Mon Amour Pour Itachi [ Partie 1] TERMINEE

l'amaterasu ?! est-ce possible ?! #2

Quoi ? J'ai bien entendu, je ne suis pas sourde. Ils ne vont pas bien ?! Je sens les larmes me monter aux yeux.

- Emmène moi les voir, s'il te plaît, déclarai-je sans hésiter.

Je ne laissais pas d'autre choix à Shisui que celui de me conduire à eux.

Il m'a accompagnée jusqu'à une chambre mise à l'écart. J'hésite à entrer mais je n'ai pas le choix. Ce sont mes amis.

- Onohana, je suis là en cas de besoin, m'avertit Shisui.

- OK.

Je tourne la poignet de porte et rentre. Je suis sidérée de voir Seiji et Byakuya dans cet état. Ils sont reliés à une machine par des tubes. Une larme roule sur ma joue. Je me mords la lèvre inférieure. Puis me dirige vers eux  d'un pas hésitant.

- Qu... Qu'est-ce... Qu'est-ce que c'est que tout ça ? bégaie-je.

- Ce qui les maintient en vie et surtout profondément endormis. Tout ça, c'est pour leur bien, répond Shisui derrière moi.

Je vais à leur chevet vue que leurs lits sont côte-à-côte. Byakuya a des bandages autour des yeux. Seiji a un masque autour du nez. Une buée d'air se forme lorsqu'il expire. Tous les deux sont sous perfusion.

- Je pensais qu'ils seraient épargnés parce que je m'étais livrée aux ninjas de Kiri, murmurai-je.

- En fait, Seiji était déjà mal en point et pourtant, il s'est servi de ses dernières forces pour lancer un signal d'urgence que seuls les ninjas sensoriels peuvent percevoir, m'explique Shisui.

- Je vois...

- Quant à Byakuya, il se serait trop servi de son Byakugan pour suivre la trace des Ninjas épéistes. Il ne voulait pas rentrer lorsque les forces spéciales les ont retrouvés. Malheureusement, il n'a pas pu aller jusqu'au bout et a été ramené en toute urgence au village.

- Tout ça pour moi, sanglotai-je.

- Ne dis pas ça Onohana... entendis-je soudainement.

Qui a parlé ? J'ouvre les yeux embués par mes larmes et ne vois pas la personne qui a dit ça. Ce n'était pas la voix de Shisui et celle-là semblait venir d'outre-tombe.

- Ce n'est pas de ta faute.

- Hein ? Byakuya, tu es réveillé ? m'étonnai-je.

- Comme tu peux le constater.

Un léger rictus se forme sur ses lèvres. Essaie-t-il de sourire ?

- Tout va bien maintenant, les infirmières et médecins prennent soin de vous deux, dis-je m'étant rapprochée de son oreille.

- Je le sais. Ce serait plutôt à moi de te demander de ne pas t'inquièter pour nous.

- Pourquoi dis-tu ça ? Nous sommes amis, c'est normal que je m'inquiète pour vous.

- Hum...

- Allez ! Réponds moi ! Termines ce que tu as commencé !

- Onohana, du calme ! m'interpelle Shisui.

- La vengeance... Voilà ce qui a guidé nos pas. Tu n'as rien à voir avec ça alors cesse de te faire du mouron pour nous.

- Quoi ? Qu'est-ce que tu racontes ? Vous vouliez vous venger, mais de qui ?

Je m'en souviens maintenant. Seiji qui suivait Kisamé après m'avoir dit qu'ils se connaissaient dans le passé.

- C'est Kisamé n'est-ce pas ? Dis-moi si je me trompe.

Aucune réponse. De quoi m'énerver.

- Très bien, ne dis rien. Mais dans ce cas... Dans ce cas saches que nous ne sommes plus amis encore moins coéquipiers. Je refuses de partager mon temps, mes inquiétudes, mes rêves, avec des personnes qui n'en font pas de même avec moi.

Ayant dit cela, je sors précitement de la pièce. Shisui tente bien de me retenir mais je n'en ai rien à faire. Une fois à l'extérieur, je m'éloigne à toute vitesse. Au bout d'un moment, j'arrive sur le toit de l'hôpital. Me demandez pas comment j'ai fait pour arriver jusqu'ici. J'ai besoin d'être seule un peu. Mais surtout j'ai besoin d'hurler toute ma rage et c'est ce que je fais.

Comment ? Pourquoi me mettent-ils à l'écart de leurs vies ? Alors que moi je leur ai tout dit de moi... Je leur faisais confiance, j'avais foi en eux. Alors pourquoi ? Je ne mérite pas d'être leur amie ?

Je suis restée des heures assise par terre à me poser des questions. Je suis rejointe par Shisui. J'ai l'impression qu'il a attendu de l'autre côté de la porte qui mène au toit, Le temps que je me calme. Il s'assoit à mes côtés.

- Pourquoi es-tu en colère ?

- parce que je me sens trahie.

- Pourtant tes amis ont tout fait pour te retrouver.

- Ce n'était pas plutôt pour empêcher leurs ennemis d'atteindre leur but ? Là tu vois j'ai des doutes sur eux, sur tout le monde en fait, grondai-je avant d'avoir la gorge nouée. Ils n'avaient pas le droit de me mettre à part comme une étrangère. Je ne veux plus les voir.

- Tu parles ainsi sous l'effet de la colère. D'ici demain tu auras changé d'avis.

Suite à ses mots, Shisui n'ajoute rien mais se contente de passer un bras autour de mes épaule. Je me remets à pleurer en pensant...

- Et dire que j'avais activé mon mangyéko et que je comptais m'en servir pour devenir plus forte et les protéger.

- Quoi ? Quand ça ? s'étonne-t-il.

- Quand j'étais entre les mains de l'ennemi, ils ont tenté de m'arracher un oeil. Voyant le danger, j'ai déclenché l'amaterasu. L'homme qui voulait me faire du mal est sans doute mort à présent.

Sur le coup, je n'ai pas remarqué que Shisui s'était un peu éloigné de moi. J'ai un doute.

- Qu'y a-t-il ? demandai-je, septique.

- En fait... Te rappelles-tu du jour où je t'ai dit que j'avais manipulé tes pupilles afin de...  En fait, je les ai manipulées pour que si jamais quelqu'un essayait de te les arracher que tu puisses...

- N'ajoute rien. J'ai compris ! Je n'ai pas activé le mangyéko, non. J'ai été manipulée par celui que je considérais comme mon meilleur ami, lancai-je.

- Onohana, je...

- Vas t'en ! Ne t'approche plus de moi, compris ?

Il est surpris par ma réaction et ne bouge plus.

- Si tu ne pars pas, alors c'est moi qui vais le faire. Ne me suis pas, s'il te plaît.

Je fonce vers la sortie. Je ne sais pas où je vais aller mais le plus loin d'ici serait parfait.

Pourquoi me font-ils tous ça ? C'étaient mes amis et ils m'ont trahie. Jamais je ne leur pardonnerai.

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Fin plutôt triste non ?
Qu'en avez vous pensé de la révélation de Shisui ? Et de la réaction d'Onohana ?
À bientôt pour la suite des événements.