Sauve-moi des flammes (MxM). Tome 1 (à corriger)

Chapître 39

Je suis juste à l'heure pour l'intercepter à la sortie des cours. Je salue Amandine et Camille et j'hésite... est ce que je peux l'embrasser devant tout le monde, le prendre dans mes bras ? Je n'ai pas le temps de me décider, qu'il m'étreint, m'embrasse et je suis propulsé dans un autre monde. A son contact je me sens incroyablement bien.

- il me reste 3h de libres avant de partir au boulot, ça te va si on les passe ensemble ?

Un grand sourire illumine son visage, il prend ma main et m'entraîne vers les logements U. Il nous faut normalement 5mns pour y parvenir mais quand on prend le temps de se bécoter tous les dix mètres c'est carrément plus long. Sa chambre minuscule est parfaitement rangée et entretenue. Je passe mon regard d'Adam au lit et du lit à Adam. Je l'agrippe et l'y entraîne avec moi. Je suis à califourchon sur lui. Je l'embrasse intensément, presque sauvagement. Mon bas ventre me picote, je suis très très excité. On se déshabille rapidement. Je veux profiter un maximum de lui, être peau contre peau, m'imprégner de son odeur. Nus tous les deux, nous caressons, embrassons chaque parcelles du corps de l'autre. Je m'enflamme mais ça n'a rien de comparable avec mon feu intérieur dû à mes angoisses. Adam empoigne ma queue tout en m'embrassant. Sa langue dans ma bouche remue au même rythme que sa main fait des va et vient avec mon sexe. Je me délecte de cet instant. Il me renverse et je me retrouve sur le dos. Il descend sa bouche jusqu'à mon sexe et me suce. Putain je n'en aurai jamais assez ! Bordel c'est trop bon. Je lui attrape les cheveux et donne la cadence en remuant les hanches. Oh mon dieu l'extase ! Je monte directement au paradis quand j'arrive à la jouissance et me déverse en lui.

- Tu sais que tu es magnifique quand tu jouis. Ce n'est pas une question c'est une affirmation. Je rougis de la tête aux pieds. Est ce que tu me fais confiance mon cœur ? me demande-t-il, alors que je me remets tout juste de mon orgasme.

- hum, c'est une question piège ? A ses yeux rieurs je vois que ma question l'amuse.

- nan, c'est simplement que j'ai envie de toi à un point que t'imagines même pas. J'aimerais aller plus loin mais si tu ne te sens pas prêt je comprendrais. Ok ?

- oui je te fais totalement confiance, j'en ai très envie aussi mais je ne te cache pas que l'idée me rend vraiment très nerveux.

- Est-ce que tu veux qu'on essaie ? Je te promets de ne pas aller au-delà de tes limites.

Je hoche la tête en signe de consentement. Il écrase ses lèvres contre les miennes, me dit qu'il va me préparer et mon cœur fait des embardées. Il ouvre sa table de nuit, en sort du lubrifiant et un préservatif qu'il pose sur le lit. Je crois que je vais m'évanouir. J'ai chaud, froid. Je ne sais plus comment je m'appelle. Tous mes sens sont exacerbés. Il prend le temps de me caresser, m'embrasser, il me lèche et mon corps apprécie ces douces sensations. J'ai des papillons qui s'envolent dans le ventre. Il ouvre le tube de lubrifiant et en met sur ses doigts. Je vais mourir d'une crise cardiaque. Il doit sentir que je flippe complètement. Il me sourit, m'embrasse, sa langue fait des va-et-vient dans ma bouche comme s'il la baisait. Dans le même temps il m'a écarté les jambes et met ses doigts au niveau de mon anus. Personne n'y a jamais eu accès. Il y étale le gel. Wouah, c'est froid ! Très vite je n'y prête plus attention, il m'a pénétré d'un doigt. Adam me fixe, il guette mes réactions. Son doigt tourne en moi, fait des allers-retours, il le plie. Je suis crispé comme pas possible. Je sens des gouttes de sueurs perlées sur mon front. Il me demande si ça va. Les mots ne franchissent pas mes lèvres alors je hoche la tête. Il insère un deuxième doigt et élargi mon trou, ses doigts travaillent mon intérieur. Curieusement je me détends, j'ai confiance en lui, il ne fera rien qui me ferait mal. Il me demande de me mettre à quatre pattes, la pénétration sera moins douloureuse de cette façon pour ma première fois. Je déglutis difficilement. Il met le préservatif et enduit de nouveau mon entrée de lubrifiant. Je sens sa bite prête à rentrer. Il me demande de bien respirer. Il me tient par les hanches et me pénètre doucement. Oh putain c'est douloureux. J'ai du crier sans même m'en rendre compte, il ne bouge plus le temps que je m'habitue à son membre en moi. Il attrape une de mes mains et croise ses doigts avec les miens. Ça me rassure.

- ça va mon cœur ? Je peux continuer ? Ses caresses dans mon dos me décontractent un peu plus.

- oui vas-y, j'en ai envie autant que toi.

- je vais doucement, ne t'inquiète pas

Il fait de petits mouvements pour m'éviter d'avoir trop mal, progressivement il accentue le rythme et me pénètre encore plus profondément. Je gémis. Ça me pique un peu mais je ne peux pas dire que ce soit trop désagréable. Il m'embrasse le dos et d'une main saisit mon membre de nouveau gonflé et dur. Mon excitation est à son paroxysme. Il accélère le mouvement en moi et donne le même tempo à sa main. Tout à coup je ressens une décharge dans le bas du dos, il vient de toucher ma prostate, putain je suis au septième ciel. Ses allers-retours se font toujours plus rapides et sa queue touche mon point orgasmique à chaque poussée. Il ressort, je me sens vide, mais déjà il m'a retourné et j'enroule mes jambes autour de sa taille. Il me pénètre, il est allongé sur moi. Le frottement de son corps contre le mien poursuit l'effet de sa main un peu plus tôt avec mon sexe. Nos regards s'accrochent et ne se quittent plus, nos gémissements se font plus forts et nous atteignons l'orgasme simultanément. Je le serre dans mes bras aussi fort que je le peux, j'ai besoin d'imprimer sa peau sur la mienne. Il fourre sa tête au creux de mon cou et m'embrasse, il me lèche sous l'oreille, me dit combien il m'aime. Je souris niaisement. Je suis in love.

- ça va ? Tu n'as pas eu trop mal ?

- Je reconnais qu'au départ ce n'est pas très agréable mais par la suite j'ai apprécié et même adoré.

On reste un moment comme ça, enchevêtrés l'un avec l'autre. On se regarde amoureusement. C'est une histoire sans paroles. Il est rayonnant et je suis à peu près certain que mon visage est également radieux. Plus rien n'existe que nous deux.

- j'ai besoin de toi Adam. Ma vie prend tout son sens avec toi.

- je t'aime Yannis.

On ne parvient pas à se détacher, je promène ma main dans ses cheveux bouclés. Et si c'était ça le bonheur ?

- Pff, il faut que j'y aille, ça n'a beau être que trois jours, tu vas me manquer. J'ai déjà hâte à nos retrouvailles, lui dis-je avec un clin d'œil.

- Hum, heureusement que j'ai des révisions par dessus la tête, j'aurai l'esprit occupé en t'attendant. On se retrouve ici ou chez toi ?

Je prends un air gêné
- à l'appart, il y aura Fauve et ...

- t'inquiète, j'ai bien compris. Tu peux me parler d'elle sans problème. Je l'apprécie beaucoup tu sais.

- merci Adam d'être si compréhensif.

Je l'embrasse et m'active pour être à l'heure au boulot.