu fuir... Rien de tout ça ne serait arrivé. Suite à ça, je me suis éloignée de mes quelques amis. Si ça avait été eux, Ils se seraient défendus. Que ce soit Shisui ou Itachi ou même Izumi, Ils auraient évité ce désastre. Oui je m'en veux, tellement....
Shisui : Onohana ?
Sa voix me sort de mes pensées. Je me tourne et croise le regard inquiet de mon ami. Il est de l'autre côté de la barrière - elle n'est pas aussi haute que je le pensais. Plusieurs secondes s'écoulent sans qu'aucun de nous ne dise un mot. Toute fois, Shisui brise ce silence pesant.
Shisui : ça te dit de faire un tour ? Me demande -t-il tout souriant.
J'aquiesse et vais chercher la laisse de Sado. Mais il m'arrête.
Shisui : non... Une balade rien que toi et moi. Sans Sado.
Sa demande me surprend, mais j'accepte. Je lui fais confiance et je sais déjà ce qu'il va me dire.
Je sors et le rejoins de l'autre côté de la barrière. On commence à marcher.Shisui : alors... Comment tu vas ?
Je bouge mes épaules, je n'ai pas vraiment envie de parler.
Shisui : que t'arrive-t-il alors ?
Je refais le même mouvement avec mes épaules. Mes yeux ne quittent plus le chemin. Je ne peux pas l'affronter, et j'ai assez pleuré. Je ne sais pas quoi faire, je ne pense pas qu'il le sache mieux que moi. Pourtant, le jour de l'accident, Il nous a sauvé. Puis il nous a conduit à la clinique et m'a rassurée comme un grand frère l'aurait fait. Ensuite, Il s'est occupé de la paperasse comme mon père aime le dire. Et enfin il a rééduqué Sado. Il a fait tout ça pour nous, et moi je ne lui ai jamais dit "merci". Quelle amie je fais....
Shisui : regarde, un stand de boulettes de poulpe. Ça te dit ?
Le souvenir de cette maudite journée refait surface, pourtant j'ai assez de force pour accepter et il m'emmène jusque là. Le serveur nous salut joyeusement et prend nos commandes. Quelques minutes plus tard, me voilà avec un gros paquet de boulettes, Shisui aussi. Nous quittons l'endroit les bras chargés. Il en a commandé beaucoup trop. Il a peut être un défaut finalement : il a les yeux plus gros que son ventre, Comme mon père, sinon pire.
Shisui : je connais un endroit tranquille où on pourra manger en paix. Viens, suis moi.
Il empreinte un chemin, je le suis de près et quelque chose me dit que je connais cette route. Mais oui ! C'est celle qu'on avait pris Itachi et moi le jour où il m'a aidée à donner ses leçons à Sado. Alors on va sur son terrain d'entraînement ?! Je ne dis rien à Shisui et le laisse me conduire. Peut être on va ailleurs, qui sait ?
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Correction complète le 20-07-2018(。’▽’。)♡(。’▽’。)♡(。’▽’。)♡(。’▽’。)♡
La suite la semaine prochaine. À bientôt mes lolinours. (・´з'・)
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Mon Amour Pour Itachi [ Partie 1] TERMINEE
FanficJe suis une supère fan de Naruto (secrètement amoureuse d'Itachi) qui écris une fanfiction dessus... Lisez et vous verrez bien.(。ì _ í。) Tout le monde pensait qu'Itachi avait éliminé tous les membres de son clan à part son frère, et pourtant... Il...