- Chapitre 9 -

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PDV PLK

Je me réveil dans la chambre de V.R.N, bon en vrai si j'ai mis le bordel c'était pour voir comment elle allait réagir. C'est pour ça que hier soir j'ai rangé pour que ce soit propre, sa grand-mère a changé les draps pour moi à ce que j'ai compris. Ça me fait toujours rire quand je l'entends parler croate, parce que malgré tout elle a toujours l'accent et elle se souvient de comment on parle. Je passe une main dans mes cheveux faut que je me douche mais je sais déjà que la demoiselle doit être dessous. Je tends l'oreille mais je n'entends pas l'eau comme hier, je décide de sortir de ma chambre pour me diriger dans la cuisine. Elle est en train de petit-déjeuner du pain avec de la confiture et du nutella. Je la regarde un peu elle est sur son téléphone, je m'avance dans la pièce elle relève à peine son regard sur moi. Puis elle replonge son attention sur son écran, je me fais couler un café quand je me sens observer. Je me retourne et elle braque son regard dans le miens, elle continue de me regarder quand la sonnerie du micro-onde me surprend. Je détourne le regard alors qu'elle part toute souriante récupérer son chocolat chaud, elle se repose à sa place et reprend sa tasse. Je me place pile en face d'elle, elle relève une fois de plus son regard sur moi mais regarde au loin.

V.R.N: Croatie, ma vieille je t'avais totale zappé viens la ma belle. Elle part à la fenêtre et laisse entrer un chat blanc avec des yeux verts.

Moi: C'est quoi ça? Elle prend le chat dans ses bras et le ramène à nous en le mettant devant sa gamelle.

V.R.N: Ça c'est Croatie. Elle le reprend et le met face à moi, le chat me regarde et commence à s'énerver.

Moi: Charmante. Elle me tire la langue telle une enfant et repose le chat qui crache.

V.R.N: Toi tu continues tu passes dehors salope. Elle se repose à sa place en parlant au chat comme à sa pote, un délire c'te meuf.

Moi: Encore plus charmant. Elle boit son verre et se relève à toute vitesse pour prendre je sais pas quoi. Elle revient avec un bocal rempli de feuille qu'elle me tend.

V.R.N: Prend une feuille. Je la regarde pas sûr de savoir ce qu'elle veut mais finis par obéir. Je prends un papier et l'ouvre.

Moi: Ta journée va être productive sans prise de tête. Je lis à voix haute alors qu'elle prend aussi un papier.

V.R.N: Journée productive accompagné d'intempérie. Ça tu l'as dit. Elle rigole devant ma tête qui veut dire explique je comprends rien.

Moi: Je comprends pas le délire mais si tu le dis. Le chat monte à côté de la croate qui la remet par terre d'un simple coup de main.

V.R.N: Toi tu te mets la croquette jusqu'à l'oeil, les papiers c'est ma grand-mère qui les a faits quand j'ai pas le moral j'en pioche un.

Moi: T'as l'impression que je suis en dépression? Elle hausse les épaules et pose sa tasse dans l'évier et commence la vaisselle. Je lui donne ma vaisselle et me barre à toute vitesse.

V.R.N: Non mais t'as cru j'étais ta bonne, il est malade lui il a fumé un joint en trop.

Je sors de la salle de bain et je me demande bien où elle se trouve, je pars donc à sa recherche quand j'entends un bruit de moteur. Je sors pour la retrouver le nez dans le capot avec son casque, à ce que je comprends elle écoute du Soprano. J'ai demandé à Ormaz de venir me rejoindre pour qu'il me donne son avis sur un texte. Comme j'ai envie de la faire chier et que la fenêtre côté conducteur est ouverte. J'appuie sur le klaxon elle relève la tête et se prend le capot dans un bruit métallique.

Moi: Pas trop dure? Elle me regarde et me fusille sur place en baissant le volume sonore du casque qui diffuse bien du Soprano.

V.R.N: Aïe, espèce d'abruti putain de merde. Elle passe une main dans ses cheveux quand je remarque une trace de cambouis sur sa joue.

Le Polak et la CroateOù les histoires vivent. Découvrez maintenant