Épilogue : le fin mot de l'histoire

329 17 20
                                    


Cet épilogue clôture définitivement (enfin!) l'historie de Jake et Thalia. Vous n'êtes pas obligée de le lire, le dernier chapitre en trois parties peut être considéré comme la fin. Cet épilogue est juste là pour montrer un dernier point de vue sur l'histoire, point de vue d'un nouveau narrateur...

__________________________________

 J'ai 10 ans aujourd'hui, le nombre rond ! Je souris à cette idée.

Je sors de l'école, tentant d'attraper le bus qui doit me mener au palais de justice. Le trajet est long, assez monotone, je mets mes oreillettes et lance le dernier jingle de l'été dernier pour passer le temps. Une fois arrivée devant le bâtiment, je lance mon sac sur mes épaules et me dirige vers l'entrée. J'ai toujours trouvé le bâtiment très beau, il est imposant avec ses sculptures et ses innombrables colonnes. Je repense à ses juges, à ses avocats... J'imagine à quel point il doit être prestigieux de travailler ici... ma mère a bien de la chance !

Je souris et salue la réceptionniste, qui me rend mon sourire :

- Bonjour, ma puce. Tu vas voir ta mère ? Je l'ai vue avec le juge il y a 20 minutes.

- Bonjour Corine. Merci, mais je ne veux pas les déranger. Je vais attendre ma mère dans son bureau.

- Comme tu préfère. À plus tard !

Je dis au revoir à la jeune femme puis commence à gravir les escaliers de marbre blanc. Tout est tellement beau ici... à la fois riche et sobre. Une telle puissance se dégage de ces lieux...

- Alors, gamine, on s'est perdue ? Me nargue une voix masculine depuis le premier étage.

Je lève la tête vers le haut de l'escalier : un jeune homme brun m'observe avec bienveillance.

- Vladimir !

Je me jette dans se bras, soulagée :

- Tu as pu venir !

Vladimir me rends mon éteinte, le sourire aux lèvres :

- Bien obligé... C'est aujourd'hui que mon père passe au tribunal, tu te souviens ?

- Oui, bien sûr... 10 ans que Monsieur Ivanovitch est enfermé en prison...

Vladimir me caresse la joue dans un geste fraternel :

- Décidément, tu deviens de plus en plus jolie, petite sœur...

Je souris, ravie du compliment :

- Merci, Vladimir ! Toi aussi, tu es très beau à 27 ans !

Le jeune homme me donne une petite tape amicale sur l'épaule :

- Allez ! trêves de bavardages, viens, on va voir ta mère.

Nous montons l'étage, pour entrer dans le bureau de ma mère. En voyant sa plaque d'avocate, je ressens une fois de plus la fierté d'être issue d'une femme aussi brillante.

Nous nous installons sur les sièges devant le prestigieux bureau et attendons quelques minutes. Puis, ma mère entre :

- Bonsoir, ma puce ! Je t'apporte de suite les documents pour ton devoir sur l'affaire du meurtre rouge...

Elle s'immobilise en voyant Vladimir, puis fronce les sourcils et m'adresse un regard accusateur :

- Bon sang, tu traîne encore avec... ce jeune homme ?

Vladimir regarde ses pieds, mal-à-l'aise. Je me lève et me dirige vers ma mère :

- Tu es injuste avec Vladimir, maman ! Il n'est pas responsable des actes de son père, et tu sais bien qu'il est comme un frère pour moi !

Le prix du passé (Jake is it love?)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant