Chapitre 16 Partie 1

26 6 0
                                    


-C'est quoi ce bordel !?!? S'écrie Seb.

-Ne me dis pas que les trois peuples n'ont pas pris compte de nos indications et on décidés d'attaquer Arrostos ? Demande Alex avec une voix essayant de contenir la colère montant en lui.

-Tu trouves qu'ils ont l'air de se battre ? Répliquais je en pointant du doigts les jeunes effrayés et silencieux, amassés devant la porte de la muraille. Ils vont simplement participer à la fête bloedig.

-Cette fameuse fête. Qu'est ce que c'est exactement, une sorte d'halloween ou de carnaval ?

-N'oublie pas que le pays est sous le contrôle d'Arrostos, répondis je à mon amie Nerόienne. Le terme de "fête" pour nommer cet événement est purement sarcastique, on pourrait plutôt qualifier ça d'exécution publique.

-Quoi ?! S'exclame Nina horrifiée.

-Une personne qui a entre seize et vingt ans de chaque peuple est tirée au sort pour affronter le clone d'Arrostos de Aéras. Sachant que les futurs gardes sont exemptés de cette cérémonie et que les armes sont interdites dans όasi, les jeunes sont perdus, apeurés, et ne savent absolument pas se battre. En plus les dernières générations ne connaissent pas l'énergie élémentaire et sont donc totalement pris au dépourvus face à la magie d'Arrostos.

-C'est horrible... Souffle Nina. Pourquoi leurs fait il subir ça ?

-Pour plusieurs raisons. Tout d'abord pour montrer à la population dès son plus jeune âge, qu'il les domine largement. Mais également pour faire croire qu'il n'a pas peur des élus. C'est vrai, on pourrait arriver et se mêler au milieu de la foule de jeunes, puis réussir à trafiquer le tirage au sort de sorte à ce que l'on soit choisis.

-C'est quand même difficile à entreprendre. Mais je parie que c'est quand même ce que l'on va faire, n'est ce pas ?

-Tout à fait Seb, on va se mêler à nos peuples respectifs. Vous trois, vous allez reprendre vos physiques d'origines et vous fondre dans la foule là bas, dis je en pointant du doigt l'énorme troupeau toujours amassé devant la muraille. Moi pendant ce temps, je vais discrètement m'infiltrer dans la ville et trouvrer le lieu où se trouvent touts les jeunes d'Aéras pour me camoufler au milieu d'eux.

-Tu es sûre que ce n'est pas trop risqué que l'on se sépare ? Demande Alex.

-Non, ne vous inquiétez pas, je m'en sortirai toute seule. Et au pire des cas, si vous avez un problème, contactez moi sur votre pierre de l'élu.

Ils acquiescent, restant néanmoins dubitatifs.
Ils partent alors en direction de la foule pendant que je longe les murailles pour trouver un endroit où il y a moins de gardes et où grimper est plus simple. Je trouve mon lieu d'escalade au bout d'une quinzaine de minutes, et entame la montée du mur. Je m'accroche grâce aux briques qui ressortent le plus et avance avec une bonne allure toutefois ralentie par la glace à certains endroits de la muraille et au vent violent qui souffle.
Une fois arrivée en haut, je n'ai même pas le temps de reprendre mon souffle qu'un démon approche, sûrement pour sa ronde. Pour qu'il ne me remarque pas, je cours me cacher dans l'une des "maisons" de la muraille, qui est en réalité juste un lieux où sont entreposés flèches et autres munitions en cas d'attaque. Je m'accroupis derrière deux énormes barils et attends que le démon passe, ce qui ne tarda pas.

Après ce petit imprévu je redescends de la muraille, côté ville cette fois, et pars à la recherche des jeunes d'Aéras rassemblés pour la fête bloedig.
Je parcours la ville, un mélange étonnant d'architecture russe et asiatique. Les maisons ont de nombreuses couleurs, souvent cachés par la neige, mais le style ressemblant plus aux maisons traditionnelles du Japon ou de la Chine. La ville qui devait être animée et rayonnante autrefois, est aujourd'hui morne, laissée à l'abandon et une ambiance de peur et d'angoisse règne.
Aéras est sûrement le pays que fait le plus souffrir Arrostos. Le nombre de garde dans la nation est supérieur à celui de Gi, et ils sont bien plus libre. Ils peuvent agir comme bon leurs semblent, peu importe le nombre de mort que cela causera.
Cette cruauté sans limite à l'égard de mon peuple est dû à plusieurs raisons. Déjà, Arrostos pense à peu près pareil que les Gi sur nous. Nous ne suivont pas les ordres et sommes trop curieux. Sauf que là où les Gi râles justes, Arrostos lui décide de nous "intimider" pour s'assurer notre obéissance. Ainsi tout Aérien se rebellant, aussi minime soit l'action, se trouve dans le meilleur des cas rouer de coups et laisser pour mort au coin d'une ruelle.
Le nombre démesuré de démons dans le pays, lui, est à cause de la particularité de l'armée Aérienne. En effet, une partie de l'armée est constitué de soldats tout à fait normaux, entraînés selon les méthodes d'Aéras. Mais une minorité, environ une centaine de personnes, subie une formation bien plus poussée, les faisant ainsi devenir des soldats d'élites. En plus d'être des experts du combat capablent de rivaliser avec Nafari, les troupes d'élites sont constituées de soldats dont personnes à part le roi d'Aéras et le commandant des soldats d'élites ne connaissent l'identité. Lors de la prise du pays par Arrostos, le dirigeant d'Aéras de cette époque à ordonné à tous les soldats d'élites de se fondre dans la population et d'attendre l'arrivée des élus pour tenter de sauver la nation. Arrostos ne sait pas cette dernière partie, il sait seulement que des soldats d'élites sont camouflés au milieu de la populations et peuvent à tout moment l'attaquer. Il a donc décider de renforcer le nombre de gardes, pour être sûr qu'en cas d'attaque de l'intérieur il puisse gagner.

Les quatre élémentsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant