Chapitre 9 Partie 3

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Au bout du premier jour après notre arrivée dans les terres de Fiotà, même Alex ne supporta pas la chaleur, au point où il se transforma lui aussi en Fiotien au cheveux rouge foncés à la limite du brun. Nina, elle se transforma peu de temps après moi, ses cheveux devenus bordeaux.

Seb se plaint encore plus du décor, disant qu'il y a encore moins de choses que dans les contrées de Nerό. C'est vrai que le paysage n'est pas des plus gais, mais il n'en reste pas moins magnifiques. L'herbe verdoyante a été remplacée par la terre orangée et poussiéreuse. Les arbres sont rares, solitaires et souvent très peu feuillus. L'eau est devenue une denrée rare que nous trouvons seulement dans les pierres de l'élu.

Mais ce qui est le plus surprenant, c'est le nombre de camps de démons que l'on peut voir, ils pullulent un peu partout alors qu'il n'y a aucuns villages à proximité. Ces camps sont principalement constitués d'Onis, des démons issus du folklore japonais, l'équivalent des ogres en occident. Ce sont des masses de muscles à la peaux rouge ou bleu, aux dents aiguisés, et avec deux cornes sur la tête.

Ils ont été de super entraînements, ces démons ont une excellente maîtrise de l'épée qui est leur arme de prédilection, et les armures qu'ils portent nous forcent à trancher à des endroits précis.

A part les camps ennemis, nous n'eurent pas d'autres altercations avec des humains ou démons de niveau supérieur, et heureusement, je n'aurais pas trop voulu me retrouver en face du Minautore ou d'un dragon sanguinaire.

Maintenant nous sommes à même pas une journée de Hoguera, et je sens Seb tout excité à l'idée de découvrir la capitale de son pays.

La preuve, la vieille, alors qu'on s'était éclipsés tout les deux, il n'a pas arrêté de me demander des photos ou des descriptions de la ville. Malheureusement pour lui, je lui ais dit qu'il aurait les informations en même temps que tout le monde, à moins qu'il se décide à chercher dans sa pierre. Ma méthode pour le convaincre d'apprendre à utiliser sa pierre eu l'air de marcher car il me supplia juste après, que je lui donne des cours sur la pierre.

Et c'est pour cela que je me retrouve à ajouter une nouvelle nuit blanche à mon compteur personnel, mais qui, pour une fois, n'est pas due à la lecture de livres.

-Gaïa on est près de Hoguera, tu pourrais nous donner des infos sur la ville et notre informateur, propose Alex.

-Très bien, c'est partit pour le résumée pour les feignasses qui n'ont pas envies de lire, commençais je.

En voyant les visages blasés de mes amis je rajoute avant de commencer mon récit :

-C'est une blague.

Ils me regardent comme pour me dire : "la ferme, on est pas d'humeur à blaguer". Et je commence mes explications, comprenant que détendre leurs esprits stressés par notre arrivée proche à Hoguera, est une chose impossible.

-Hoguera n'est pas la capitale la plus pauvre, mais elle est sûrement celle qui a le taux de mortalité le plus haut. L'économie de la capitale repose quasiment que sur les mines présentent en dessous et autour de la ville. Les habitants sont donc principalement des mineurs et l'on sait bien que ce métier tue la santé. À part la mine, la ville repose sur la vente de bijoux fait à partir des minerais locaux, enfin le commerce de ces minerais est le dernier pilier de l'économie de la ville.

-Et le commerce à l'intérieur de la ville ? Demande Nina.

-Les habitants sont principalement pauvres, pas au point que la ville soit comme les bidonvilles de Pigi, mais au point où les travailleurs ne mangent que le repas qu'on leurs donne à la mine. Quand aux vêtements ou aux accessoires de toilette, les gens préfèrent le faire eux même pour des raisons budgétaires.

Les quatre élémentsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant