- Chapitre 8 -

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PDV Védrana

Je me réveille en m'étirant de tout mon long. J'ai un peu mal à la tête mais ça va j'ai dormi dans le grenier, parce que je sais pas qui squatte ma chambre. Je passe une main dans mes cheveux et vu l'état je préfère faire un chignon. Je sors de mon lit et cherche de quoi m'aérer, c'est donc comme ça que je descends à tout vitesse vêtue de mon short et de mon débardeur. Je prends directement la salle de bain, je fais couler l'eau et démêle mes cheveux. Je me lave, applique un masque une fois propre je m'enroule dans mon peignoir. Je me brosse les cheveux et me les sèche grossièrement. Une fois ma tâche accomplie je fonce à toute vitesse dans le dressing. Je m'enferme et enfile mes sous-vêtements ainsi qu'un tee-shirt noir, un jean blanc et mes Nike Huarache noire et grise. Je sors de là en toute vitesse je prends mon petit-déjeuner tout aussi vite, je reviens dans le grenier et fais grossièrement mon lit. Je me souviens que j'ai rendez-vous aujourd'hui pour le boulot si je me grouille pas je vais être dans la merde. On revient au classique une fois mes cheveux secs je me brosse les dents et fonce dans la cuisine où je finis de cracher le dentifrice dans le lavabo. Quand je relève mon regard, la fausse blonde de la cafète se tient devant moi. Je vois alors ma grand-mère arriver et nous regarder, je sais pas à quoi elle pense mais là c'est pas le moment.

Moi: Baka aucun commentaire, si je pars pas maintenant je vais être en retard.

Baka: La brosse à dent elle va dans la salle de bain et ensuite prend au moins le temps de dire bonjour.

Moi: Salut je savais pas que c'était avec toi que ma grand-mère me harcelait. Contente maintenant je peux y aller j'ai un rendez-vous pour mon putain de taffe.

Baka: La brosse à dent est toujours dans ma main. Je m'en empare et fonce en courant la mettre à sa place.

Moi: Putain mon skate vu que la caisse me bouche, excuse moi je peux prendre ma planche dans ma chambre.

Baka: C'est pas moi qui y est dormi je me crispe et me tourne vers la fausse blonde qui rigole alors que pas moi.

Isolda: Vous êtes tous déjà debout, Mathieu tu pourrais être plus poli, quand même. Je tourne vers lui un sourire foutage de gueule.

Mathieu: Suis moi. Je baisse les bras vaincus et le suis jusqu'à ma chambre. Je me crispe direct en voyant le bordel.

Moi: J'espère pour toi que tu vas la remettre en état elle était pas comme ça que je l'ai quittée. Il rigole alors que je récupère mon skate.

Mathieu: C'est Elyo qui va être content d'apprendre que je partage une maison avec toi, lui qui t'apprécie tant.

Moi: Fais gaffe à ton cul le polak tu pourrais vraiment avoir des problèmes. Il a un sourire de crétin prétentieux collé aux lèvres qui m'énerve.

Mathieu: Fais gaffe à ton cul la croate ça pourrait chauffer pour toi V.R.N. Je me recule de cette soudaine proximité.

Je quitte ma chambre et la maison mon casque autour du coup, je mets ma veste en jean ainsi que mon sac sur mon dos. Je pousse ma planche jusqu'au métro puis je trouve vite le bâtiment, je monte les étages pour trouver mon futur bureau. Une femme me demande de patienter devant un grand bureau. A coup sur lui c'est mon futur chef, aka le manager casse couilles que je vais devoir éviter de tuer Monsieur Palant.

Palant: Bonjour mademoiselle Tomislava, vous êtes de quel pays Russie?

Moi: Non la Croatie, il y a un problème pour que vous m'ayez demandé de venir aujourd'hui? Il me fait signe de m'asseoir ce que je fais.

Le Polak et la CroateOù les histoires vivent. Découvrez maintenant