Chapitre 15 Partie 1

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Devant la boutique, Nafari fit un récapitulatif de ce que nous avions convenu précédemment.

-On se sépare, pour se retrouver au palais dans une heure. Personne ne doit vous remarquer, surtout pas les démons. Tuez tous ceux qui sont dans votre périmètre établi sans vous faire repérez et cachez les cadavre. Dans le palais, tu te rappelles de ce que tu dois faire le glaçon ?

-Oui, je crée un mur d'obsidienne tout autour du palais pour empêcher un démon de s'échapper et prévenir l'Arrostos original.

J'avais réussi à maîtriser la fusion de l'eau, du feu, et de la terre il y a quelques semaines.

-Tout à fait. Une fois cela fait, focalisez vous sur Arrostos, je m'occuperai des démons. Quand vous en aurez fini, vous m'aiderez avec les démons restant. À moins que ce connard se planque, à ce moment là on le cherchera après avoir tué tous ses larbins. Des questions ?

Évidemment personne n'en posa, bien trop impatients, et connaissant déjà le plan par cœur.
On partit alors chacun de notre côté. Nous avions noté les positions des gardes sur nos pierre, et pour Nafari sur la tablette de Farid. C'est elle même qui avait surveillé les démons pour connaître leurs rondes.
Je regarde où se trouvent ceux de ma zone, ils ne sont pas trop éloignés les uns des autres. Ça va être rapide, mais plus complexe pour ne pas se faire repérer. De plus, je dois m'occuper d'une petite soixantaine de démons se trouvant dans le centre ville. Le reste des gardes sont postés sur les immenses remparts orangés de la ville.

~

Tuer les démons des remparts fut simple, éloignés les uns des autres, je n'avais pas besoin de trop me cacher. Un simple coup de poignard dans le dos, puis je brûle le corps, et le tour est joué.
Pour ceux du centre ville, j'en manipula mentalement un qui avertit les autre d'une sois disant attaque dans une petite ruelle juste à côté. Et une fois les démons à l'abri des regards, se débarrasser d'eux fut rapide.

J'arriva donc en avance au lieu de rendez vous, une ruelle juste à côté du palais au mille coupoles.
Je m'acouda contre un mur, la tête baissée, faisant bien attention à ne pas sortir de l'ombre des bâtiments, et attendis les autres.
La première arrivée fut sans surprise la générale, suivit de près par Seb.

-Moi qui trouvais que j'avais été rapide, soupire il.

Peu après, arrivèrent Nina et Alex, et l'on put enfin prendre la direction du palais.

On arrive devant la porte sud du palais. Donnant face à l'une des plus grandes avenues de la ville, c'est l'entrée où se trouvent le plus de gens à proximité. À vrais dire, c'est la seule. Les autres entrées sont désertes, les démons virant toute personne se trouvant à moins de vingt mètre de celles ci.
Juste devant l'énorme porte en bois ouverte se trouvent deux gardes à la peaux et l'armure aussi noir que du charbon, avec deux yeux jaunes contrastants. Ils ne bougent pas d'un centimètres, leurs mains crispées sur les manches des cimeterres rangés dans des fourreaux rouges à leurs tailles. Leurs visages, quoi que peu visiblent du à la couleur foncé de leurs teints, semblent aplatis, et leurs nez ridiculement gros et larges, qui prêteraient à rire si l'on ne sentait pas cette puissance émanée d'eux.

Je vais parler à l'un, prétextant une quelconque excuse, et Seb se place discrètement à côté de l'autre, un poignard caché sous sa cape grise en tissus léger. Pendant que je discute (même si la conversation est à sens unique) avec le démon qui a d'ailleurs l'air embêté par ma présence, Alex passe la porte. Le garde du côté de Seb se retourne vers le Gi et lui ordonne de s'arrêter. Mon démon, lui aussi alerté, se tourne également vers mon amis aux cheveux roux en criant, attirant d'autant plus le regard des passants proches de la porte.
Alors dans une parfaite synchronisation, nous tuons Seb et moi, les gardes d'un coup de poignard dans le dos.
Les gens crient, autant de peur que d'encouragement, et alors que certains se précipitais pour rentrer dans le palais, Nina et Nafari arrivèrent pour nous aider à bloquer l'entrée. Personne ne reconnut la générale cachée sous un foulard, avant que celle ci ordonne de sa voix autoritaire :

Les quatre élémentsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant