Roman de 40 chapitres
Mérédith May croyait avoir tout ce qu'elle aurait jamais pu désirer dans sa vie. Une voix en or, une célébrité ahurissante et un compte en banque bien fourni.
Pourquoi diable aura-t-il donc fallu qu'elle le rencontre, ce gangs...
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Je la regardai, sans rien comprendre.
— T'es...fétichiste des pieds ? m'étonnai-je, les images de notre soirée défilant devant mes yeux.
— Non ! hurla-t-elle à brûle-pourpoint. Juste pour... essayer...
— Si tu le veux ! Je reculai et m'assit sur le bois glacé, de façon à avoir son sexe ouvert devant moi. Je ramenai alors un pied vers sa toison triangulaire et je frottai mon gros orteil sur son clitoris. Je te préviens, je suis pas doué dans ce style de délire. Elle ne me répondit pas et, guida elle-même mes pieds de façon à lui procurer le plaisir qu'elle voulait.
Cette vision était saisissante. Elle était allongée devant moi, caressant un pied, l'autre s'affairant dans son vagin humide de cyprine, son visage tordu par les tortures de l'orgasme. Je m'aventurai encore plus loin avec mes pieds, et elle cria. «Je t'ai fait mal ?»m'inquietai-je en enlevant immédiatement mes pieds.
— Mais continue, sapristi ! hurla-t-elle en me jetant un regard noir. Je remis instantanément mes pieds dans son sexe lubrifié. Je devais avouer que ça me plaisait bien. Je prenais part a son plaisir. Je sentais d'ailleurs monsieur bite se réveiller, sa curiosité attisée.
Et tandis que je mimais des coups de butoir avec mes pieds, Mérédith se cambra violemment vers l'avant, un spasme traversa ses pieds, ses doigts se crispèrent et se relâchèrent instantanément, en même temps qu'elle poussa un long cri aigu. Il me fut clair que mon pied venait de l'envoyer au septième ciel.
Lorsqu'elle revint à elle, je m'approchai et me couchai près d'elle. Nos regards se noyèrent dans le ciel noir jonché d'étoiles brillantes. Le froid commençait à refaire surface. Une grande détonation se fit entendre, en même temps que des milliers de paillettes rougêatres éclairèrent le ciel sombre.
Puis des bleus se firent apercevoir, ensuite des orangées, vertes et toutes les autres couleurs. Le reflet des feux d'artifice sur l'eau était tout simplement féerique. Je n'avais jamais rien vu de tel. C'était parfait. Le genre de spectacle qui vous dote d'une verve poétique inimaginable.
