Belle et fragile comme la porcelaine

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Je soupire d'aise, fermant les yeux. J'ai l'impression de rêver ! Je viens de faire l'amour à la femme que j'aime, la plus belle et la plus douce que j'ai rencontré ! Elle est juste là, dans mes bras, tout contre moi. J'entends sa respiration régulière. Toutes ces émotions nouvelles ont dû la fatiguer car elle s'est endormie quelques minutes après que nous ayons fini de faire l'amour. Je penche la tête pour tenter d'apercevoir son beau visage posé contre ma poitrine. Des mèches folles cachent ses paupière, je les écarte délicatement dans un geste de tendresse qui me surprend moi-même.

Qu'est ce qu'il m'arrive ? Ça ne me ressemble pas de faire l'amour d'une façon aussi douce et passionnelle. Certes, je n'ai jamais été un bourrin, mais je n'ai jamais été vraiment délicat avec mes anciennes partenaires non plus. Je ne m'appliquait à les faire jouir que par narcissisme, pour me dire que je suis capable de faire monter au septième ciel n'importe quelle nana. Une fois que j'ai jouit je me retire et basta. Quel besoin avais-je de maintenir l'érection ? Cela ne m'a pas procuré beaucoup de plaisir, au contraire, c'était presque douloureux. Une fois l'éjaculation terminée, nous les homme, aimons nous retirer en beauté. Mais cette fois...

Cette fois c'était vraiment différent. Je voulais montrer à Thalia que je l'aime et à quel point je la désirait. Inconsciemment, j'ai mis toute la passion que j'ai pour elle dans cet acte. Je lui ait fait l'amour passionnément. Je voulais que notre première fois soit parfaite pour elle en la faisant jouir. Je crois y être arrivé... Si j'en juge par sa réaction, elle a eu un orgasme plutôt explosif. Je ne me souvient d'ailleurs pas de la dernière fois qu'une fille ait ressentit autant de plaisir avec moi...

Je caresse le dos de Thalia, tout en réfléchissant. Il me semble que les seules fois que j'ai fait l'amour à une vierge, c'était quand j'avais 17 ans... au pensionnat du lycée sportif de l'Ohio. Je repense à ma première expérience au lit, ce qui déclenche un fou-rire. J'avais 16 ans et c'était de loin ma pire tentative en presque 18 ans de pratique ! J'étais trop impulsif, trop impatient, et bien sûr totalement inexpérimenté. En comparaison, le faux départ de Thalia n'était pas grand-chose...

Je souri en repensant à l'empressement de ma chérie : « hhuh ! Prends moi Jake par pitié ! » 

Hum... Voilà une phrase qu'on aime entendre des femmes, nous les mecs...

Elle ne m'a pas mentis, cela se voyait à des kilomètres que c'était sa première fois... elle était tellement impatiente... comme moi d'ailleurs. Je n'avais qu'une envie, la prendre directement, surtout que j'ai commencé à bander dès qu'elle s'est jeté dans mes bras, sur le pas de la porte !

Tout était parfait avec elle... la douceur de sa peau et de ses cheveux, ses petits gémissement de plaisir brut, ses yeux candides avec toutes les émotions du monde enfermés à l'intérieur, ses baisers passionnés...

C'était flatteur de me dire que j'étais le premier à honorer son superbe corps de déesse ! Elle a attendu tout ce temps rien que pour moi, alors qu'elle ne me connaissait même pas...

Je repense à notre première rencontre, sur les marches de Carter Corp'. Si je n'étais pas sortit fumer à cet instant présent, nous serions-nous rencontrés ailleurs ?

Elle ne devait se rendre à Carter Corp' qu'aujourd'hui, elle n'avait aucune raison d'y retourner. La probabilité qu'on se rencontre était très faible... Et quand bien même nous serions-nous rencontrés sur ces marches, si je ne l'avais pas rattrapée, l'aurais-je autant marquée ? C'est parce qu'elle était troublée que je l'ai retenue qu'elle a dévoilé son vrai visage. Il fallait bien ça pour marquer son esprit, l'aborder simplement n'aurait pas suffit... belle comme elle est, des mecs bien plus séduisants que moi doivent l'aborder tous les jours...

Le prix du passé (Jake is it love?)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant