With this boy (tome 2)

Chapitre 8-Mystère !

Cette après-midi, je sors en ville avec Amaury. Ca fait longtemps que lui et moi n'avons pas passé du temps rien que nous deux et ça me manque. Je me rappelle de l'époque du lycée, où nous passions notre temps ensemble : on partait en vacances ensemble, on accordait nos tenues quand on sortait, et c'est peut-être aussi pour ça que c'était compliqué entre Camille et moi : j'étais extrêmement proche d'Amaury.

Mon grand brun et moi sommes comme frère et sœur. Même si nous sommes cousins. 'Fin, pas vraiment cousin. En gros, sa mère, Agathe, n'a aucun lien de sang avec mon père, mais ils ont grandi ensemble (ils ont appris qu'ils n'étaient pas vraiment frère et sœur vers 20 ans). Et puis la famille, ça ne passe pas que par les liens du sang...

Enfin bref !

Toujours est-il qu'il était censé venir me chercher il y a déjà 15 minutes, mais je ne m'inquiète pas : il est toujours en retard. Il tient ça de sa mère.

Pour ne rien vous cacher, je suis aussi heureuse de sortir, car l'ambiance à l'appartement est palpable, en ce moment. Tout le monde est sur les nerfs et ce foutu temps parisien n'arrange rien. Vivement noël !

Quand finalement, après 20 minutes d'attente, Amaury daigne enfin se pointer, je me dépêche d'ouvrir la porte et de la claquer derrière moi. Amaury me jeta un regard du genre, mais qu'est-ce qu'il t'arrive ? Mais je n'y prêtai pas attention.

Quand nous sommes enfin dans la voiture, Amaury me regarde et m'interroge sur mon comportement alors je lui réponds.

-Entre ma dispute avec Victor, les partiels de Martin qui le stresse, la dispute qui a éclaté entre Théo et sa copine qui le rend malade, Adam qui a chopé la gastro et Romane qui n'est pas à la meilleure période du mois, l'ambiance est vraiment tendu !, expliquais-je tandis qu'il s'engage

-Ok... Attends, quoi ? Tu t'es disputé avec Victor ?, me coupa-t-il en fronçant les sourcils

Et merde...

Note à moi-même : réfléchir avant de parler.

Comment je vais expliquer ça à Amaury. Je ne vais pas lui dire que je me suis confié à Victor sur un truc que personne ne sait ! Déjà, parce qu'il prendrait mal le fait que je me confie à Victor que je connais depuis deux mois alors que je ne lui en ai pas parlé à lui, alors qu'on se connaît depuis la naissance. Et puis aussi parce que si Amaury vient à apprendre que mon ex me battait, ça le mettrait dans une colère si intense qu'il pourrait faire une connerie. Alors j'ai plus qu'à me démerder !

Je me suis mis dans de beaux draps, moi...

-Euh...ouais.

-Pourquoi ?

-Euh... À cause de la machine à laver !

-Tu me prends pour un con, là ?, dit-il calmement

-Non, pas du tout !, mentis-je

Je ne sais pas mentir, alors s'il gobe ce que je viens de lui dire, c'est un miracle !

Amaury souffla puis hocha doucement de la tête. Ouf. Sauvée ! Quand Amaury s'engage dans les quartiers un peu bobo de Paris, je me demande ce qu'il fait, mais quand je vois qu'il s'arrête devant chez ses parents, je comprends qu'il doit récupérer quelque chose ici.

Quand on sort de la voiture, nous croisons Elio et Léo, un couple voisin des parents d'Amaury, qui sortent de chez Iris et Andrew, d'autre voisin. Ils ont quelques années de plus que nous, et ils sont assez sympas. Amaury et moi avons été à l'école avec eux et ce sont eux qui nous ramener de l'alcool aux soirées. Les quatre nous surnomment « les mioches ». Ca faisait longtemps que je ne les avais pas vus.

-Salut les mioches !, s'exclamèrent Elio et Léo

-Salut les vieux !, dis-je en même temps qu'Amaury

Après une dizaine de minutes de discussion, nous rentrons chez Oscar et Agathe, les parents d'Amaury. Oscar est en train de jouer avec Nala, la chienne tandis qu'Agathe câline Simba, le chat.

Agathe et Oscar sont un exemple pour moi. Leur couple est un exemple pour moi. Leur relation est si forte et toujours aussi fusionnelle, malgré toutes ses années passées ensemble. Bien sûr que mes parents sont mes plus grands exemples, mais Agathe et Oscar, ils ont tout les deux une force incassable. Agathe a vécu 18 ans sous les remarques et la haine de ses parents, tandis qu'Oscar a survécu à la mucoviscidose. Tu me diras, mes parents aussi ont bien souffert. Mon père a lui aussi était éduqué dans la haine et ma mère a vu sa mère mourir à petit feu après la mort de son petit frère.

-Salut 'man ! Salut 'pa !, s'exclama Amaury

-Salut !, dis-je en m'approchant d'eux

Je claquai la bise à mon oncle et ma tante, puis caressa les deux animaux.

-Qu'est-ce que vous faites ici, jeune gens ?, demanda Oscar en s'approchant de sa femme

-Je suis venu chercher le colis que j'ai fait livrer ici. Il a du arriver il y a deux jours.

-Ah oui ! Il est dans le bureau !, réalisa Agathe

Amaury alla donc chercher le fameux colis dans le bureau et j'en profitai pour m'asseoir sur le fauteuil. Ce fameux fauteuil où Amaury et moi étions toujours fourrés quand j'étais ici.

-Tous ce passe bien à la coloc, sinon ?, me demanda ma tata

-Ouais, ça va. Pourquoi ?

-Pour rien..., mentis Agathe

Elle aussi ne sait pas mentir.

-Ton père a juste débarqué en panique avant hier parce qu'il est passé à la coloc et que tu n'étais pas bien. Du coup, il s'est inquiété, du coup, il voulait savoir si on savait quelque chose, répondit honnêtement Oscar

-Oscar !, s'indigna Agathe en lui donnant une petite tape. On avait promis de rien dire !

-Rooooooh, ça va !, souffla Oscar

Je ricanai et les regardai se chamailler. Puis je pensa à mon père. Mon petit papa qui s'inquiète pour sa fille chérie, qui ne sait pas faire confiance aux bonnes personnes. C'est à ce moment-là que reviens Amaury, un fin, mais large colis sous le bras.

-Qu'est-ce que c'est que ce truc ?, demandais-je en voyant le colis

-Mystère !, souffla celui-ci en tapotant sur le carton

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Chapitre peu intéressant, certes, mais là, c'est le gros calme avant la grosse tempête !