Chapitre 16-P'tit cul

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PDV Victor

Qu'est-ce qu'il m'a prit d'aller me coller à Gloria cette nuit, alors que je savais qu'elle était malade ? "Je ne tombe jamais malade" mon cul, ouais ! Elle m'a refilé sa gastro ! Dès fois, je me demande comment je fais pour être si peu logique...même si je dois avouer que l'avoir contre moi cette nuit était plus qu'agréable et que j'aimerais passer toutes mes nuits avec elle.

On est tout les deux couchés chacun à un bout du canapé, des tonnes de plaids sur nos corps, la télé diffusant un épisode de Friends. Les gars sont bien-sûr en train de se foutre à fond de nous, et surtout de moi. Tu m'étonnes !

Vers 17 heures, Romane rentre de son week-end et explose de rire en nous voyant coucher comme deux mourants dans le canapé. Je préfère mille fois plus ma sœur quand elle rigole que quand elle est triste. Malheureusement, c'est toujours moi qui la rend triste.

-Ravi de voir que notre gastro en amuse une, souffle Gloria en esquissant un tout petit sourire

Je souris doucement à sa remarque, mais me calme bien vite quand je remarque des larmes perlées au coin de ses yeux. La pauvre semble vraiment au bout du rouleau.

-Et toi, ton week-end ?, demanda Adam à notre petite sœur en s'assaillant sur la table

-C'était trop bien ! Il faisait plutôt beau, en plus ! Clément avait réserver une superbe chambre d'hôtel qui était trop jolie. J'ai vraiment passé un bon week-end ! Et vous, vous avez fait quoi ?, demanda Romane en posant son manteau sur une chaise

Je jette un regard à Gloria qui grelotte sous ses plaids et pulls. Une idée me vient alors. Je me relève doucement et attrape ses hanches. Je la tire vers moi, dans le but de la faire se coucher sur moi, ou tout du moins devant moi.

-Qu'est-ce que tu fais ?

-Je vois bien que tu as froid, Gloria.

Elle me regarde deux fois, puis se coucha finalement devant moi. Je passa un bras de chaque côté de son corps et l'approcha de moi. Je pose ma tête sur la sienne et je la sens poser ses mains sur les miennes. Je frissonne. Les autres ne font pas attention à nous, alors autant en profiter.

Une dizaine de minute plus tard, elle s'endort et je ne mets pas beaucoup plus de temps à m'endormir.

PDV Gloria

Lorsque je me réveille de ma petite sieste, c'est par un petit cri féminin (semble à celui d'une oie) provoquer par une voix que je ne connais ni d'Eve, ni d'Adam.

Victor me sert toujours fermement contre lui et ses cheveux me tombent un peu devant le visage. Sa respiration lente et douce m'indique qu'il dort encore profondément. Je ne me sens plus trop nauséeuse, mais je ne suis pas encore au top de ma forme.

Lorsque j'essaie de sortir de ses bras, afin d'aller faire pipi, Victor me sert encore plus fort contre lui, m'empêchant presque de respirer. Bon. Faut vraiment que je sorte de ses bras, là. J'ai vraiment envie d'aller faire pipi.

J'essaie de me tourner pour être face à lui, et quand je le suis, je tente de le réveiller, en vain. J'utilise donc la manière forte : une pichenette sur le nez. Et ça marche ! Il se réveille doucement de son gros dodo.

-Réveille-toi, p'tit cul..., murmurais-je

Il ricana à mon surnom.

-Elles sont très bien, mes fesses !, se défendit-il tout bas

Soudainement, une voix stridente vient me casser les oreilles et je me retrouve expulser du canapé, sur le cul (et dans les deux sens du terme). Une femme aux cheveux blancs sert Victor dans ses bras. Martin et Théo viennent m'aider à me relever et je remarque un homme de la cinquantaine d'année aux cheveux blancs. Il regarde la fameuse femme en se tapant le front.

Mais qui sont ces gens, bon sang !

Après finalement dix minutes, Victor récupéré son souffle et la faculté de parler. Il se lève et me présente enfin qui sont la femme et l'homme qui trônent dans le salon depuis un quart d'heure.

-Gloria, je te présente mes parents. Papa, maman, je vous présente Gloria, notre coloc !, présenta Victor

-Enchanté ! Je m'appelle Elvis et voici ma femme, Céline, s'exclama le fameux Elvis

-J'aurais aimé vous faire la bise, mais je suis malade, désolé...

-Oh, ne t'excuses pas ! On sait ce que s'est !, répondit chaleureusement le père de famille

Céline, elle, me regarde sous toutes mes coutures. Elle est très froide et c'est à peine si elle réponds quand je lui dis bonjour. Il y a dans son regard une sorte de colère, et d'appréhension. C'est vraiment étrange.

-Bon, et quesqu'il vous amène ?, demanda Victor en remarquant ma gêne

-Et bien, vois-tu, cela fait plus de deux mois que nous ne te voyons plus, mon chéri ! Alors on est venue te voir nous-même, puisque tu le fais pas !, s'exclama finalement Céline, ayant finit ma contemplation

J'en profite pour m'évader de ce salon et je me dirige vers la salle de bain. Une bonne douche s'impose, là !

_______________

Trois heures. Trois putains d'heures que les parents des gars et de Romane sont là. Et donc logiquement, trois heures où je ne suis pas sorti de ma chambre. Je ne voulais pas déranger à aller chercher un verre d'eau ou quelque chose.

Ce qui fait qu'il est 20 heures, et que je crève la dalle. Alors que j'allais m'affaler dans mon lit tel la limace que je suis, mon téléphone vibre, signe de l'arrivée d'un message. Je dégaine donc mon cellulaire et lis le fameux message.

Amaury 🥰❣: Gloria, c'est la merde, vient à l'appart tout de suite !

Quoi ? Mais qu'est-ce qu'il me baragouine, celui là, encore ?

Mais malgré tout, j'enfile une paire de converse et une veste en jean, parce que je sais que si Amaury me dit qu'il a besoin de moi, c'est qu'il a besoin de moi. J'attrape mes clés et mon téléphone, puis je sors de ma chambre.

Lorsque j'enclenche la poignet, Victor m'arrête.

-Qu'est-ce que tu fous ? Tu vas pas sortir alors que t'es malade !

-J'ai pas le temps de t'expliquer maintenant, Victor. Salut tout le monde !, dis-je en faisant un salue

With this boy (tome 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant