Chapitre 14 Partie 2

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-Que se passe t-il générale ? Vous ne parlez plus et êtes blanche comme un linge, fait remarquer le prêtre avec un faux air inquiet.

-Espèce d'enfoiré, c'est toute une armée qui attend aux portes de la ville !!!

-Bien sûr madame, si nous voulons diriger Ramal il nous faut un peu plus que deux trois démons.

-Je vais vous trancher la gorge, provoque la générale tout en créant une lame de pierre.

Un homme menaçant un enfant d'un couteau sous la gorge surgit au milieu de la foule.

-Je vous conseillerai de détruire cette lame générale. Et de ne plus utiliser l'énergie élémentaire, avertit le prêtre avec une voix glaciale.

Nafari observe le visage de l'enfant. Un Fiotien aux cheveux framboises et aux pupilles marine dans lesquelles se reflètent toute sa panique et sa peur.
Elle détruit finalement sa lame dans un grognement de rage. L'homme lâche le petit garçon qui court rejoindre sa mère, pendant que la générale soupire de soulagement.
Elle rallume son oreillette et demande :

-Une chance que l'on puisse les battre ?

Après un long silence le colonel répond.

-Aucune.

-Je vois. Il ne nous reste donc qu'une seule solution.

-Quoi ?! Mais vous êtes malade générale ! Si on fait ce qu'ils nous demandent, ces démons prendrons Ramal !

-Oui mais en ne tuant aucun innocent. Si on résiste, toute l'église sera tuée, et nous devrons tenir un siège. Nous avons assez de nourriture pour tenir un mois, cela reste faible. En plus de cela, je pense que les démons réussiront à briser le champs de force avant.

-Nous pourrons appeler nos autres forces armée, ou même celles des autres pays.

-C'est ce que vous avez déjà essayer de faire n'est ce pas ?

-Oui.

-Et elles ont répondu ?

-Non.

-C'est bien ce que je pensais. L'attaque que nous subissons n'est pas centrée sur Ramal, elle se déroule dans tout όasi. Nous ne pouvons pas compter sur d'autres armée que celle que nous avons en ce moment.

-Alors nous pouvons attaquer les preneurs d'otage ?

-Impossible, ils se sont mélangés à la foule seuls quelque uns sont à découvert.

-Madame, ne faites pas ça. Si vous les laisser rentrer, ils vont vous tuer.

-Que vaut la mort d'une vieille femme face à celle de neuf mille innocents ?

-Non s'il vous plaît, madame...

-Colonel, désactivez immédiatement le champs de force qui protège la ville. Et n'opposez aucune résistance à l'armée ennemie.

-Je ne peux pas.

-C'est un ordre !

Le colonel ne dit rien avant de soupirer un "oui générale" remplie de tristesse.
Nafari se tourne vers le prêtre qui affiche un sourire sadique.

-Le champs de force va être désactivé d'une minute à l'autre, vous pouvez les lâcher maintenant ?

-Mais bien sûr madame, répond le prêtre en insistant bien sur le dernier mot, et faisant une révérence.

Il tape alors dans ses mains et tous ses hommes dissimulés dans la foule sortirent armes en mains, pour conduire la foule jusqu'à la sortie de l'église.
La générale, elle ne bouge pas, regardant les dernières personnes quitter le temple. Une jeune fille Aérienne, dans les derniers sortis, avant de partir se tourna vers Nafari et cria :

Les quatre élémentsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant