- Chapitre 70 -

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PDV Védrana

Mon réveil se met à sonner pour me dire qu'il est l'heure pour moi de partir à l'exposition de maquette. Je jure que je vais brûler le créateur du réveil et par la même occasion je brûlerais aussi mes amies. Je ressens une douleur au niveau de ma main, ça risque d'être sympa aujourd'hui. Je sors du lit en remarquant que la personne qui devrait être à côté de moi ne l'ai pas. Je souffle et sors de la chambre en passant une main dans mes cheveux, je le retrouve sur le balcon un café fumant à la main. Ma première décision et de prendre mon jus d'orange, ainsi que mes gâteaux. Je prends la direction du balcon, je lui tends le paquet qu'il saisit pour se servir. Je lui souris tendrement en m'appuyant contre la rambarde, il quitte le balcon et revient avec une couverture qu'il dépose sur mes épaules.

Mathieu: Tu es prête pour ton exposition? Je secoue négativement la tête en buvant mon jus d'orange.

Moi: Est-ce qu'on peut être prêt à ce genre d'événement quand on n'a pas demandé à y participer. Je vois apparaître un large sourire sur son visage.

Mathieu: Toi la grande V.R.N a peur d'une simple exposition de maquette, non mais là j'y crois pas, moi qui te prenais pour une guerrière.

Moi: Tu me connais mieux que ça, tu me connais mieux que beaucoup de personne, limite mieux que moi-même.

Mathieu: Je sais que ça fait peur, mais fais-moi confiance d'accord. J'opine de la tête sentant son pouce caresser ma joue.

Moi: J'ai peur de décevoir ceux qui vont venir me voir, mais le pire je crois c'est que j'ai peur d'affronter le regard de mes anciens profs.

Mathieu: Tu parles de l'autre salaud de prof, alors écoute moi bien lui il t'approche je le démarre. Un sourire apparaît sur mon visage malgré moi.

Moi: C'est moi ou tu as moins mal, je veux dire t'as pas grimacé quand je t'ai touchée.

Mathieu: Non maintenant ça va mieux, alors si je suis un guerrier toi aussi. Je lui souris quand quelque chose me revient en tête.

Moi: Deux secondes, t'as pris combien de cachet? Comme il ne me répond pas je décide de répondre par moi-même.

Mathieu: V, écoute je n'ai pas envie que tu t'inquiètes alors tu vas bien m'écouter je vais bien et si avant de partir j'ai toujours mal, alors j'irai à l'hôpital.

Moi: Sauf que si t'as un truc grave, c'est maintenant qu'il faut agir, putain Mathieu, j'ai déjà perdue trop de personne dans ma vie pour te perdre toi.

Mathieu: Stop calme toi, ça y est j'ai compris, si t'es dans cet état c'est parce que tu t'inquiètes pour moi je me trompe. Je le regarde et tape dans son épaule comme une dingue pour cacher les larmes qui coule sur mes joues.

Moi: Putain, mais c'est pas vrai t'es pas possible, je veux que tu saches que j'en ai marre que tu niques mes barrières comme ça. Bien sûr abruti que j'ai peur pour toi, putain je tiens à toi encore plus qu'à n'importe qui.

Mathieu: Je sais déjà tout ça, je sais ma mini bun, maintenant faut que t'apprennes à te confier à moi d'accord. On va faire ça ensemble, ensemble on est bien meilleur que tout seul pas vrai. Je finis par hocher la tête en posant ma tête sur son torse, ses doigts jouant avec mes cheveux, ses bras se refermant sur moi.

Je me prépare dans le dressing avec la tenue qu'il m'a choisi puis je fais mon apparition dans le salon, où se trouve les membres du Panama ainsi que les filles. Je prends une flopée de compliments sur ma beauté du jour, je souris et je suis rouge pivoine. Puis nous prenons la route de la fac avec ma maquette, mes bottines compensées me font bizarre. Mais je crois que le pire reste cette robe noire que mon chère polak m'a dit de mettre, je sors de la voiture et les garçons transporte ma maquette. La première personne que je croise en face de mon prénom est Monsieur Ronchon qui s'arrête net.

Le Polak et la CroateOù les histoires vivent. Découvrez maintenant