Roman de 40 chapitres
Mérédith May croyait avoir tout ce qu'elle aurait jamais pu désirer dans sa vie. Une voix en or, une célébrité ahurissante et un compte en banque bien fourni.
Pourquoi diable aura-t-il donc fallu qu'elle le rencontre, ce gangs...
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Un mois plus tard
Putain, j'avais foiré. J'avais merdé comme un narco singlé. Je n'avais que ce que je merite. Lorsque je juge avait finalement prononcé sa sentence un mois plus tard, j'avais cru que le sol s'était dérobé sous mes pieds. Cinq ans de prison ferme.
Quand le procès avait été clos, Mérédith s'était levée de sa place et sans un regard, avait disparu dans la foule de paparazzis. Pourtant, il fallait que je lui parle. J'avais ce besoin irrépressible de lui parler, de lui expliquer...mais lui expliquer quoi ? je l'avais trompé, putain !
J'avais gâché mon unique chance d'être a nouveau heureux. J'avais foiré sur ce coup. Depuis la première séance ou Leila avait explosé de furie, je ne l'avais plus jamais revu. Elle avait promis de me tuer, et je savais qu'elle tenait toujours a ses promesses, contrairement a moi. Pourquoi ne pouvais-je pas être bon, merde !
Presque un an s'était écoulé depuis ma rencontre avec Mérédith sur la plage de sable, un an ou le scénario d'horreur s'était changé en conte de fée, un an ou j'avais commencé a aller mieux, a me sentir bien. Je regardai Zayne suivre Mérédith hors du tribunal. Il me lança un dernier regard triste avant de disparaitre dans le halo que formait le soleil de ce debut de matinée.
Je l'avais déçu. Je l'avais...je l'avais déçu ! Quand cette nouvelle fut assimilée par mon cerveau, ce que j'avais a faire devint clair dans mon esprit. Je profitai d'une seconde d'inattention du policier censé me conduire dans ma cellule, pour empoigner son arme de mes mains menottées. Je lui assenai un coup dans la gorge avec le pistolet et le second reçu un coup de pied dans les tripes.
J'empoignai le policier recroquevillé sur lui-même et enserra la chainette de mes menottes autour de son cou, le fusil braqué sur sa tempe. Je sentis les menottes me couper la circulation sanguine dans mes poignets, mais tant pis. Les journalistes avaient profité du coup de thêatre pour nous aveugler de leurs flashes.
Utilisant le policier comme bouclier humain, j'avançai jusqu'à la porte, puis quand je me retrouvais dans la foule ébahie, je le lâchai et courus vers la voiture ou je vis Zayne s'inserer, aussi vite que mes pieds me le permettaient. J'entendis des balles ricocher autour de moi. Les déflagrations étaient horribles. Ça y'est, j'étais devenu un fugitif.
— Zayne, demarre ! hurlai-je avec la force dudesespoir. Demarre ! lorsqu'il se retourna et me vit approcher vers eux,avec un policier à mes trousses qui tirait a bout portant, il ne reflechit pas à deux fois. Il tourna la clé sur le contact et son moteur vrombissa. J'arrivai devant sa voiture et ouvris la portière. Au même moment, je sentis une douleur atroce me transperçer la jambe gauche et un cri horrible me vrilla la gorge.