With this boy (tome 2)

Chapitre 34-Invictus

25K ? Faut fêter ça !

Il est 7 h 47 et dans une dizaine de minutes, Victor et moi quittons Paris pour rejoindre la mer. Je sais que Victor a réserver une chambre et qu'on doit la récupérer vers 11 heures.

-Gloria ?, m'appella Victor de puis la salle de bain

Je ne réponds rien, mais le rejoins dans la salle de bain. Il est torse-nu, avec juste une serviette autour de la taille et les cheveux encore humide. Il est putain de beau, là, comme ça, la buée rendant la salle de bain brumeuse. Je calme mes ardeurs en lui demandant pourquoi il m'a appelé.

-Je prends lequel ?, me demanda-t-il en me montrant ses parfums

Parce que oui, Victor a une collection astronomique de parfum. Ne me demander pas pourquoi ou comment c'est possible, j'en ai aucune idée...Je m'avance vers lui et regarde tous les parfums avant de prendre l'Invictus de Paco Rabanne.

-C'est celui que je préfère, précisais-je en lui donnant

Et bien, je ne vais mettre que lui, à partir d'aujourd'hui, rigola Victor avant de me faire un petit bisou

-Allez, dépêche toi ! On part bientôt !, dis-je avant de lui embrasser la joue

Je sortis ensuite de la salle de bain et retournai à ma valise. Je n'ai plus qu'à y mettre mon pyjama et on est bon ! Je m'habille ensuite d'un jogging Nike gris avec un sweat de la même couleur et mes habituels Air Force One blanche. J'attrape ensuite ma veste en cuir, vérifie que j'ai bien tout puis je sors de ma chambre. Victor sort de sa chambre en même temps que moi. Il me regarde de haut en bas avant de se mordre la lèvre.

Abadakor !

-Depuis quand tu te mords les lèvres, toi ?, ricanais-je

-Depuis que je me suis rendu compte que ton joli petit corps n'était rien qu'à moi, répondit Victor en me faisant un petit clin d'oeil, me faisant lever les yeux au ciel

-Je vois...

Suite à cette discussion ma foi très intéressante pour tout le monde, Victor attrapa son sac et le mien, par la même occasion.

-Tu sais que je peux le porter, mon sac ?, demandais-je à Victor en ouvrant la porte du hall

-Oui, je sais. Mais je suis un gentleman, donc !

Je levai les yeux au ciel tandis que Victor posa nos deux sacs dans le coffre. On s'installa ensuite en voiture et je ne suis qu'à moitie surprise de voir Victor poser sa main sur ma cuisse. Et je pose ma main sur la sienne.

-Et c'est partit !, s'exclama Victor
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-Vous êtes quand même vachement fortes, vous, les femmes, affirma Victor

-Merci ?

-Nan, mais c'est vrai ! Moi, par exemple, je ne pourrais pas avorter, tu vois. Ca me perturberait trop !

-Ne crois pas qu'on est insensible et que ça nous fait rien, Victor. C'est même le contraire, crois moi...répliquais-je

-Oui, mais y a pas que ça ! Regarde, t'as réussit à te reconstruire alors que ton ex te battait, Romane, c'est pareil ! Ta mère aussi, a réussit à passer au-dessus de son adolescence catastrophique ! Ta tante, c'est pareil ! Et j'en ai d'autre, des exemples. Au collège, y a Clémence, c'est une prof d'Espagnol, qui s'est totalement reconstruite seule alors qu'elle a vécu un violent harcèlement ! Vous êtes toutes des combattantes, en fait... Tu veux savoir un truc ? Je suis persuadé que les femmes ont plus de force mentale que les mecs !, monologua Victor

Wow. Victor (ni aucun autre garçon) ne m'a jamais tenu un discours aussi... féministe que celui-là, et je dois avouer que ça m'étonne énormément. Mais ça me fait aussi plaisir...

-Je ne te savais pas si féministe..., soufflais-je, encore sous le coup de l'étonnement

-Je dis juste ce que je pense, hein !, répondit Victor en haussant les épaules

Parce qu'en effet, Romane a avorté dans la semaine. Mercredi. Je l'ai accompagné. Elle avait l'air autant bouleversée que rassurer. Elle et Clément ne voulaient pas d'un enfant tout de suite. Et en même temps, c'est compréhensible : ils ont 18 ans. Ce sont des bébés, encore...

D'ailleurs ! Victor et Clément ont eu une discussion et Clément a totalement rassuré son beau-frère. Et Romane et Victor ont aussi eu une discussion. Et ça à l'air d'être arrangé. Enfin une bonne nouvelle !

Parce que malheureusement, oui, je n'ai toujours aucune nouvelle d'Amaury. Je peux vous assurer que j'ai essayé de lui parler, mais non, il ne répondait pas à mes appels et messages. J'ai même été l'attendre devant son boulot. Et il m'a tout bonnement ignoré. Raphaëlle m'a pourtant assuré qu'il avait dit oui pour qu'on parle, lui et moi.

Mes parents savent que ce n'est pas arranger avec Amaury, et même si ils n'arrêtent pas d'y croire, à ce que tout redevienne comme avant, moi, je commence à perdre espoir. Ca va bientôt faire un mois.

-À quoi tu penses ?, me demanda la voix grave de Victor, rompant mes pensées

-À Amaury, avouais-je

-Je peux te demander un truc ?

-Bah oui !, répondis-je en haussant les épaules

-Est-ce que, ce week-end, tu peux tout oublier ? Mais genre vraiment tout. Amaury, Mike, les cours, les partielles ; tout. Je veux que ça soit juste toi, et moi, me demanda Victor d'une voix affreusement cute

-Je peux faire ça pour toi, soufflais-je en souriant

-Et... Est-ce que je peux te poser une autre question ?, murmura Victor

-Bien sûr, voyons...

-Est-ce qu'on est en couple, toi et moi ?, m'interrogea Victor d'une toute petite voix

Je tournai la tête vers lui. Il aborde un demi-sourire et j'avoue ne pas trop comprendre pourquoi ses mains sont crispés sur le volant. J'aimerais qu'on soit un couple.

-J'aimerais qu'on le soit..., avouais-je

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Nous venons tout juste d'arriver à l'hôtel et vraiment : wow. Notre chambre à une vue direct sur la mer et c'est vraiment beau. La chambre est simple mais jolie. Un immense lit trône au milieu de la pièce, collée au mur de la salle de bain. En face, une télé et un petit bureau et sur le côté, un grand balcon avec une petite table.

-Victor ?

-Oui ?

-Merci..., murmurais-je en me jetant dans ses bras

-Et bah de rien, souffla-t-il avant d'embrasser ma joue