With this boy (tome 2)

Chapitre 26-Tout est finit.

Les jours se suivent et se poursuivent. Aujourd'hui, c'est notre dernier jour ici. Tout le monde est un peu triste de partir dans la nuit, surtout qu'on ne va pas faire grand chose aujourd'hui, puisqu'il pleut, mais alors quelque chose de bien.

J'ai donc proposé qu'on s'installe dans le salon de l'hôtel et qu'on fasse des jeux de société, qu'on regarde des films, qu'on discute...bref, qu'on glandouille et sans vraiment d'étonnement, tout le monde a accepté.

Nous voilà donc là, devant le film "C'est quoi cette mamie ?!". Il y a plusieurs petits groupes d'élèves sur les canapés, tandis qu'Enzo est à l'écart avec Shervin, je crois. Victor et moi sommes collés l'un contre l'autre, mais le manque de lumière fait que personne ne l'a remarquer.

Avec Victor, on se comporte comme un couple. On dort ensemble, on s'embrasse, on couche ensemble, on est tendre l'un envers l'autre...comme un couple ! Mais rien n'est encore officiel ! N'empêche que cette situation m'a permis de me rendre compte d'un truc sur lequel je doutais encore : j'aime Victor. De tout mon être.

Vers le milieu du film, beaucoup d'élèves se sont endormi et en analysant la salle des yeux, je reconnais facilement Enzo qui embrasse Shervin. Je donne un coup de coude à Victor et lui pointe les garçons du visage. Il sourit, puis me serra encore plus vers moi.

Enzo et Léah ont discuté et comme je m'y attendais, Léah a très bien réagi et à rassuré Enzo. Et visiblement, Enzo a aussi parlé à Shervin. Tout est bien qui finit, bien, non ?

Sans que je mis attende, je sentis la main de Victor descendre vers mes fesses qu'il empoigne. Je sursautai et lui jeta un regard surprise. Quand je croisa le regard de mon beau brun, je compris immédiatement.

-N'y penses même pas, Victor. Là, ce n'est pas que tes élèves ne sont pas loin, c'est que tes élèves sont juste devant nous.

-Pfff, t'es pas drôle..., souffla Victor en remontant sa main

-Tais-toi, sifflais-je en lui tapant le torse

Il n'est pas croyable, celui-là ! Il pense vraiment que je vais des bails avec lui, alors qu'il y a ses élèves juste à côté de nous ? Vraiment pas net, celui-là ! Heureusement qu'il ne s'appelle pas Baptiste ! (NDA: si vous avez la ref, vous êtes des bons)

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Alléluia, nous venons de rentrer ! Le voyage du retour fut épuisant ! Les élèves étaient à la fois tristes de partir et heureux de retrouver leurs familles, alors du coup, ils étaient insupportables !

L'Uber vient de se garer devant l'immeuble. Il est dix-huit heures, il devrait y avoir tout le monde à l'appart. Après avoir payé, nous rejoignons l'appart et juste avant de rentrer d'y entrer, Victor déposa un petit baiser sur mes lèvres.

Nous avons décidé de garder tout ce qu'il s'était passé en Italie et notre rapprochement pour nous le moment. Le temps que la situation se clarifie un peu, quoi ! Histoire qu'on soit moins perdu.

Quand nous entrons dans l'appart, on nous saute dessus. Romane crie qu'on lui a manqué, Martin nous sert -trop- fort dans ses bras et Théo se tape le front. Adam doit être chez Léon. Après nous avoir collés dix longues minutes, Romane et Théo nous lâchent et m'annonce qu'Amaury est dans ma chambre.

Je m'empresse donc d'y aller, mais quand j'entre dans ma chambre, je me rends compte qu'il y a un problème. Amaury est là, assis sur le coin de mon lit, un paquet de feuilles entre les mains, les larmes aux yeux, le regard sombre.

-Amaury ?

D'un coup, il se leva et je compris qu'il était en colère. Et contre moi, j'ai bien l'impression.

-À quoi ça rime, ça ?! Hein ! Tu comptais me le dire quand ?! Je croyais qu'il n'y avait plus de mensonge entre nous, Gloria ! Et là, je vois quoi ! Putain, mais t'es la pire des manipulatrices, bordel !, s'écria Amaury, les larmes roulant sur ses joues

-Mais de quoi tu parles, putain ?!

-Du procès. De ce putain de procès ! Putain, mais pourquoi tu m'as rien dit ! Et pourquoi tu ne m'as rien dit pour le bébé ! Je croyais qu'on était comme frère et sœur, qu'on se disait tout, qu'on ne se mentait pas, et depuis le dernier mois, j'ai appris des choses que j'aurais dû être le premier mis au courant ! Je suis sûr qu'il le savait, l'autre con ! Bah ouais ! Il n'y en a plus que pour lui depuis que t'es arrivé ici ! Tu as totalement abandonné La bande, ça fait des semaines qu'on t'a pas vu, tu nous mens ! C'est quoi ta putain d'excuse ! Dit moi ! On n'est pas assez bien pour princesse Gloria Martel, c'est ça ?!? Pfff, tu me dégoûtes !, cria Amaury en me poussant doucement

Les larmes coulent sur mes joues. Les paroles d'Amaury attrapent mon cœur est brise en morceaux le peu qu'il restait. Mon meilleur ami, mon frère, ma vie, mon sang, pleure à cause...de moi ? Je suis un monstre.

C'est terriblement véridique, ce qu'il dit. C'est vrai que ça fait longtemps que je ne suis pas sorti avec mes amis. Je leur mens, j'invente des excuses, je leur cache des choses que je n'ai eu aucun mal à balancer à Victor.

Je baissai la tête tandis que j'entendis la porte s'ouvrir derrière moi. Je sens bien la présence des garçons et de Romane. Mes larmes tombent sur le sol et je n'ose plus regarder le visage d'Amaury déformait par ses larmes et sa douleur. Je l'ai déçu, je l'ai blessé. Il ne me pardonnera jamais.

-PUTAIN, MAIS DIT QUELQUE CHOSE, BORDEL !, hurla Amaury, avant de taper dans le mur à côté de moi, me faisant fermer les yeux et sursauter (un vieux réflexe, je suppose)

-Je suis désolé..., murmurais-je sans oser le regarder

-T'es désolé ! Mais heureusement que t'es désolé ! Putain, mais elle est passé où, ma Gloria ? Celle que j'ai connu gamin ? Elle est où ! Je ne vu plus jamais te revoir !, s'écria Amaury

-Mec, calme toi, intervint Victor

Amaury se jeta immédiatement sur lui et lui donna une immense claque qui fit un bruit horrible, que je ne connais que trop bien.

-Ferme ta gueule !, ordonna Amaury, avant de sortir de la chambre

On entendit la porte de l'entrée claquer. Et je sais que tout est finit.

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Pardon, pardon, pardon ! Ne me tuez pas pour ce chapitre, s'il vous plaît ! ❣