Epilogue

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- Je n'ai jamais perdu fois en toi, et il faut dire que je n'ai pas fois en grand chose. Merci Andres. Tu m'avais promis de m'aimer pour toujours. Et j'espère que tu tiens ta promesse et que tu veilles sur nous. Sur cette magnifique petite fille qui est la tienne. Andréa María de Fonollosa... je l'ai appelé María... tu te souviens ? María, mi vida, mi amor... je fredonne en sanglotant. J'en profite pour parler à Moscou. J'espère que là où vous êtes vous êtes ensemble, sinon ça serait dommage... passer l'éternité seul. Tu vois Moscou ? Je ne t'ai jamais oublié. J'espère que tu es fier de moi. J'ai pris soin de cette gamine. Bordel ! Je suis ridicule...
               Je me laisse tomber sur le lit, et je pleure. Cela fait deux ans jours pour jours que le braquage est terminé, que Moscou et Berlin sont morts. Deux ans que je prie. Je ne sais pas vraiment ce que je prie, je n'ai jamais cru en dieu. Mais je regarde la photo de Berlin qui est sur ma table de chevet et je lui parle. Je dois ressembler à une folle à parler toute seul dans ma chambre. Certains diront que à cause de ça je ne ferais jamais mon deuil, moi je dis que ça m'aide. Je sais qu'il est là. Pas qu'il est en vie, mais dans mon coeur.
- Cette princesse est parfaite. Si tu savais Andres. Elle te ressemble. Elle est très belle. Heureusement qu'elle me ressemble aussi sinon elle n'aurait pas pleuré à la naissance, elle aurait sûrement dit au médecin qu'il était incompétent. Je souris et me couche.
               J'entends ma petit fille arriver en courant, elle galère à monter sur le lit, mais si j'ai bien appris une chose c'est que je dois la laisser faire. Elle s'agrippe au drap et se laisse tomber à côté de moi.
- Bonne nuit maman. dit elle en grimpant sur mon ventre pour s'installe pour la nuit.
- Bonne nuit chérie. je lui réponds tendrement en caressant sa joue.
- Bonne nuit papa !
               Je ris, c'est un rire nerveux. Elle a dit bonne nuit à son père, ou plutôt à la photo de son père posée sur la table. Je caresse ses cheveux et la laisse s'endormir. J'ignore si elle sait qu'il ne lui répondra jamais, ou si, comme moi, elle fait le deuil d'une personne qu'elle n'a jamais connue.
- Bonne nuit Berlin... je chuchote.
               En fermant les yeux et en me concentrant j'arrive à l'entendre. Évidement, ce ne sont que des souvenirs. Mais qui sait ? Peut être que notre cher et tendre Berlin est toujours parmi nous... ou pas.


Je n'ai pas su attendre avant de le poster. J'espère que je vous ai mit l'eau à la bouche. J'annexerais peut être à mon Epilogue une partie sur la vie des autres braqueurs après le braquage. Quoi qu'il en soit. C'était Valou... Over !

Loᥒdrᥱs Dᥱ FoᥒoᥣᥣosᥲOù les histoires vivent. Découvrez maintenant