- Chapitre 67 -

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PDV PLK

Mes côtes elles me font vachement mal depuis une semaine en même temps j'arrête pas, je ne me repose pas. Je souffle de douleur, je veux pas la réveiller alors je décide de me lever, je prends ma banane et quitte la chambre en la regardant une dernière fois. Je me rends dans le salon où je prends deux cachets, j'avoue que je ne devrais pas faire autant de dinguerie avec mes côtes mais en même temps j'en ai marre de rien faire. Je remarque sa maquette en train de sécher, je m'assoie alors à la table et prends une feuille. Je me mets à dessiner une voiture, la sienne plus précisément, j'ai pas pu avancer beaucoup avec tout ça, et avec la police je n'ai toujours pas récupéré sa caisse, mais ça va se faire dans la semaine à ce que j'ai compris. Je prends une gorgée de mon café quand je sens une présence. J'ai pas le temps de me retourner que je sens sa main parcourir le haut de mon dos. Elle pose sa main sur mon épaule et s'installe sur la chaise inoccupée à côté de moi. Elle me sourit tendrement en regardant de plus près mon dessin, elle relève son regard sur moi.

V.R.N: Je peux? J'opine de la tête en lui tendant mon crayon et ma feuille, elle prend le stylo et s'en sert comme unité de mesure.

Moi: Tu savais que si j'étais pas dans le plâtre t'aurais tellement pris chère. Elle ancre un regard rieur dans le miens.

V.R.N: Rassure-toi en te disant que je ne peux pas non plus. Je comprends ce qu'elle veut me dire et j'acquiesce.

Moi: Comment va ta lèvre? Je touche et elle a un léger mouvement de recul, elle abuse ça doit être guéri depuis le temps.

V.R.N: C'est encore un peu douloureux, mais on dirait que toi aussi tu souffres, tu ne veux pas retourner faire une radio on sait jamais.

Moi: C'est rien, la cicatrisation ça fait super mal, arrête de t'inquiéter, tu me fais confiance. Elle hoche la tête et se lève de la chaise pour prendre son petit-déjeuner.

V.R.N: Tu peux marcher parce que j'aurai bien fait une grande sortie avec Numb et Derek. Le sourire qu'elle me fait ne peux me faire refuser sa demande.

Moi: Mais Derek il a pas école? Elle secoue négativement en me montrant un mail se trouvant sur son téléphone. Je me lève pour m'approcher et me caler contre le plan de travail de la cuisine.

V.R.N: La maîtresse du monstre se trouve être en grève, donc je me retrouve avec donc toi, moi et le chien on va faire du baby-sitting.

Moi: Qui te dis que ce sera pas le chien, le petit et moi. Elle s'approche de moi et place ses mains de part et d'autre de mon corps.

V.R.N: T'as mal au côte à ce que je sache, alors ne me donne pas envie de te faire plus mal. Je plante mon regard dans le sien, tout comme elle fait.

Moi: Essaye et je te jure que quand je suis rétablie je te déboîte comme jamais.

V.R.N: Je veux bien te croire. Elle pose ses mains dans mon cou et m'attire à elle, je force la barrière de sa langue et mordille sa lèvre inférieure.

Moi: Laisse-moi entrer. Elle sourit, mes mains descendent sur ses fesses que je saisie fermement en les pressant contre moi.

V.R.N: C'est pas une bonne idée tu sais. Je pose mon crâne contre le sien, on passe quelques minutes à se fixer de la sorte, jusqu'à ce que la sonnette retentisse.

Pendant qu'elle s'occupe de Derek je prends une douche, j'ai peut-être un problème au côtes mais je sais toujours me servir de ma main droite. Une fois ma douche terminée je retrouve V en train de finir d'enfiler un pull. En sortant elle m'enlève ma serviette pour aller l'étendre dans la salle de bain me trouvant à poil dans le dressing. Jure qu'elle dès que je peux je la tringle, je finis de m'habiller et retrouve les deux gamins ainsi que le chien sur le canapé.

Le Polak et la CroateOù les histoires vivent. Découvrez maintenant