Chapitre 11

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Juste avant que les médecins entrent, Berlin est remonté près de nous. Maintenant, il ne nous reste plus qu'à attendre les instructions du Professeur. J'aurais voulu parler à Berlin pour savoir ce qu'il en est de nous. Mais je n'ai même pas le temps de prononcer son nom que le Professeur appelle.
- Écoute moi bien. Un des médecins est de la police.
- Lequel ? demande Berlin.
- Celui qui a des lunettes. Tu sais quoi faire ?
- Parfaitement.
- Berlin, tu dois faire du travaille d'orfèvre.
- Je sais. et il raccroche.
Il se tourne vers nous, un sourire satisfait aux lèvres.
- L'homme aux lunettes est de la police.

« Ils vont entrer. J'ignore si ce sera par une brèche ou une sortie d'urgence, si ce sera La Croix Rouge ou le livreur de pizza, mais ils essayeront de nous infiltrer. Ce sera l'occasion pour nous de placer notre cheval de Troie. Vous savez ce que c'est ? Les grecs étaient en guerre contre les troyens. Un jour, les troyens ont vu un cheval de bois, un cheval de bois géant. Par vanités, ils ont cru que c'était un cadeau de reddition des grecs. Ils ont ouvert les portes et l'ont fait entrer. Ils ignoraient que les cheval était creux, et rempli de soldats. Cette nuit-là, les troyens ont perdu la guerre. Et c'est exactement ce que nous allons faire. Quand ils seront entrés, persuadés de gagner la bataille... »

Le plan du Professeur est, comme d'habitude, parfait. Maintenant qu'on sait qui est le policier, nous allons prétexter un contrôle de tout objets métalliques et prendre les lunettes de l'inspecteur. Lunettes dans lesquelles Helsinki va insérer une puce électronique qui permettra au Professeur de tenir sur écoute les autorités. Rien ne pouvait louper, et heureusement, c'est beaucoup plus simple que tout ce que nous avons dû faire pour l'instant.
Une fois que Helsi a placé la puce et rebouché le trou, on rend leur affaires aux chirurgiens et à notre invités surprise. J'imagine le Professeur derrière son écran entrain de sauter de joie.
Le plus dur reste à venir, l'opération d'Arturo. On emmène nos nouveaux invités là où se trouve leur nouveau patient. Sur leur chemin, ils croisent des dizaines de Dali... otages ou braqueurs ? Encore une questions sans réponse.
Je reste près de Berlin et Nairobi pendant l'opération. Le médecin fait son diagnostique avant de commencer, mais Denver trouve ça trop long.
- Bougez vous, dit-il.
- Laisse le faire son boulot... je lui dit en chuchotant.
Le chirurgien prépare l'anesthésie.
- Quel type d'anesthésie ? demande Berlin.
- En cas d'urgence, il vaut mieux endormir le patient, répond le médecin.
- Non. Il veut mieux une anesthésie locale. Ainsi, mon ami Arturo et moi pourrons parler pendant l'intervention.
Je me mets à penser que Berlin est fou pendant une fraction de seconde. Ce pauvre Arturo a besoin d'un minimum de répits. Pas de hurler quand on le pique à 3 centimètres de sa plaie comme il le fait actuellement.
Le policier sort une horloge.
- C'est pour quoi ? demande Denver.
- Surveiller la durée de l'anesthésie, vingt-cinq minutes, répond il, et pouvoir lui injecter une autre dose en cas de problème.

L'opération est planifiée et doit durer 25 minutes comme l'a ordonné l'inspecteur. Afin de laisser deux policiers déguisés en Dali dans la Monnaie. Ou, en cas d'échec, deux cadavres dans le conduits d'aération. Mais ça aussi on l'a prévu.

L'opération se passe bien.
- Bistouri, dit le chirurgien à son second.
Mais Denver l'intercepte en lui donne lui même. Moi, je reste assise à côté de Berlin, près d'Arturo, je peux comprendre qu'il soit encore plus inquiet face à Berlin.
- Tu t'es bien planté, Arturo, dit Berlin. Te tromper de nom... il rigole. C'est normal. Tringler Monica le matin. Laura l'après midi. On s'y perd.
- Je les aimes toutes les deux. dit Arturo. C'est vrai. C'est facile de me juger. Tout le monde me prend pour... une ordure. Un enfoiré.
- Dieu me garde d'émettre tout jugement moral. Je comprends parfaitement. Tu peux me parler. Sereinement. De tout.
- En fait je suis un connard.
Je vois une larme couler sur la joue d'Arturo. J'ignore si c'est le mal ou la tristesse. Mais j'essuie sa larme, j'aimerais qu'il voit mon sourire tendre derrière mon masque. Alors oui, comme tout le monde, j'aime bien me moquer d'Arturito. Mais je dirais que c'est plus de la pitié, pour le coup. Berlin me laisse faire, mais il se rapproche de moi, je sens sa jambe se coller à moi, comme pour me protéger... me protéger... d'Arturo ?
- Merci... me dit Arturo, puis il continue sa conversation avec Berlin. Je suis un pauvre homme épris de deux femmes et qui n'a pas les couilles d'en choisir une.

Et au milieu de cet aveu, Denver obtient son bistouri. Et le mot d'amour jeté à la mer par Monica tombe dans la vide ou presque. Car Nairobi, toujours attentive aux détails, le voit. Ah oui ! J'ai oublié de vous en parler ! Quand Moscou et Denver sont allé sur le toit avec les otages, Denver a confirmé à son père qu'il n'avait pas tué Monica. Il a donc dû lui prouver et l'a emmené au coffre où il l'a caché. Sauf que quand ils y sont arrivé, Monica avait disparu. Elle était partie au toilettes car elle ne supportait pas les médicaments que lui faisait prendre Denver et qu'une femme enceinte, ça vomi. Moscou et Denver l'ont donc ramené au coffre. Mais comme Moscou l'a confirmé, il faut extraire la balle de la jambe de Monica, sinon l'avoir sauver n'aurait servi à rien. Denver a donc profité de l'arrivée des médecins pour volé de l'anesthésiant et un scalpel. Mais avant il ne parte chercher le matériel, Monica lui a donné un mot pour Arturo. Denver ne lui a pas donné, évidemment, quand on entend ce que le directeur dit à Berlin... Et c'est le mot que Nairobi a trouvé sur le sol. J'espère que vous avez compris. Maintenant re concentrons nous sur l'opération.

Le chirurgien vient d'extraire la belle, maintenant il faut refondre.
- Merci, dit Arturo, complètement stone.
- Recouds le, dit Berlin au policier, je lui jette un regard désinvolte qu'il ne peut, bien sûr, pas voir à cause de ces fichus masques.

Denver part pendant que le policier, qu'on sait ne pas être infirmier, se met à coudre. Maos juste au moment où l'aiguille touche la plaie, il s'arrête.
- Écoutez... dit-il. Je me sens mal. Je vais être malade.
- T'es infirmier, danseur ou quoi ?
- Infirmier. Mais je ne travaille pas entouré d'armes.
Berlin se lève. Mais le vrai chirurgien prend la place de l'inspecteur.
- On se calme. Je vais recoudre. Mais taisez vous. Merci.
- Ok, allez y. répond Berlin en regardant Arturo.
Le chirurgien se met à recoudre et Helsinki arrive.
- Le Professeur te demande, dit il a Berlin.
- J'arrive, il répond. Emmène l'infirmer vomir. S'il n'y arrive pas, fais lui boire la tasse... jusqu'à ce que ça sorte. Adieu, Arturo.
Berlin part, mais pas moi. J'ai donc le temps de voir Nairobi s'abaisser et se relever en deux temps trois mouvements.

Vous vous souvenez quand je vous parlais de l'infiltration des deux policiers ? Et bien voici le plan B. Comme l'avait prévu le Professeur. Les policiers qui vont entrer par les conduits d'aérations vont débarqué habillé comme nous. Mais avec des masques de Dali. C'est donc pour ça que tout le monde doit changer de masques. Y compris nous, les braqueurs. Comme ça, dès qu'ils arriveront, ils seront pris au piège.

L'inspecteur adjoint Angel comprends qu'ils ont perdu une autre bataille. Ces masques sinistres signifient la perte de deux hommes. Mais aussi, que le cerveau du braquage est plus malin que la police, le CRN et l'unité d'intervention. Face à un tel avantage, on court.
- Il faut partir, dit Angel.
- Mademoiselle, on a terminé. On peut partir ? demande le chirurgien à Nairobi.
- Bien sur. Suivez moi.
Avant qu'ils soient aller bien loin, Berlin descend les escaliers et les appelles.
- Docteur ! Un instant ! Ca c'est bien passé ?
- Oui, répond le docteur. Mais on devrait revenir dans 24 heures.
- Merci de votre sollicitude, mais nous avons des gens formés.
Pour partir, ils ne doivent plus passer dans une foule de Dali. Mais une foule de... poupées mortes vivantes ?

Bonsoir bonsoir ! C'est la première fois j'écris ce genre de note en bas de page. J'espère que vous aimez la fanfiction ! J'y passe beaucoup de temps et j'essaye d'écrire le plus possible. Donc ! Si vous avez des questions, quelques choses que vous n'avez pas comprise tout ça tout ça bah je me ferais un plaisir d'y répondre ! J'en profite pour vous inviter à aller voir mes autres fanfic ^^ et du coup on se retrouve dans le prochain chapitre ! C'est Valou... Over.

Loᥒdrᥱs Dᥱ FoᥒoᥣᥣosᥲOù les histoires vivent. Découvrez maintenant