Chapitre 21

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Nairobi vient me chercher au près de Moscou. Je suis restée avec lui après qu'on ait danser pour ranger tout ce bordel. Quand Nairobi arrive, elle n'a pas l'air rassurée.
- Berlin veut parler à Alison, dit-elle en m'aidant à ramasser les derniers billets encore sur le sol.
- Et ? C'est justifier. je réponds.
- Tu connais Berlin mieux que personne.
- On ne sait pas se qu'il peut dire ou faire. ajoute Moscou en se tournant vers nous.
- D'accord, je viens. Moscou, repose toi, tu l'as mérité.
Le cinquantenaire se lève, pose ses outils et sort du coffre. Nairobi et moi on le suit, sauf qu'on part loù sont installés les otages pour aller chercher Alison Parler. Ensuite, nous montons jusqu'au bureau de Berlin, Oslo est encore là. Je me souviens de son geste de tout à l'heure et j'embrasse sa joue pour le remercier. Tout ce qu'il voulait faire en m'empêchant d'entrer c'est me protéger des méfaits de Berlin et sa queue, queue que je ne contrôle pas si bien que ça pour finir.
On entre dans la première pièce où sont les otages et je lance un regard amer à Ariadna avant d'entrer dans la deuxième pièce.
- Londres ? Quelle bonne surprise. me dit Berlin, il prend cette voix faussement angélique, je pense que c'est ce qui m'énerve le plus chez lui.
- On essaye. je réponds en faisant s'assoir Alison.
- Nairobi, va chercher sa professeur.
Nairobi repart, ce qui me laisse le temps de parler à Berlin. Même si Alison peur nous entendre, je dois montrer mon mécontentement.
- Je peux savoir ce qu'elle fait encore ici ? je demande à Berlin.
- Ariadna ? Tu voudrais la mettre où ? il me répond en massant sa main encore et encore.
- Où je m'en fou. Loin de toi. C'est tout.
Alison esquisse un sourire. Je me tourne vers elle en levant un sourcil. Mais Nairobi entre avec Mercedes. Une fois qu'elle est assis, Berlin commence à parler.
- Mercedes. Bonjour. Je vous ai convoquée pour parler de votre élève. il s'assoit. Elle s'est échappée pour se cacher dans un coffre-fort. Pourquoi, d'après vous ? Serait-ce parce qu'elle est vierge ?
Je fais comme un arrêt sur image et je me tourne doucement vers lui.
- J'ai mal entendu ? je demande
- C'est quoi ces conneries ? s'écrie Nairobi, ahurie.
- Les filles... on voit ça chez grand nombre d'espèce. Les pucelles sont rebelles, car elles n'ont pas été débourrées.
- Tu te rends compte de ce que tu dis ? je lance.
Je croise le regard de Nairobi. Nous sommes toutes les deux un peu plus épuisée que l'autre.
- Avec tout le respect que je vous dois, regardez les juments. A moins d'avoir été montées, continue Berlin, elle penvent encore s'enfuir. Elles ruent. Elles sont totalement imprévisibles.
- Tu sais qui va ruer ? je demande en arrivant à côté et lui et en posant mon flingue sur le bureau, devant lui.
- Un petit cours de biologie n'a jamais fait de mal à personne Londres. D'ailleurs, ce phénomène doit vous être connu Professeur. À quel âge avez vous perdu votre virginité ?
J'aimerais lui mettre une nouvelle gifle, ça le rafraîchirais. A la place il attrape mon bras et me colle à ses côtés. La professeure met un certain temps avant de répondre. Je vois Nairobi lui faire un geste derrière mon épaule l'appelant à parler, elle a compris que c'était le mieux à faire. Voyant a quel point Mercedes est mal alaise, je prend les devants.
- Vous n'êtes pas obligée de répondre.
- Si si, dit Berlin en serrant mon bras, on est entre nous.
- Et bien... fini-t-elle par répondre. Je viens d'un petit village près de Soria. J'avais 24 ans.
- Et avez vous noté cette audace virginale ?
- Oh bordel...
- Je ne sais pas, répond Mercedes. Peut être. A vrai dire, j'ai jamais fait trois fois le mur pour aller m'amuser à Molinaceli avant de la perdre. J'ignore si c'est ça que vous...
- C'est tout à fait ça. dit Berlin sans la laisser finir.
- Berlin...
- Et toi ? me demande-t-il. Tu fais des commentaires mais rien d'intéressant.
- Moi je t'emmerde Berlin. je réponds en m'essayant sur ses genoux.
Nairobi me fait un signe, plus vite je répondrais, plus vite les otages pourront partir.
- Bon. j'explique. J'avais 16 ans. Et non, je n'ai rien noté. Rien n'a changé entre avant et après.
- Ça, je l'avais remarqué. Et toi, Alison ? continue Berlin. Es-tu vierge ?
- Oui. elle répond. Et ? Vos discours idiots ne me font pas peur. Et vous ne me ferez pas de mal. Pourquoi ? Parce que je ne suis pas qu'un otage. Je suis votre planche de salut.
Berlin ferme les yeux et lève les bras en souriant. Comme si il écoutait une petit fille de 6 ans chanter Ave Maria parfaitement.
- La voilà. dit Berlin qui a l'air vraiment heureux. La voilà, cette audace de pucelles. Aucun doute.
Il attrape la chemise rouge sur son bureau et l'ouvre, à l'intérieure, ce trouve les photos prisent de la famille d'Alison, il les lui donne et lui explique qu'un tueur à gage n'est pas si difficile à trouver. Nairobi emmène Alison et je regarde Berlin.
- C'était quoi ça ? je lui demande.
- Psychologie, dit il.
- Rien n'est jamais psychologique Berlin. Ça ne change rien d'être vierge ou non.
- Je viens de te prouver le contraire.
- Moi aussi je peux te prouver quelque chose.
Je m'approche lentement de lui et je fini à califourchon sur ses genoux, tout va plus vite, je l'embrasse, ma combinaison tombe, la chaleur monte, et lui enlève la sienne. Et la porte se ferme avant que j'en dise plus.

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De l'autre côté de la fabrique se passe des choses bien plus lugubres. Arturo a presque réussi sa fuite. Mais il ne peut pas partir sans Monica. Il demande donc à Helsinki de l'emmener la voir. Mais surprise, il la trouve avec notre cher Denver. Un seul mot lui vient... vengeance. Helsinki et Monica sortent du coffre et laissent Arturito se faire battre par Denver. Justement, Arturo essaye de le tuer... avec des ciseaux à bout rond. Et il faut avouer que ce n'est pas une réussite. Et la seule bonne raison qu'a trouvé le directeur pour ne pas se faire tuer. C'est dénoncer les otages qui sont entrain de s'enfuir, grâce à lui.

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               Denver arrive en courant dans la salle de pause. A l'intérieur il y a Moi, Berlin, Tokyo et Rio.
- Ils s'enfuient. Seize otages, par le quai. s'écrie Denver en entrant.
- Tokyo. Trouve Nairobi. ordonne Berlin. Rio, Denver, ramener Oslo et Helsinki. Londres, prépare toi.
Berlin essaye d'appeler le Professeur, en vain. Pendant ce temps j'enfile mon gilet par balle et Nairobi arrive dans la pièce.
- Qu'est-ce qu'il se passe ? demande-t-elle en mettant le gilet.
- 16 otages s'enfuient, je répond en m'armant.
- On va les rattraper.
Berlin prend son flingue et on part en courant jusqu'à la fabrique. Quand on arrive, les otages ne sont déjà plus là et l'entrée est grande ouverte. Helsinki, Rio et Denver, prennent la plaque de fer et essaye de la faire tenir pour reboucher l'énorme trou, sans grande réussite.
- Moscou !! je crie quand la plaque descend, mais c'est Helsinki qui est touché par les balles des policiers.
- Helsinki ! crie Nairobi. Helsinki !
J'arrive à la hauteur de Berlin.
- Couvrez la ! crie-t-il. Trois deux un feu !!
Et on vise tous les policiers, Nairobi court près de Helsinki, heureusement, il va bien, aucun soucis à se faire de se côté la. On tire le plus possible. Je crie le plus fort que je peux pour qu'ils remontent la plaque, mais c'est impossible sous les tires des policiers. Policiers qui nous envoie des fumigènes. Moscou se jette dessus et s'en débarrasse le jetant à l'extérieur. Tout s'accélère. On ne peut pas se protéger temps qu'ils tirent, il faut agir, sinon ils entreront et ça sera la fin.
- Couvrez moi !! je hurle pour que tout le monde m'entende.
Je sens le regard de Berlin sur moi quand je me lève pour aller chercher la mitraillette. Pas le temps de réfléchir, pas le temps de regarder en arrière. Enfin si, pour une chose, me protéger des balles ennemies. J'attrape la caisse sur laquelle est posée la mitrailleuse, et je cours jusqu'à arriver derrière Berlin. La Tokyo prend ma place et tire dehors en hurlant. Les forces de l'ordre se cache et quand Tokyo a fini de tirer, on ne les vois plus. Alors je crie
- Fermez !!
Et tous ensemble, on remonte la plaque de fer, je pousse aussi fort que je le peux. Et Denver et Moscou les soudent avec les bars de fer rouge prévues pour ça.

Loᥒdrᥱs Dᥱ FoᥒoᥣᥣosᥲOù les histoires vivent. Découvrez maintenant