Chapitre 23-Surtout pour mes hormones

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PDV Victor

J'ai jamais vraiment cru en l'amour. Je me voyais déjà vieux garçons, avec 46 chats, alors que tout mes amis seraient mariés et avec des enfants. Et puis, je l'ai rencontré, cette petite blondinette. Je ne m'attendais par à m'attacher elle. Mais les sentiments, ça ne se dicte pas. Et ça a finit pas arriver. A force de discuter, j'ai trouver quelque chose en elle qui m'a touché et j'ai craquer.

Avec elle, mes angoisses s'éloignent. Je me sens bien, à l'aise. elle me rassurait sans rien dire, sans faire quelque chose de particulier, sans même le savoir.

Je suis amoureux d'elle. Je viens de m'en rendre compte. Juste là, maintenant, où elle me parle joyeusement de son enfance avec Amaury. Les lumières bleutées du bus reflètent sur son teint mate et rendent ses yeux gris.

Plus je la regarde, plus ça devient clair dans mon esprit. Je n'arrête pas de me dire: C'est elle. C'est elle que j'aime. C'est elle que je veux. C'est son rire trop mignon que je veux entendre. C'est ses blagues pas drôle que je veux entendre. C'est son visage encore endormi que je veux voir tout les matins. C'est sa famille que je veux rencontrer. C'est ses mains fraiches que je veux contre mon torse, la nuit. C'est sa langue sur la mienne que je veux. C'est juste elle, tout entière. Son petit mètre soixante. Ses cheveux blonds cendrés. Ses yeux marrons. Sa peau naturellement bronzé. Elle toute entière.

-Quoi ? Pourquoi tu me regardes comme-ci tu allais me bouffer ?, s'exclama Gloria, me coupant dans mes pensées

-Je ne te regarde pas comme-ci j'allais te bouffer ! Je suis juste fatigué !, me défendis-je, sans grand succès, je pense

-Bah, on dort, alors, si t'es fatigué !, me répondit Gloria en attrapant un plaid qui est dans son sac, avec un sourire craquant

Elle déplia le fameux plaid, posa sa tête sur mon épaule, et ferma les yeux. Je frissonnai. Je passe mon bras derrière son dos et la collai encore plus à moi. J'attrapai mon ordinateur et regardai un film. Il ne faut pas que je dorme : qui va surveiller les élèves, sinon ?

__________

PDV Gloria

-Crevette...réveille-toi, on est arrivé..., entendis-je Victor murmurer

J'ouvris doucement les yeux, et en effet, le bus est arrêter devant un grand hôtel ma foi plutôt beau. Je frottai mes yeux, comme à chaque fois que je me réveille, et me relève. Les élèves qui s'agitent au fond du bus se font rapidement calmer par Victor et sa voix grave.

Je me levai, ramassai mes affaires puis je descendis du bus et... le soleil me crame les yeux. Oula, mais bonjour, en fait. Je suis parisienne, hein ! Le soleil, je ne connais pas trop !

Je regarde l'heure sur mon téléphone et je remarque qu'il est midi. C'est logique, en même temps ; on est parti à 20 heures et il y a 13 heures de route sans compter les arrêts obligatoires du chauffeur.

-Bon ! Je vais aller chercher les clés de vos chambres. Pendant ce temps, vous allez faire des duos, ou des trios unisexe. Ce qui veut dire les filles avec les filles, les garçons avec les garçons. Compris ?, s'exclama Victor avant d'entrer

-Ouais !, disent les élèves en cœur

J'envoie un message à la coloc pour leur dire qu'on est bien arrivé, puis j'envoie une photo moche de ma tête à Amaury pour lui dire qu'on est arrivé ! Victor revient avec un nombre incalculable de clé et il semble assez content.

Victor commence à distribuer les clés aux élèves, jusqu'à ce que...

-J'avais dit quoi ? Les filles avec les filles, les garçons avec les garçons ! Et à moins qu'on me l'ait caché, Enzo est un garçon, Léah !

-Mais on est cousin, m'sieur ! Vous voulez qu'il se passe quoi ?, s'exclama Léah

-J'ai dit non. Trouve UNE FILLE avec qui partager ta chambre, répliqua Victor

Victor abuse un peu, là...je ne dis pourtant rien. Je ne vais pas saper son autorité devant ses élèves...je ne suis pas une peste à ce point...quoi que...

Immédiatement, Léah se tourne vers moi. Elle me lance des regards de chien battu. Je lui souris et lui fait un clin d'œil qui veut clairement dire "t'inquiétè pas, je gère"

-Victor...tu pourrais peut-être les laisser ensemble. Ils sont cousins, ils ne vont pas se pécho, hein !, murmurais-je en me tournant vers lui

-Non.

Je lui fis mes yeux de chats tout mignon, et comme ce grand brun ne peut rien me refuser (pourquoi je parle, je ne peux rien lui refuser aussi.), il finit par céder. Je lui donne mon plus beau sourire, en guise de remerciement.

-Bon, ok. Mais au moindre débordement, je vous sépare, céda Victor

-Merci Gloria ! T'es la meilleure !

Oui, je sais, je sais...

-Euh...je peux encore annuler, hein !

-Merci monsieur !

Je rigolai et je sentis Victor s'approcher de moi. Il colle presque son torse contre mon dos et abaissa sa bouche à la hauteur de mon oreille.

-On dort dans la même chambre...un bug informatique..., murmura-t-il

Je me tournai rapidement vers lui. Il est hors de question que je dorme avec Victor. On risquerait de recoucher ensemble, et même si je dois avouer que ça ne me gênerais pas trop, ce n'est pas une bonne idée pour mon équilibre (et surtout pour mes hormones).

-Tu rigoles ?

-Hé non ! Mais t'inquiètes pas, je ne prends pas de place dans le lit...enfin ça, tu le sais déjà...

Bon...et bah ça n'a pas l'air d'être une blague. Génial (là, je ne pourrais pas vous dire si j'ironise ou si je suis vraiment contente de dormir avec lui).

-Ok, tout le monde ! Vous avez une heure pour trouver vos chambres et ranger vos affaires. On se retrouve ici !

Tous les élèves entrent avec leurs petites valises et Victor et moi entrons aussi, bien entendu. Il nous guida vers la chambre et à peine ais-je posé ma valise que je me fais propulser sur le lit. Je n'ai pas besoin de vous expliquer qui vient de faire ça, je pense...

-Victor, grognais-je quand je le sentis m'embrasser le cou

-Oui ?

-Arrête ça tout de suite., dis-je autoritairement

-Mmmh, non !

Bon, bah, pour l'autorité, on repassera...

With this boy (tome 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant