Vivre ou mourir?

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(Attention, encore une fois, ce chapitre s'adresse à un public averti. C'est le dernier un peu glauque, après j'attaque la partie un peu plus "thriller")

 Je passe précipitamment par la sacristie lorsque j'entends la grande porte se faire défoncer violemment. Ma nièce toujours dans les bras, je rebrousse chemin pour me cacher derrière le battant de la porte, afin d'observer le cœur de l'église. Encore ces deux hommes, le brun psychopathe et l'albinos silencieux.

« Nikolaï ! Konstantin, ou quelque soit ton nom ! Ma fille ! Si jamais tu la revoie un jours, je voudrais que tu... »

Un coup de feu, ma sœur s'effondre sur l'autel de la cathédrale, morte.

Une simple détonation, une mort. Encore. La deuxième à laquelle j'assiste.

Cette fois-ci, c'est différent d'avec mon oncle, je sais exactement ce que j'ai vu et que cela implique.

Pris par de puissantes émotions, je plaque ma main tremblante sur ma bouche afin d'étouffer le cri qui menace de déborder mes lèvres. Anya... Non, ce n'est pas possible, pas toi !

Je me réveille d'un coup, encore choqué par la scène à laquelle je viens d'assister. Hagard, je gémis :

« Pardon, Anya, cette nuit encore, je n'ai pas pu te sauver !... »

Encore ce rêve. Encore cette mort à revivre.

Je me lève d'un bond. Étrange, je suis dans la rue. Il fait encore nuit, tout est désert. Je fait quelques pas, regardant tout autour de moi : qu'est ce que je fais là ?

Je n'ai pas les idées très clair, tout me paraît lointain et étranger.

Je me souviens, j'allais voir ma mère !

Je me dirige vers sa maison, et entre sans sonner, j'ai tellement hâte de la voir !

Ma mère ne m'a pas entendu arriver, elle lit un vieux journal.

- Bonjour maman !

Elle sursaute et lève vers moi des yeux plein d'amour :

- Mon fils, mon petit !

Je prends ma mère dans mes bras. Elle semble plus jeune que jamais !

- C'était bien, à la fac ?

- Voyons, maman, tu sais bien que je n'y suis jamais allé ! Et de toute façon, j'ai passé l'âge !

Ma mère rit doucement :

- Ah oui, c'est vrai mon tout petit !

« Tout petit »... En même temps, je fais bien une têtes de plus qu'elle sans ses talons aiguilles...

- Alors, mon Jake, 33 ans et je n'ai toujours pas de belle fille ? Pauvre de moi !

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- Alors, mon Jake, 33 ans et je n'ai toujours pas de belle fille ? Pauvre de moi !

Le visage de Thalia me revient en tête comme un boomerang, je ne peux réprimer un sourire :

Le prix du passé (Jake is it love?)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant