- Chapitre 80 -

990 29 48
                                    

PDV Védrana

Une soirée comme celle de la veille n'était peut-être pas l'idée du siècle, je passe une main sur mon front, j'ai mal de crâne qui filerait la migraine à un doliprane. Je sens une présence à mes côtés mais ce n'est pas celle de Mathieu, je me retourne pour rencontrer les yeux de Flav'. Je me demande bien ce qu'il fait dans la chambre, c'est alors que je remarque que je me trouve dans le salon, les lumières publiques de dehors filtre dans la pièce. Il est à peine six heures, je souffle et me redresse, il me tend un verre d'eau et de l'aspirine, je prends le tout cul sec.

Moi: Il ne me semblait pas mettre mis la tête à l'envers, mais vu le concert de métal là-haut si en fait.

Flav': Le mieux c'est que tu en parles avec Mathieu, il a passé la soirée à parler avec une fille et ça ta saoulé.

Moi: Comme d'hab j'ai mal réagi et j'ai picoler pour oublier. Il ne dit mot et se contente de hocher la tête.

Flav': Il n'a pas vraiment aimé que Ormaz le tienne à l'écart de toi quand dans la voiture tu t'es endormie.

Moi: C'est Ormaz qui m'a déposé ici et laisse-moi deviner monsieur consigné dans notre chambre. Une fois de plus le manager hoche la tête.

Flav': C'était une fan polonaise de PLK, mais tu vois elle a commencée à le chauffer, il n'a pas réagi même si t'as captée.

Moi: On verra ça au réveil je vais encore un peu dormir, puis non tu vois ce que tu viens de me dire ne me donne pas envie de dormir.

Flav': Si tu continuais ta maquette puis si tu t'endors, bah tu t'endors. Je saisie mon écran que je déverrouille.

Moi: Merci encore désolée, essaye de dormir un peu. Il dépose un bisou sur mon front et s'en va vers sa chambre.

Je décide de prendre une douche, déjà ça me remet les idées en place mais en plus ça me fait du bien. J'enfile un pyjama que j'ai pris dans mon sac, il dormait heureusement pour moi. J'avoue ne pas bien me souvenir mais je me souviens de ce qu'il s'est passé dans les grandes lignes grâce à Flav'. Je sais aussi qu'il a essayé de me parler quand il a capté le manège de la meuf, mais c'était trop tard j'enchainais déjà les verres. Je reviens sur le canapé une fois toute propre et continue de dessiner, il est huit heures trente quand je décide de préparer le petit-déjeuner. Même s'il ne le mérite pas je commence à faire des pancakes, Flav' est le premier debout, puis viens Ormaz. Nous mangeons tous ensemble quand il arrive, l'air de la pièce se refroidit d'un coup.

Ormaz: Perso je vais prendre ma douche, personne d'autre ne veut y aller? Je secoue négativement la tête, il finit son pancake et quitte la pièce.

Flav': J'ai des appels à passer, je prends ça par contre. Je rigole et il quitte la pièce avec son assiette.

Mathieu: Je peux? Il se pose sur la chaise haute et mange son petit-déjeuner, je bois tranquillement mon jus d'orange.

Moi: Tu peux me passer le nutella? Il prend le pot et me le donne, je reçois une décharge électrique quand il me donne ce que je lui demande. Je tente de masquer mon trouble mais lui aussi la ressenti.

Mathieu: J'ai déconné, hier soir avec la meuf, j'aurai dû voir qu'elle me chauffait, mais si tu veux savoir la vérité. C'est par toi que j'étais absorbé, je ne faisais que te regarder toi. Je sens ma chaleur corporelle augmenter d'un coup et mes joues me brûler, tandis que mon cur s'enveloppe de douceur.

Moi: Ouais, j'ai bien vu que t'avais pas capté le délire de cette salope. Je garde un ton sec pour lui montrer que ça m'a fait mal.

Mathieu: J'ai été con, je le sais, putain mais je m'en veux tellement. Puis quand Ormaz a refusé que je te touche, que tu viennes avec moi.

Le Polak et la CroateOù les histoires vivent. Découvrez maintenant