Le Polak et la Croate

- Chapitre 66 -

PDV Védrana

Je me réveille en ayant une douleur au niveau du visage, normal je me suis pris une petite raclée à cause de l'autre. Je passe une main sur son visage à lui, il dort mais je remarque assez facilement que sa joue est enflée. Je le sens se crisper sous mon toucher je retire alors immédiatement ma main. Il ouvre les yeux et se frotte le visage avant de grimacer. Ça fait une dizaine de jours que ça s'est passé mais on a toujours mal, je me redresse et me cale sur le haut du lit en rabattant mes jambes contre moi. Je le vois se tourner et se redresser à son tour, il décide lui aussi de se caler contre le mur. Je tourne mon regard alors qu'il approche sa main de mon visage, il touche ma lèvre meurtrie ce qui me fait lâcher une grimace. Je le vois sourire doucement ce qui provoque en moi une folle envie de cogner son épaule, ce que je fais. Je finis par quitter mon lit pour ouvrir les volets mais surtout le fenêtre où le vent entre à l'intérieur.

Mathieu: Ça faisant longtemps que tu n'avais pas pris l'air comme ça. Je me retourne sur lui en m'accoudant à la fenêtre.

Moi: Ouais j'avoue. Je récupère mon téléphone branché et le balance sur le lit, il attrape et remarque ma photo de verrouillage.

Mathieu: Non sérieusement on dirait un abruti t'as pas une autre photo de moi sérieusement? Je secoue négativement la tête tout en rigolant.

Moi: Si mais j'aime bien celle-là, t'as l'air tellement classe avec ton blouson Tommy Jeans. J'éclate de rire quand il essaye de me balancer sur le lit, bon j'ai pitié du blessé je me laisse complètement faire.

Mathieu: Je t'entends plus là ou j'ai un problème d'audition. Je secoue négativement la tête alors qu'il se positionne au-dessus de moi me bloquant de tout échappatoire.

Moi: T'as certainement un problème d'audition il a tapé trop fort pour ta pauvre petite tête. J'éclate de rire me recevant une claque sur la tête.

Mathieu: Chut femme. Je n'ai pas le temps de réagir qu'il s'empare de mon cou, ma première réaction et d'appuyer sur sa tête pour approfondir notre baiser.

Moi: J'suis pas femme. Je le voie sourire avant que ses baiser ne descendent dans mon cou, puis descendent toujours plus bas.

Mathieu: Si femme. Il m'embrasse au niveau de mon ventre, sauf que mon bas-ventre prend feu sous ses assauts, il ne faut pas oublier que ces côtes ne sont pas rétablies.

Moi: Mathieu. Il sourit contre ma peau je le sens, il remonte ses baisers jusqu'à retrouver ma bouche et le reste de mon corps avide de son contact.

Mathieu: Pourquoi je sens qu'on va pas réussir à le faire ce matin. J'éclate de rire quand je sens un truc poilu à côté de mon visage.

Moi: Numb. Je me redresse alors qu'il souffle en se passant une main dans les cheveux. Je prends Numb dans mes bras et le mets face à mon visage en me tournant vers Mathieu.

Mathieu: Je peux savoir ce que tu fais avec ce pauvre chien, laisse le tranquille. Il bouge un peu dans mes bras ce qui est compréhensible.

Moi: Pardon petit polak, mais c'est ma maîtresse et en plus j'ai faim et j'ai envie d'aller me promener avec elle.

Mathieu: Je me demandais quand est-ce que tu allais revenir à la charge avec ça. Je repose Numb qui joue avec Mathieu.

Moi: Viens si tu veux. Il se lève et me tend sa main que je saisie, on se dirige dans le salon où Numb se jette sur sa gamelle quand elle est pleine.

Je prends mon petit-déjeuner et lui donne son café quand celui-ci est près, il part sur le balcon fumer sa clope. Je décide que pour une fois je vais rester à l'intérieur, j'ai besoin de prendre du temps pour moi. Je repense alors à mes cours et à ce que j'aimais vraiment dans tout ça. Pris d'une folie soudaine je me lève d'un coup et part dans le dressing. J'attrape mes cartons que je ramène dans le salon, je les pose bruyamment sur la table ce qui le fait retourner. La porte s'ouvre alors sur Chloée, Lesmram, Elyo et le reste des garçons. Depuis la bagarre ils ne font que venir pour voir comment on va. Chloée me saute dans les bras en voyant les cartons se trouvant sur la table, elle s'en approche et recule aussitôt.