With this boy (tome 2)

Chapitre 2-Chérie...

J'ai longtemps pensé que j'avais perdu mon meilleur ami. Suite au décès de Camille, son ex petite amie, il y a bientôt 4 ans, Amaury a fait une dépression et il est devenu totalement accro à la drogue. Ses parents l'ont envoyé se faire soigner dans un centre de désintoxication. Ça a duré un mois, et quand il en est sorti, à la fin de ce mois, j'ai retrouvé mon meilleur ami. Celui que je connais depuis qu'on est né.

(Parce qu'on est né le même jour à presque la même heure, dans le même hôpital. Agathe, sa mère, et la mienne sont tombé enceinte à quelques jours d'intervalles. Et mon père est le frère d'Agathe. Amaury et moi sommes donc cousins, mais on se considère plus frère et sœur, surtout qu'on est tout les deux filles et fils uniques.)

Camille et moi n'étions pas vraiment amies, mais quand je voyais le grand sourire sur le visage d'Amaury, j'ai bien été forcé de dire qu'elle était très importante pour lui. Quand elle est décédée, ça à choqué tout le monde, certes, mais ça à surtout brisé Amaury.

Et Raphaëlle, c'était la seule infirmière qu'il appréciait, au centre de désintoxication. Quand Amaury est sorti, ils sont restés en contact et ça fait bientôt un an qu'ils se tournent autour.

-Amaury, dis-le si on t'emmerde !, s'écria Honorine en s'asseyant sur les genoux d'Evan, son copain

-Oh, mais tu vas le laisser tranquille ! Il parle à Raphaëlle !, le défendit Max

Honorine est arrivée dans nos vies il y a un an, quand Amaury est sorti de cure. Elle a rapidement trouvé sa place dans notre groupe, mais elle ne sait pas pour Camille. Elle sait qu'Amaury est un ex drogué, mais elle ne sait pas la raison de cette addiction.

-Bon, c'est quand que vous arrêtez de vous tourner autour, tous les deux ?, demanda Maya

Amaury ne répondit rien et continua de parler à Raphaëlle. Je crois qu'il ne l'a pas entendu.

-Amaury ? Es-tu vivant ?, demandais-je, faisant ricaner les autres

-Mmh ?, demanda le principal intéressé en levant la tête de son IPhone

-Avec Raphaëlle, ça avance ?, demanda Ethan

-Tranquille...

Celui-là, il ne dit pas tout... Je le connais comme ma poche, le gamin !

Je lui un regard du genre "on va en discuter, coco". Et il me répond par un clin d'œil.

-Tranquille ? Mais dans dix piges, on y est encore !, s'égosilla Honorine

Cette gosse est insupportable !

-Hono..., souffla Evan

-Bah quoi ? C'est vrai, non ?!, répliqua-t-elle

-Ferme là, trancha Ethan, toujours aussi brute de décoffrage

Entre l'impulsive et l'honnête, on n'est pas sorti du sable...

Elle fit un doigt à Ethan et les discussions reprirent. Jusqu'à ce que mon téléphone sonne. C'est Théo qui m'appelle.

Moi : Quoi ?

Théo : Glo, c'est la merde, rentre !

Pardoooooon ?

Moi : Quoi ? Mais pourquoi ?

Théo : C'est Victor ! Il est entré dans la chambre de Romane en rentrant de la pharmacie et elle avait invité son copain. Il a pété un câble et il est en train de gueuler dans tout l'appart ! Vient nous aider !

Moi : C'est ton frère depuis 20 ans, Théo. Je pense que tu le connais mieux que moi...

Théo : Gloria. S'il te plaît !

Moi : Tu fais chier ! J'arrive dans 5 minutes !

Un bruit sourd s'entendit dans le téléphone. Mais ce n'est pas possible !

Théo : Bon, bah on va devoir racheter de la vaisselle !

S'il vous plaît, dîtes moi que je rêve. Ça fait presque deux semaines que je vis avec cette fratrie et j'en ai déjà marre. Ça promet. Tu m'étonnes que la fille qui était là avant moi était une connasse : ils sont carrément insupportables !

-Bon, les gars vous m'excuserez, mais c'est encore la guerre à la coloc ! Je vous aime, bisous !, dis-je rapidement en me levant

Cette coloc, ce n'était peut-être pas une si bonne idée...

__________

Quand j'arrive à l'appartement, je me masse le front puis entre. Comme je m'y attendais, à l'intérieur, c'est le bordel.

Victor tourne en rond comme un taureau en cage, Romane est en train de mettre de la pommade sur la joue d'un grand brun, sûrement son copain, Adam ramasse les bouts de verre sur le sol et Martin et Théo tente de calmer Victor.

Je toussote et tous me remarquent. Je leur fais signe de s'asseoir, et vu la noirceur et la dureté de mon visage, ils comprennent rapidement qu'il faut m'obéir. Et vite. Parce que leurs embrouilles à deux balles commencent sérieusement à me taper sur le système.

-Ça vous arrive de passer une journée sans vous engueuler une seule fois ? Nan, mais parce que ça fait même pas un mois que je vis ici, et j'en ai déjà ras le cul. Vous gueulez en permanence et là, ça va parce que c'est les vacances, mais si c'est ça quand on reprend les cours, ça va vraiment gueuler. Alors j'en ai rien à foutre de qui commence, de qui en est à l'origine, mais va falloir trouver une solution, et vite. Parce que je ne vais pas abandonner mes potes dès que vous vous embrouillez. J'ai pas non plus envie, et je pense que vous aussi, de recevoir une lettre des flics parce qu'on fait trop de bruit, et je n'ai surtout pas envie de voir des gars « défiguré » quand je rentre le soir comme le grand brun, ok ?

-C'est Victor, cracha Romane

-Mais d'où c'est moi !?

-Bah oui, c'est toi ! À chaque fois qu'on s'embrouille, c'est parce que tu pètes une crise ! Et pour de la merde, en plus !, répliqua Romane

-Mais c'est de ma faute à moi si t'es une salope ?!, s'écria Victor

Ok, là, c'est plus possible.

-Victor, tu la fermes, siffla Adam

-Oh oh oh ! Tu vas mieux me parler, toi !

-Non. Il ne va pas te parler mieux. Tu la fermes, tu lèves ton cul et tu viens avec moi, dis-je fermement

-Pourquoi ?

-Active toi, soufflais-je

Il se leva nonchalamment et il me suivit sur le balcon. Je ferme la baie vitrée et m'assis sur le table.

-Bon, pourquoi tu es si... intolérant et casse couille avec Romane ?, demandais-je

Il planta ses yeux marron dans les miens et posa ses deux mains de part et d'autre de mes cuisses. J'ai un instant peur qu'il m'embrasse lorsqu'il approche sa bouche de mon visage, mais il contourne ma tête et colle presque sa bouche à mon oreille.

-Parce que tous les mecs sont des connards, chérie...